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29/08/2014

15H51

15H51 : Savoir ce que l'on veut.

Nocturne.

Toutes ses notes sont brisées et de la limaille elle coule comme d'un œil fendue, se baisse et cherche un commencement ; mais la zone est franchement étrangement caractérisée; c'est une lande couverte de miroir qu'elle brasse comme les débris de verre d'un regard errant cherchant la route des yeux, mais elle découvre que toutes ses voies sont aveugles et qu'elles la ramènent a elle-même comme a une impasse du temps, ou tout s'effondre a chaque fois, libérant sa force et aussi son désespoir; son jeu suffoque, les cordes bouchées entrent en conflits, les tons fracassent les harmonies, le corps de l'instrument se déglingue, se tort comme... comme une serpillière engorgée qui n'absorbe plus sa présence devant la tache immense et se dégorge de résoudre le fil des mitochondries parmi tant de teintes affolées ; elle en humecte le bout pour enchâssé par le vide les radicelles ultimes qu'elle réunit en les pinçant d'un point de salive, jusqu'à ce qu'il meurt un instant son rêve sublime, cela voudra dire que pour elle il a exister... comme si le poids du réel était tout entier donné par l'indice du rêve peu riche en fibre de réalité pourtant;  mais s'il meurt un instant, elle, elle devient  corrompue et sublime, un instant de silence aussi long que la très brève et violente image du paradis renversé, aussi éphémère que la douleur qui racle la cuirasse quand elle martèle de ses bras en sang la panique de ne pouvoir faire entendre sa voie une seule fois en sa note complète, le regret d'une si riche harmonie monte comme une ombre entre l'ampoule et l'abat jours, laissant, offrant, une trace paradoxale du mystère a repérer sur les gravas qu'emportent les araignée en file indienne dans leur fourmilière, creusé sous une pierre? comme ces marque de gros lombrique gravé sur un grain de lumière; un photon se retourne si facilement, qu'il lui serait difficile de le faire très lentement, sans en embrassé plusieurs, toute une brassée , qu'elle prendrait le temps de voir; le temps de voir le temps œuvrer, laisser paraître l’éternité a travers les trous béant des eres glacieres aussi proche que l'instant de l'onde explosant en matière décomposable d’où d'autre onde peuvent poindre, pendant que l'angoisse referme son poing sur le mystère; il serait si facile de laisser tomber mais si je repond pas dans le temps d’où étincellent les images? j'aurais l’éternité pour repenser au fait que j'ai perdu mon temps, qu'un grand trou de culpabilite reste ouvert ou l’œil descend comme dans un trou chercher la lumière? explorer la lumière.. par la fenêtre? les jupes des filles? l'ampoule peut toujours être ailleurs; et elle pourrait, si elle prenait tout le temps, pour ce simple geste, voir a quel point il s'inscrit dans le changement, s'enrichit d'allégement; mais son âme la torture parce qu'elle ne veut pas jeter se jeter dans la nuit noire, dans l'absence de rêve sans laquelle toute faute se répète éternellement ; si elle prenait le temps du débris, de la raclure, le temps de l'Ordure dirait Bloy elle retrouverait le fil du commencement; la question n'est pas : y a t-il encore de la poésie possible après la Shoa ? Mais combien de poètes ont trouver...oui trouver de la beauté quand ils étaient enfermés dans les camps de la mort, destiné au krematorium ? en sursis, nié a chaque instant par tout ce qu'il percevait. Quelle beauté jaillit d'une telle pressurisation du temps si proche du paradoxe et du cloitre de l'effacement, l’indifférence a sa propre mort est le quotidien de cette vie renversée ; une telle image de la beauté recueillit au cœur de l'enfer, comporte certainement une valeur esthétique infinie ; cultiver la mémoire ne sert a rien si on ne cherche pas a dépasser l'horreur ; si une telle beauté a parue dans un champs de la mort, elle ne peut être qu'une fleure rare qui aura su démonter toute la sensibilité de l'effroi permanent, rendre a la vérité sa lumière naturelle, ses droits divin sur l’épaisseur de l'horreur abolie; certainement aura t-elle un éclat bien particulier qui ne sera pas de l'utopie mais une icone a haute densité esthétique, un parfum fourré dans le nez des charognes et nazi persillés dans les cordes du piano ouvrant ses narines de plume noire a tous les débris du silence ensevelit sous le brouhahas des sciences,  qui remonteront a la surface des trains, et des wagons de bestiaux, réinvestir la kénose outragé d'avoir était contrainte de haïr l'amour; les portes des wagons coulisseraient dans un grand et dernier fracs qui serait le premiers coup de dent que les damné se donnent entre eux éternellement; l'enfer se refermerait comme une tombe sur la peur qui a effacer la lumière des yeux, la faim qui rend fou, la honte qui donne a la douleur une réalité morale, la douleur, la vengeance et la haine enfin qui bloque le cœur, toutes ces pailles remonterait dans les wagons a bestiaux avec les monstres en pâture d’eux-mêmes; tout individu serait reconstitué dans la parole, la paille donner au poules pour qu'elles y pondent la Justice, que nos pas écrasent en voulant se forger de force et a tout prix un rêve qui n’est pas la réalité même ; erreur fatale, fatales séduction suivit d'amers conséquences, première tromperie faite a soi-même, origine du mal, premier reflet obstiné, première concession faite au rêve sur la réalité, premier acquiessement volontaire presque instinctif, a peine conscient, accorder a la formulation de l’éternité en nous, premier prima d'orientation, prémices qui en tant que valeur intensive ne demande pas moins que toute une vie d'incertitude et de renoncement pour être effacer et recréer.

28/08/2014

15H42

15H42: La cuisine carrelle des cris d'enfants ; ils blanchissent sous les endives qu'elle a acheter ce matin au marché avec des petits couinements de souris écrasés dans les sacs plastiques entre les lamelles de feu du microscope ; pour que leur couleurs réapparaissent je dois leur tenir lieu de tête au moment ou elles disparaîtront sous la terre, puis dans le placards de nos assiettes ou a nouveau, nous les disséquerons et mieux encore en les gouttant par la tombe vasectomique; feuille a feuille nous rompons et partageons l'oignons de lune sous la terre ; et pour chacun de nous il est evident que la joie est la conclusion de tous les chemins des branches, entre la foudre des rangées de placards et l’écaille du sol qui ne m'aide en rien, a retrouver le mien, qui je crois finis de sécher comme une gousse de vanille couleur tabac dans un bocal, bien au contraire ; l'abolition de la vue a la même couleur que les éclairs de fer blanc du zinc du bar-tabac face a la morgue ; il ouvre quand se lève le soleil, et jusqu'à ce qu'il se couche, d'un comptoirs a l’autre, il est désormais mon asile dialectique ; pris dans la foule en quelque sortes, dans les cents pas, bar-tabac, la direction aussi immuable que la course du poisson remlontant les courant d'eau chlorée, entre les murs d'une piscine; la tête enfouie jour après jours dans la même lueur bleutée par la flore chimique, vingt ans a faire les cents brassées d'un mur a l'autre de la même salle ; parfois le dispositif semble limpide parfois non, c'est l'usine, l'habitation, la table la télé le lit au carré aussi, et la tête de l'alouette, surgit du fond de son trou comme un coucou suisse; si c'est avec la certitude de la foi qu'on les arpentent leur significations se transcende d’elle-même, par contre et le chat mange le hibou, mais sous l'angle du doute la langue ne perce même pas le temps, la sensibilité se retracte, est saisit par une froideur qui la rend fragile et cassante; le legiste autopsie son congelateur lui ouvre la cage tarcique avec les instrument adequat et en retire un cube de glace blanche comme le coeur exsangue qu'elle contient; le vase du mal est sans contenu; et le châtelain déjà serré a triple tour dans sa forteresse se retire ; il continueras de nuit a déambuler sur les chemins de ronde, avec, dans ses mains les dernières analyses d'urine de ce que le rêve de la vie contient de réel, de souffrance et d’éveil.

 

La mort elle-même embauche a 18H00, elle lustre les linos fait les chiottes au balais brosse étincelant comme des hérissons au bout d'une pique de plastique bleue lavande certifié couleur conforme au normes en vigueur par le C.E ; le plastique aussi est vérifié en amont par un laboratoire spécialisé dans les normes en vigueurs ; études du vivant ? ...dans les bureaux ou elle bosses, on ne s'adonne qu'a la seule science de l’indétermination, la plus exacte scientifiquement pour faire atterrir un objet, une fusée sur la lune ou n'importe qu'elle autre planète sur lesquelles on vous feras vingt-pour-cent les jours de promos ; beau cadeau pour la noël, Mars ? Pluton accrochés aux sapin de noël ; les chandeliers ruissellent de cires comme le nez des goutteurs de la peur de s'empoisser languissant et qui finissent par s’engueuler a table, se reprocher le silence assourdissant, le temps manquant de l'histoire et du temps pris consacré a la découverte de soi et de l'autre ; temps manquant qui provoque ou incite a la haine : tue ta race, voulant dire, bienvenue, car c'est la race qu'il faut tuer pour ne garder que le meilleur ; l'usine de forme avait été plastiquée la veille par un groupe de terroriste iconoclaste qui faisait exploser les boutons de pestes sur l'uniforme ; et je me souvient aussi que ma grand mère avait conservé en guise d'étiquette sur une conserve, le dessin de cette épaisseur de tension a transcender, a remonter comme le courant, pour atteindre l'autre; épaisseur que j’étiole en apparaissant dans la révélation par elle quand je ne la voit pas et que je l'ignore ; son visage se cache derrière son bras qui se déroule comme un divan sur lequel on viendra bien finir par se rouler comme un chien content de sa journée, après les coups.