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09/12/2013

note

Croire que notre époque a besoin d'une révolution politique violente, d'un changement violent de situation parce qu'on s'imagine que l'instauration d'une structure politique nouvelle engendrera la conversion des coeurs c'est faire fausse route, s'est remplacer le concept d'individu par celui de foule ; Christ lui-même c'est toujours refusé a une telle solution, et son refus l'a conduit a faire comme le berger qui marche derrière son troupeau et pourtant le mène comme s'il était devant, en donnant de la voix dans la vallée ; changer de politique revient toujours a remplacer un paganisme par un autre, et on s'installe dans l'illusion que le corps politique engendre la conversion des coeurs des lors qu'on cesser de comprendre que le rapport essentiel entre le temps et l'éternité est au niveau du langage un rapport de transposition et qu'on oubli que le politique comme tout ce qui est de ce monde sauf le coeur des hommes, n'est qu'outil de traduction ( il est par contre beaucoup plus logique de penser qu'une éclosion spontanée d'individu au sens jobien d'êtres uniques justifiés devant la face de dieu, peut induire des changements politique rabotant les imperfections notables et criantes de l'instrument ; mais aucun d'eux ne s'imaginera jamais que suivre christ c'est finir socialement déterminé comme si ce monde était le seul qu'ils attendaient et la vie publique l'unique fin en soi car ils savent que tout homme mène une double vie) ; quand une ruche est mauvaise, l'apiculteur tue la reine et la remplace pour une autre d'une lignée dont il est sur de la descendance ; peut on inscrire l'ordre humain dans ce qui transcende la nature si on prend la nature pour modèle? Oui si on considère qu'un ensemble d'individus n'est qu'une ruche, non si on considère qu'il n'est encore qu'un membre d'un corps mystique bien plus vaste qui rassemble chaque homme de toute l'humanité devant dieu quelque soit sa langue et sa culture. Et la certainement gît la racine de la confusion qui nous laisse croire que les changements de formes politique entraînent des modifications de l'intime. Une telle confusion n'est possible que si on pense que l'intime est commensurable a l'extériorité ; mais s'il l'est alors le christianisme n'est qu'un panthéisme païen et la vie sociale la finalité absolue de l'existence ; la vie sociale a ses finalités propres qui sont la pérennité d'un vivre ensemble viable ; mais rien ne dit, et surtout pas le christianisme que nous nous retrouverons tous dans l'éternité ; et le partage ne se fait pas en fonction de l'appartenance sociale ou ethnique, mais en fonction de la grandeur de notre amour ; mais le jugement de l'amour qui pend sur nos âmes comme une effroyable épée de Damoclés, se formule dans les mots de l'inconscience, dans une langue étrangère, qui usent d'autres intentionnalités terrestres immanentes a ces langues qui ne sont pas la finalité du coeur, que la grâce en nous doit subvertir pour se retourner en formulation consciente de son Bien ; ces outils sont nécessaire a l'oeuvre mais il ne faut pas les confondre avec elle ; ici je t'entends déjà marmonner tes objections sur le caractère abstrait d'un tel amour désincarné des formes politique ; et parce que je t'aime beaucoup mon cher lecteur j'ai envie de te dire, va te faire foutre et commence par te renoncer toi-même, et tu verra toute la masse du monde habitable se résorber sous tes yeux, se contracter comme une pierre plus lourde que la mort a avaler ; fait un enfant si tu ne te sens pas la force d'accomplir ce geste infiniment nihiliste si son vertige te trouble au point d'y renoncer comme a une chose infiniment abstraite ; car rien n'est plus concret ni plus difficile que de vouloir le bien contre soi.

 

La révolution politique est la solution romantique de ceux qui s'imaginent en fumant leur pipe au coin du feu que le coeur est un simple ligament dans la machinerie politique et non quelque organe sensible a ce qui dépasse tout entendement. Notre époque a absolument besoin d'une révolution, mais pas politique, anthropologique ou il s'agit d'aider chacun a sa conversion par un éparpillement de la culture au sens de ce qui édifie ; tout ce qu'un homme fait pour un autre en ce sens est retenue au ciel a son crédit éternel en dieu et en ce sens toute sa souffrance pèse un poids de gloire.

08/12/2013

sans titre

Les ombres se déhanchaient sur le dance floor dans les flash de lumière tromboscopique ; Lord Macintosh qui était resté assis a sa table après le repas, avait l'impression de tout percevoir a travers d'épaisses lunettes fumées ; par moment des coulées de fumigènes envahissaient le théâtre et la silhouette sombre des danseurs qui n'en finissaient pas de se dilater et de se contracter, surgissaient transposée soudainement en une scène de guerre, un mouvement de foule sur le théâtre des opérations ; des images d'émeutes, de manifestations dans la nuit, de course poursuite entre les flambées de cocktail molotov, de justice écrasée et refoulée par une pluie de coup, s'enchaînaient dans son esprit ; les bras battaient l'air comme des matraques au coeur de la déflagration semblaient contenir un épanchement plus profond par la répression principielle et originaire du tsim-tsoum, des images d'éclosion douloureuse du fiat divin dans la Ténébre fleurissaient sporadiquement du bal ; ombre de cactus géant plus petit que la moindre molécule recouverte de cotillons d'adn ; un foret de bras émanait d'une houle d'eau morte plus épaisse que le styx et s'entrechoquaient dans le jeu manichéen de la guerre de tension entre les surfaces de pouvoir qui aussi par moment, baissait les armes, renoncé a tout absolument, et enfin se transcendaient en passant dans de grand siphon béants de lumière saumâtre plus étroit que toute raison, et s'y résorbaient en de grands flots de musique imprécises et vagues comme l'univers dominé, surplombé de tres loin, depuis l'exil de la mort, ou les corps de matière noire, revenait spirituellement chargés du fardeau d'anti-matière, retenue dilaté, vainqueur et vaincu dans les bras tous perdant de la Gloire ; un frisson le saisit qui passa comme un souffle entre la corrélation des images spectrales et les pivots noirs du carrousel autour desquels tournaient les pivoines comme un champs de flammes ensorcelées par la danse lascive de Salomé ; les corps noirs nimbés d'irisation électrique reproduisaient en la démultipliant une éclipse de soleil occulté par quelques astres vides et errant, d'une noirceur si dense qu'ils semblait la couleur originale et authentique de la mort, quelque chose d'huileux comme du lait dénué d'image ; ces brûlures n'effrayèrent pas Lord Macintosh qui les considéra le plus sereinement du monde comme des trous plus réels qu'aucune apparence ; Lord Macintosh vit réellement que sous les distinctions sociales effacées, il n'y avait qu'un charbon noir, une houille de néant volubile comme un ettouffement pressurisé et contenu dans les limbes d'une inconscience qu'il désespéra de pouvoir communiquer a qui que se soit ; pourtant elle était la la solution, la fin et le commencement du règne du désespoir, la conversion sémantique de la sensibilité noématiquement non transcendée, pas encore émue de pitié et de compassion pour tous les êtres ;; elle etait la lumiere de dieu, dans le feu de la braise,qui a la fois consumme le desespoir et illumine d'amour ; mais l'érection de l'intérêt suprême de l'humanité a faire son salut, se présentait de loin, dans la salle de bal, comme une flaque de mercure noire et froide, qui en se rapprochant s'érigeait comme un mat et un pilier du temple enfouit dans la perspective de l'espace temps, sous la forme d'un horizon, d'une ligne de fuite plus lourde a soulever que le poids total de l'univers, qu'on ne pouvait redresser qu'en s'effondrant soi-même dans son cadre d'où renaissait autrement, toutes les représentations ; parfois une tête se levait soulevant une gerbe noire de tache solaire étirant ses radicelles dans l'espace isomorphé et face au néons vibrant elle semblait coiffée d'une perruque de sang, des nattes iroquoises directement tombées de l'iris sombre du dieu aveuglé d'amour sur l'eau d'un visage noyé au fond d'un bain de sang ; les corps des danseurs bouillonnaient d'ablutions dans le Jourdain, et se déplaçaient sans cesse comme des parhélies incontrôlable et involontaires dans un cloaque puant, des points aveugle sur la surface de l'oeil a l'approche de la lumière autopsiante étendue entre la représentation de la folie humaine et l'iconoclaste vérité ; les mains posés sur la table Lord Macintosh ne percevait que la limite impénétrable d'un corps opaque et dur comme le poil de chameau qui franger la tunique du bal et qu'il savait n'être qu'un nuage de gaz solidifié et plein de vide ; ce vide de l'esprit qui est sa présence au monde, son échec, sa douleur, sa victoire sur ce qui n'en contient que la forme a venir.

07/12/2013

Prémisses d'avenir

Après un demi siècle de pure fumisterie politicienne et de reformes reformées des a coté de tous les problèmes les plus urgents de notre civilisation a bout de souffle, une société courageuse et innovante dans le bon sens du terme, commercialise le moteur propre a air comprimé (ce qui pour tout artisan est loin d'être une nouveauté puisque beaucoup d'outils fonctionnent déjà parfaitement sur ce principe) ; la démission absolue du politique devant les problèmes environnementaux et sociaux qui font de la non-vie chômée l'avenir radieux de la jeunesse en occident, acculée a l'alternative scandaleuse de la vénalité commerçante ou la mort trouve ici les prémisses concrètes d'une autre option qui est celle du bon sens et de la joie de pouvoir réinventer la vie sur la base d'autres outils que financier. Une nouvelle sociologie, une nouvelle manière de vivre ensemble gît encore intacte dans ces nouveaux outils, mais bien évidemment les connards directeurs général de l'industrie automobile sont tellement dénué de tout talent et de tout esprit humaniste qu'ils crèveront plutôt que de reconnaître qu'ils n'ont absolument rien foutu durant un demi siècle en matière d'innovation réelle sinon d'être grassement payé pour des fonction de gardes chiourme a deux cent milles prisonniers par geôle dans les barreaux de la lutte des classes qu'ils s'imaginent avoir gagner (pauvres types...passons) ; la commande de radio sur le volant étant au mieux ce que ces crétins institutionnels ont put pondre en cinquante ans. d'immobilisme de toutes les ressources vives et créatrice de notre nation L'alternative existe, le monde paysan, artisan vit déjà dans une autre ère bien plus a la pointe de la modernité, pour autant qu'être moderne c'est avoir le courage non de courir acheter le dernier i-phone, mais de voir la catastrophes (les catastrophes convergentes) en face et de les affronter ; avenir qui n'a plus rien a voir avec les trente glorieuses de l'industrialisation, qui semblent servir de modèle politique archi caduque a toutes ces outres d'énarques et autres surgeons d'école de commerces ; mais le pouvoir politique en ignore tout parce qu'il reste pris dans les rets des entreprises qui finance les mots de leur bouche,  sans lesquels l'industrie grandiloquente et grand guignolesque des grands trust, qui ont perdus toute proportion humaine, pourrait aussi s'effondrer avec le crédit du peuple réinventant sa tache existentielle.

 

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