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09/05/2016

Le fût du tôlier

 

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William Hogarth

 

 

      Nous barons dans les dîmes sans fruits et les épices acquittées qui découvrent leurs organes rongés; la brousse est plus sèche qu'une lave perdue; sonné par l’onde, assis sous une guigne, ils greffent leur humide capture a la queue des poissons bleu. La terre est couverte de doigts d'émeraude qui perçoivent l’impôt et de chouettes fantômes qui chargent les habitants sur des charrettes de rien. Au-dessus s’élève le lion errant d'argent, ballant en ses grappes une ouille, du même après-midi faune d'or, et d'azur contingents, semblable aux yeux des six constellations qui miment le lys murissant le sentier des comètes; la demeure de celui qui n’ose plus axer son vair, rédige ses pas vers lui; le livre du vertige se clôt sur les bœufs d'oiseaux qui s'embrochent à petits slows, sur les genévriers acérés des chimères ; leurs aigles manuscrits nous drainent vers l'essieu des guirlandes. En vol, ils dévorent un plagiat à lunettes et le laisse avec sa donatrice brune tressaillante se faire déchiqueter par la horde des lunes et des escales de soudière; de grands ramdams à houri dépliants bloquent les ouvertures comme autant d’éclat qui s’arrêtent aux fenêtres qui les défilent en un lent faisceau de ver naviguant a travers le ruban du chaos.

   Pencher dessus, la miette boit au miroir sombre,l'eau initiale.

   Les morts s'enfoncent dans le chant, disparaissent par la genèse du savoir, remontent au principe d’un tarot de pourpre, que les délits enrayent par des cicatrices, qui compriment le goulot de lumière crue dans les grues du patron. La pulpe moite des corps puissants se déchire, l'absinthe rousseur des rainettes tache la certitude, l'ombre des urées couvre la transparence, et l'encens de la miction, sous l'étrivière, quitte le lit fourrageur ; un cauchemar s'ébranle sur la mouette, une felouque d'acide apathique renverse a bord, le tanin bleutée des crocs de l’hôte de ténèbres qui dissous tout, imprègne ce qu'elle absorbe, le scinde comme une fontaine d'obscurité engloutie les profondeurs sensible de l'éclaircie; au-dessus de nos aigrettes maculées de hausse, les talonnettes du safran glissaient entre ses lèvres crasseuses d'une erreur de bois rose et de chanvre planquée.

 

  Lande finissante escale. L’œil improuvable coagule la terre. Les ailes sous la rafle planétaire d'une créance indestructible, vide l’âme des comptes du dernier sort ; les wagons se dévisageaient sans se voir ; les trains restés pliés, en poche de jean, longeaient du glacial impair, les cheveux en désordre policés. Un rire shoota la candeur divine au milieu de cette mourre, et le lait de flots tôliers, se rependit de cet œil qui voit tout dans le ponte, et a vu Gélosem immobile enseigner aux poutres.

 

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