Parabellum

 

J.L a raison il ne faut pas que le travail de deuil s'accomplisse, que l'horreur se transforme en mélancolique souvenir, cette pâte prêt a mastiquer des moutons de la remémoration, dont raffole les représentants de la nation, puisque c'est le souvenir de l’héroïsme avec les honneurs sans frais (pardon, dont les frais sont délayer, payer par le contribuable...on pourrait vanner sans fin la chose...); tans pis s'il vous blesse, … moi aussi il me blesse quand il dit ça, parce que j'aurais envie de pleurer tout mon saoul sur ses pères de substitutions, sur toute la misère de ce monde que leur absence rend encore plus terne, et putain qu'on me foute la paix, parce que dans ma douleur (moi aussi j'ai grandis avec charlie-hebdo, j'en ai tété chaque semaine de lycée et en les tuant c'est véritablement une part de ma vie que ces ordures ont nié, biffé d'un trait comme si ces instants n'avaient jamais eux lieu entre moi et dieu grâce a eux, comme si le plaisirs prit a leur humour m'avait détourné de la contemplation tellement essentielle des niqab, ou le plaisir d’être choqué innocemment, perd au jeu ; les mecs, ils se permettent pas seulement de dire qu'on n'est rien pour eux (les vrai religions commence évidemment par dire exactement le contraire), ils veulent, voudraient, que ce qui est ma réalité la plus propre et qui n'est rien pour eux, n'est aussi pour moi aucune réalité, prophètes fascistes de l'absolu nivellement, réducteurs d'extases comme il y eut des réducteurs de têtes, suppôt de l'inversion la plus complète de l'essence du religieux , ils veulent tout réduire a l’indifférence au meurtre, point de ataraxique de perfection ou sentiment et langage se rejoignent chez eux sous le termes usurpés lui aussi, comme le reste, de martyrs ; comme si ces instants de rire, n'avaient pas déjà été chez moi la trace réfléchi de la piété, de la recherche d'un dieu, dont les traces se formaient en moi par des cercles bouclés et des éclats de rires; l'humour est garant des dérives de pure démence théologique ! L'apathie comme germe de la félicité ! Bien sur ils m'ont choqués plus d'une fois, mais bienheureusement choqué ; car quand on a pas le temps de se cogner plusieurs fois, la lecture des œuvres complète de Hegel et de Nietzsche, mieux vaut faire confiance a l'humour pour lutter contre la sclérose spirituelle, appuyer l'Un sur les développements indéterminés des chimères contiguë de l'idée et de ses contenus, entre voir sa transcendance a travers le filtre des contradictions dialectique comme le fait l'humour, si on veut malgré tout croire que le sens de la vie réside dans la prise de conscience de l'esprit)... peut être a pleurer uniquement, finirais-je aussi seulement par m’épuiser inutilement, pire par m'apitoyer sur mon sort et par maudire dieu en croyant seulement me ressouvenir des morts, alors qu'en réalité, j'aurais renoncé intérieurement, consentie au désespoir refoulant la naissance bienheureuse et violente en nous d'un acte surhumain, théantropique, ayant la portée nouvelle d'une réalité de l'humain capable de respecter la sainte dignité de chacun ; l’éclosion de transparence en nous qui s'annonce et s'exprime avec la colère d'un coup de talon écrasant la tête immonde du dragon...

 

Il ne faudrait pas que le discours sans relief des journalistes te fasse oublier ce qui vient de se passer; la France a subit un acte de guerre de Daesh; acte qui est psychologiquement masqué par nos habitudes de penser; ainsi quand on te montre ça

ne pense pas automatiquement a ça

 

 pour le sublimer en ça

 

mais pense a ce qu'ils sont réellement, pense comme il se doit a leur essence cachée

ça

au lieu de ça

la communauté de la pluralité des êtres entièrement structurés par dieu