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09/01/2015

Hôte demeure

 

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D'autres couloirs menaient vers d'autres décors ; les plus historiquement emmêles étaient plus sombre que les cercueils de luminosité a portée psychologique des craquelures du temps émietté sur le damas rouge et velouté du péché ; l'onde noire de leur amplitude souveraine glissait sur le sol pavé du corridors avec la douceur d'une peau de fruit sans fin et plein d’âme ; l’écume d’ébène léchait une perlée de diamant, qu'elle emportait avec elle en se retirant ; et ne laissait que la grandeur vide, la proportion a peine effleurée d'une trame au ressort infini, et a longueur d'onde plus imprévisible que le monde ; cette vague de stupeur s'engouffrait avec fracas comme un jet d'encre jusqu'au fond de l’être, puis se retirait de son corps de pierre comme une aiguille planté dans un râle d'agonie; la clameur terrible du deuil a inventer, nous rappelait que nous savions plus mourir ; que l'histoire de la mort restait a inventer ; mais mon couloir préféré dans les demeures du châteaux, était la chambre de l'enfant mort-né, qu'emplissait l'air de son dernier souffle, des plus voluptueuses sonorités de cave imprégnant de poussière soulevé par les sandales, les teintures médiévales et les radiographies de tapis ; relevée, la lampe courte sur la table basse, brodé son corps feronné en brassant dans les livres, les verres et les cendriers, qu'avortait quelques beaux meubles tout rapiécés de gravures graisseuses, sans couverture, sans titre, qui semblaient revenir a elle plus la pièce s’enfonçait dans la nuit, comme après avoir frapper les trois coup sur les portes de l’au-delà ; les livres surtout semblaient être devenu des étoiles de papier, des fleur refermée et nichant dans la lumière, sous l'abat-jour mauve violé ; cosmides du mutisme, antenne parabolique de prédilection, orbital absence d'air gravé sur les silhouettes des traversants, captant capté par l'instant insensé du ciel entoilé ; des fauteuils empire flotte sur ces eaux qui transportent les états d’âmes, qui montent avec le cosmos a la surface des lignes de flottaison; avant et après, nulle part, partout l’éternité; ici, la mer indicible, la faillite de la langue ; petite langue lécheuses de chatte ; ici on ne peut perdre davantage que l’éternité ; et puis ce livre sur l’accoudoir ou éternité est devenu un verbe, Eterniter, l'ancienne dépouille du zèbre mal rasé cours encore dans les airs de la soute a bagage avec deux ou trois autres mots rares abattus au cours d'un safari royal a la bombe a désodoriser; fin de siècle pour eux ; fin de règne d'un esprit qui perd les mots comme les dents, souffre des dents de lait comme un enfant ou des douleur de l'extraction des dents de sagesse ; ne reste d'eux au couloir que leur emprunte carbonée ; la digitale carlingue du toucher en cascade sur la bouche du jet touchant les six lanciers; c'est bien cela le temps, l'ordonné, quand j'entends chanter l'aube des chardonnerets sub-atomique dans l'unique premier jour de la molle blanche de ses os dorés.

 

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