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13/01/2016

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Attila Szucs

 

Et, au loin, ces espaces qui luisent
comme des avenirs qu'on ignore.

Rilke

 

                Un bandeau sombre et lourd sanglait la tête du feu qui ne meurt pas ; les tambours sacrés ornés de diadèmes battait la mesure a vide de l’appareil d'apocalypse ; Devanbas remuait sur la gréve aride et asséché du temps ; prit dans la trame incolore d'un boyau d'outre-tombe; scellé par le mystère du vent qui couine dans les augures, il aperçu, en soulevant un coin du labyrinthe conceptuel, la gaze de l'autel flottant entre les colonnes du quotient ; allongé sous les racines du milieu, la voûte des joue trompetant la pensée cristallines du saint axe, d'un geste brusque il arracha les œillères spéculatives et irréelles qui déportaient sa vue vers l'ailleurs et il vit, dans l'ombre des distractions archéologiques du savoir, les éclairs d'or et de crépuscule qui ruisselaient dans la poussière d'un fleuve orgueilleux entre les mégalithes grain d'une voix qu'il n'avait jamais durant sa vie pressentie être la quintessence du monde et sa quasi matière subtiles et pénétrée ; l’étonnement de sa voûte plantaire, se prolongea jusqu'au rideau de pluie qui sectionnait les cieux, lorsqu'il leva les yeux vers les cascades phylétique qui remontaient a travers les lézardes des monts telza dans le grenier a sueur des pyrales ; le refuge épistémologique de ses concaténations processionnaires était trouées de galeries si tortueuses et profondes, qu'elles lui firent l'impression paradoxale et scintillante d'être a la fois résistantes a toutes explication et autopsiées en soi; le champs aussi vaste que le cœur, resplendissait de spires sans astre ; la tache violette des pléiades foudroyait la terre aqueuse et gorgée de chants ; a quelques pas de lui, planté dans la boue, les pierres s’animent, une colombe se débat en chacune d'elle ; des jets de gaz brûlent quand elles s'envolent, comme des flammes d’alcool dans la chrysalide d'un ciel coiffé d'un safran; l'encens des forets, la fumée, les baumes de l’océan s'accumulent autour de son regard irradiant ; devanças couché sur la racine du mystère, écrase un rêve et se reprend, se redresse lentement ; il replie un genoux qu'il couvre de sa main et, pensif, respire profondément l’intérieur d'un astre, l'efflorescence lumineuse et étoilée; se grise de l'odeur faune d'un centaure passé par le sous-bois ; ce parfum l'enivre, et il doit faire un effort pour poursuivre sa diffusion dans le corps de son âme, pour ne pas regretter d'avoir consentie a la confusion des humus, pour ne rien laisser s’échapper de tout ce qui nourrie sa douleur idéale ; les sons aussi loin qu'il les perçoit, ne sont que des chants de répons entremêles, et les couleurs les reflets miroitant d'une transparence invincible et supérieure qui ne laissera rien du monde caché.

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