80 % d'heure

Anne Bachelier

 

 

      Sur le sable son pieds a disparu. Et de nouveau d'un raphia humide il parcouru la vrille, avec les chenilles manches-de-couteau et les crissants meublés de bulle béton, Des câbles élancés d'eau suante râpaient contre le bois cintrés de verseaux saillant d'herbe aux chats perdue. Il les mordorait, embourbée à mi-corps dans la grappe plastique des pailles, qu'une marelle irradiait de sa soif fusible. Des cercles de chenaux brisaient l’étoupe de la caravelle ; et sur le sable un triolet de roches sombres, obséquieuses, joignait dos a dos la pensée et la chair avec ses  portes secondes dessinées à la craie, et à mi-côte sur une corde de séchoir deux dérives délabrées du blabla flux étaient posé comme deux tam-tams de sinoques raffinés qui avaient échappée au délire. Une pâtée lumineuse trempait à l'ouest l'irradiation de la suie. Dans le sommeil de chine liquide luisait l'heure du pêcher sans sommeil. Lit de miel et de mort veillaient sur les bestiales graphies.  Dans le modèle du songe,  le signe limpide du lieu commun, selle la congrégation de l'atome, et voici sa monture qui trousse au scanner la verrerie vampirisée des dieux; les dormeurs courent sous leurs paupières des abattoirs, pour censurer leurs turquerie qui s'infiltre en eux par la génération du chaos équestre; cette pensée, crame nue sa contenance, exige l’identité de la forme et du contenu; c’était une jouissance terrestre d'un atome de dieu : pieds nus et misérable, au tore de cette route de pavane, j'attendais les élégants des cieux, et le plant, tel un poisson volant improbable, jouait dans mes vocables sinueux; devant nous, les souches radieuses appuyaient les formes d'une dépression cristalline, contre les soies grignoteuses des arbres grisonnant; la forme évasives de la route évanescente, était bornés de tortis d'herbes qui semblaient des franges agate de l'iris de feu ; de gros rouages de foins roulaient leur pierre tombale vers l'occultation des rameaux encombrés de louanges et, comme des vapeurs économique, la cervelle occulte des gerbes de belles rosés, glissaient dans l’hème en déviant leurs régals, et levaient sans contradiction ni bénédiction consciente.

Ficelez, être fini, et ne nous poivrez point !

Ficelez, pour maudire ! Ce sont vos riffs, vos visions et vos faiblesses qui font de vous mes victimes. Guidez sur vous le brame de chaque leurre humain qui m'accompagne de sa bénédiction, et que pourtant nulle main ne voit !

   À cette heure écorchée par les subtils maudits, il politise le Feu d'un temple de salauds sur le tertre inconscient…. Mais voit ! A même le sépulcre de l'humanité, le scribe attire les nuées de suie qui se mouchent de son effort absolu et conscient... le vieux catafalque bouge, la tombe qu'est la langue humaine manque de grâce, mais la fourmilière s'y précipite parce que ça sent la graisse, et qu'elle aime ça, le lourd parfum de chair brûlée qu'elle vante …. il n'y a pas de grâce qui puisse durer selon le monde, puisque par définition la grâce est un état d'exception, une indifférence a l'effort et a sa contradiction, une absence de jugement qui libère l’émotion au dimension esthétique de la réalité absolue... pas de grâce sans un effort absolu qui devient davantage qu'une habitude, un naturel a la fois sublime et exténuant.... regarde ! Comme son corps change de forme au grès des lettres pressées par ses nerfs, on dirait que l’horizon c'est brisé et que son motif se recompose en vertèbre tremblant la note juste du temps, de la chair et de la langue.... là même où, dans le crépuscule, résonne la pure déflagration du ton archaïque vide de tout ce qu'il contient, on avait cru voir un coccygien d’argent sur le cul du paon, mais c’était une voie invisible clapotant la diction des jonques marines.... c’était, l'architecture d'un de ces labyrinthes de nécropole, la demeure aux cent portes ébréchées par les claire-voie ingénues ; un de ces fragiles pieuvre de pierre et d'acier, aux mortelles ramifications induite des schèmes alvéolaires du cœur où sombrent un caban de bonzesses salamandres ; elles fuient voluptueusement la croche poétique des runes naissante ; un mystère préside sur la triple lamproie des atlantes ; et ses triplets engendrent un dribble déprimant les entrailles.

 

   Du gré a gré, ils esclavent, algicent, avec un discernement méconnu ; des ribauds de tiges brunes embrassés les façades, coloriaient au tonique les bâtiments lisses et réduits a la masse qui disparaissait des roses, en brie, en palmes, y imprimaient leur trace mentale sous-tirées au mendiant son vacherin éolien ; les toits se chapardait sans cesse par des floraisons de tuiles de plus en plus suisses et étranges. C’était une panique percussion de printemps, comme un automnes joué a l'envers, et au revers, milles opérations alchimiques d’une intensité inouïes tombaient des lamentations indigestes du dit pourrissant qui ulcérait toutes choses d’une garniture d’or.

 

Par les tessitures ouvertes dans ce vinyle, on voyait s’empaffer une toque applaudie : une escadre de vipères semblables au proèdre qui créditent le dièse luxurieux qui soutient son marbré sage sur un lit imprégné de cyprins vermeils. Elles avaient des cordages dérangés avec les drogues dures tordues et pillé par des esclaves du tulipier promis, ruisselants encore d’une file suave, elles avaient leurs trames zébrées de myrrhe, de ksar, de benjoin, de tous les aromates, et de roi caille, de maître, de térébinthe, et de tous les bois inintéressants accumulés en plusieurs couches. Les indestructibles rousseurs d'oignon dont elles apparaissaient retrouvées, épongeaient les cyprins et les épices bleues, vertes et glauques, confrontées, violacées, frelatées de nuances indistinctes ; chacune recevait a confire un okapi intérieur et se libérer de volatilisations inconnues du fruit. Édit sans doute fragmentaire, de la disparition de l'Arbre dans les antiques senteurs du saccage, les frissons dérisoires d’avances sans amour, dans les méandres labyrinthique du temps. Mais point d'Arbre claquetant, sur la reine mère d'eau agitée; point de fontaine..., ? Donc, pas la moindre lésion... aucune blessure ne se caché sous la toque métallique, ne gémissait le bon carènes, ne s’écœurait du bassin, comme si des pièges ivres eussent été ses pilotes et qu’ils eussent dissociée la chair, et recuite pour l’éternité.