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27/08/2014

Arcadie.

Le temps désœuvrée, vide ses châtaignes comme des éperons ; l'humus des marais enfonce la terre dans son manteau ; et dans les poches des vallées tombe la herse avec toute lumière a porté d'entendement ; l'heure est verte et synthétises ses sucres fielleux et alléchant ses babines de roches contre la langues des nues d’où jaillissent des rivières de marbre ou ça nous ferait évidement une drôle d'impression de nous baigner dedans ; pourtant c'est là qu'ils sont ; cachés quelque part entre les interstices ou peut être a l'ombre d'un vallon qui tressaille comme la paupière close du rêveur, au moindre vent ; c'est comme de la moutarde dit une voie sans corps qui vient de très loin, de l’arrière fond du tableau, et qui quelques instants après, se tient sur une rive opposée a celles ou sont descendues les bergers solitaires ; et quand ils sauteront le fleuve ce soir, pour se rejoindre autour de la borne, se sera pour revenir a cet instant ou il se ressouviennent de leur appel a quitter la terre; puis a un moment donné de la nuit, quand il aurons finis de boire et de manger, quand viendra l'heure de la pipe, le silence grandira leur conversation et il prendront les mots pour des étoiles qui brillent dans leur bouches ; et peu a peu le feu du paradoxe relatif, a moitié comprit, a moitié cru, craquera d'une chaleur intense, pour revêtira sa forme absolue ; sous la flamme le sentiers étroits mordra la queue du serpent qui s'y était réfugier contre les pierres encore tièdes a cette heure de la nuit; pendue a la lune le mal donneras l'heure, l'heure de perdre l'envie de dormir au bergers car leur vœux qu'il ne faut pas moins que le lent apprentissage de la prière et de l'oraison pour former, soufflera le dernier mots de l’histoire sur la braise de leur infinie odyssée depuis les sommets et les pics et les neiges noyé de bleue qui referont surface sous leur pieds; le familier s'estompera, deviendra étrange, se décollera de lui-même comme un serpent changeant de peau ; un trappeur un peu faune les ramassera pour leur valeur de vitraux suspendus aux lucarnes vide d’elle-même offrant a sa hutte une vue sur le ciel aux nuages bas jeté maintenant comme des petits pois, sous les doigts des chameaux, que des singes montent en tenants des lampes grande comme des cactus; le sable ridées comme une main tend un au-revoir ocre au or du monde ; ils se racontent leur renoncement qui contient toute la geste d'un monde, un souffle un drapeau, tout trois sont invisible, tissé par l’écart que crée le corps dans l'unité de l'air qu'il respire.

Ils se disent toutes les incrustation, les incise gestes par geste, gestes après gestes, offrant a l'aveugle sensibilité, le touché, recomposé, virtuel d'un être qui serait bien absolu, pierre philosophale, source de joie éternelle ; ils se raconteront leur journée comme s'il parlait des richesse infinie du sacré...et ils ne s'en rendront même pas compte, tant leur vie simple et isolée, n'a que cette seule richesse des gestes qui se subdivise dans leur travaux, émiettant la richesse de la source qui les rend sensible a ses trésors infinis. Un chêne très noble est isolé de la scène ; mais sa richesse infinie de complexité dans les pigments et les formes luit a travers la nuit claire a toute la chaire ouverte; il dit : la nuit je rêve que le saigne des écorces, et des pleins tronc de sapins, mais ce chêne là il est aussi simple que parfait comme la confiance que chacun de ses hommes mettait dans l'absence de tentations dans les êtres. L'un parlait au loup l'autre a la chevre.

Le malheur c'est vers elles qu'elles fuient, qu'elles se précipitent comme vers ces au-revoir sur le quai ; la vapeur du ferries ne les emportent pas vers plus de fondement, plus de raison, plus de lumière possible qu'il y en a a chaque instant, même quand c'est l'horreur, et que la possibilité d'un vide éternel dans la création se creuse, se fait homme, être au représentation effacées, glissant hors d'elles, pour en venir a la réalité éternelle de l'esprit qui est condition de « perception » de l'omniplaine de Dieu ou le sens de ce que font les hommes n'est pas gommer dans un rêve, mais affermit, débrouiller, qualifier comme disent les juristes, révélé avec précision; l'insondable abîme partout sonde et autopsie , c'est a dire dispose la chair au souffle et le souffle a l'effondrement du sens objectifs-- Haie...... pardon je me suis pincé les doigts entre un concept et une réalité....vécue a l'identique par l'organe que je suis sans l’être, sans en être le fondement, qui traduits des ondes électriques de la progressive révélation de l’Être, en images terrestres de choses pressentent et familières autour de moi ; ce ne sont pas ces choses qui sont éternelles, mais l’émotion qu'elle provoquent due a la différence entre leur évanescences réelle et le souvenir disproportionné que nous en gardons ( ainsi d'une madeleine par exemple) et d’où elles naissent en grande partie ; l'effondrement des contenues objectifs de la représentation, ou leur démentie a l'occasion d'un événement plus singulier que les autres, oblige leur recomposition qui équivaut a une redéfinition éternelle du désir, s’opérant en l'homme : peut être est-ce là le sens de « organique », « organisme », « organe »...qui produit, met en avant, dévoile des liens entres la perception sensible et son sens objectif et terrestre ; si on dit alors que seule la faculté est éternelle, on revient au paganisme a la croyance que l’Âme seule est sauvée et non le moi qui implique que soit sauvé en plus autre quelque chose que la neutre faculté : son histoire.

 

Mais l'histoire qui aboutie a la connaissance de la vérité et de sa paix dans l'acceptation éternelle de l'insouciance dépourvue de toute angoisse, pour laquelle le présent et bien réel et sa signification objective bien réelle aussi mais telle qu'elle doit l'etre, connaissance finie et relative, pièces tremblante du puzzle de chaire ou maillon sensible des ligaments de fer brasé par la conviction du flux tendue de la certitude coulant comme un fil noir au fond du tunnel d’où l'on vient, comme l'est l'union devant dieu quoi qu’alors le concept de l'amour mutuel ait la plus grande amplitude d'attention rapporté a soi et a l’autre vivant inséparable, étalé dans le prisme de toute la durée d'une vie, a chercher et définir son bien et celui de l'autre, comme Socrate vertueux au sortir du banquet ou les loques roulent sous la table ; non pas un réel plus réel que le monde, mais différent parque infiniment mieux accordé (le jardin est fait de flûtes et de tympan) et si l'esprit survie a sa maladie mortelle, s'il dépasse, transcende tous les seuils de l'effroi au se révélé la cage thoracique du paradoxe absolu, il « entre » en existant dans une forme parfaite de ce paradoxe absolu qu'est l'eau de l'esprit d'insouciance consciente de soi.

 

 

26/08/2014

Nocturne.

La nuit la lève sans la réveiller elle s'assoit au piano et joue mieux dans ces rêves qui ont la forme complète de son histoire achevée revêtue de ses lèpres de nudité, du moins autant que celles en laquelle elle se présente a mes yeux, et qui était aussi légère que toutes les choses pitoyables auxquelles jusqu'alors j’avais cru; soie noire filé d'or et d'argent sortie de la matière de nuit qui coulent de ses rêves jusque dans ses doigts frôlant a peine l'ivoire tiède comme une transpiration de sable que la mer retire comme  une chose sacrée, et la partition dévoile en partie son esprit en elle, comme elle se dévoile en partie sous cette raie de lumière tenue close entre deux mystères; elle claque des pieds, joue, ou plutôt, sent de tout son être comme si sa pensée et sa chair ne faisait qu'un, comme si l’écart a soi n’existait plus pour elle, et que ses mains qui froissent l'air glacial de la nuit blafarde avaient comprimé en eux toute reflexion, avant de se jeter au point de rencontre, de s'enfoncer dans la gueule d'ombre du saint en emportant au loin avec la pleine conscience d'avoir surmonté les menaces, tous les seuils de souffrance abolie qui forment la vie éternelle  la révèlent l'inconnue de la mort, cette longue chute renversée qui nous tire du sommeil, éclaire le point d'arrivé en figeant dans le néant réel de la pierre tombale cette fille unique de qualité qu'ont tous les hommes en commun d'avoir engendré, dont ils sont tous les pères portant sur eux les marques de façon égalitaires; la mort, je la vois berçant ses bras irréels, ballottant allégés de toute réflexion; puis soudain, elle se ressaisit, se met a se balancer d'avant en arrière, a osciller comme un plot de medium sur le strapontin, et plus que tout au monde je voudrais voir cette chair qui s’évanouit sous mes yeux constamment, saisit par une main éternelle, et toucher par la fonte des glaces d'une douceur surnaturelle; de son corps irréel avançant dans l’indétermination du temps, il n'y a plus que sa chaire prise dans un tangage dont elle est la seule mer ; la houle monte en elle, ou plutôt se repend d'un point mystérieux qui est de la même couleur que les lueurs orangées qui baignent les touches du clavier ; c'est avec ses ongles peint en sang qu'elle déchire les tentures qui la séparent de ce qu'elle attend, et a quoi elle a résumer toute sa vie, au commencement du temps pour elle, quand elle avait décidé du sens de la relecture, c'est a dire de sa suspension dans la victoire bien rangées qu'elle saccage de rythme cascadant comme un bouillons de sorcières d’où devraient jaillir ses doigts ; ses nouveaux doigts qu'elle attend comme des flammes pour jouer la mélodie, avec ses mains de demain, ces mains évanescentes comme un parfum au toucher du mystère qui le reconstitue en vrai hors de toutes ses représentations ; elle se dedouble un instant, differe, interfere, rompts le lien et dans la distorsion clame a nouveau son besoin d'unité qui explose comme une boule de cheveux; l'air en est encore tout puant de souffre caché et enfouie dans l'inexistante entité qui choisit de disparaître de tout regard pour voir dieu en face ; sa parole se cherche ; on dirait une lumière palpitante et palpant l’épaisseur de ce qu'elle a a mettre au clair, une chaire lumineuse qui s’étale bien au-delà du temps dans ce genre de commencement qui ne peuvent être dit qu'a la manière des fables pleine d'hyperboles, d'allégories et de mystères ; c'est une lourde menace qui gronde dans l'instrument, elle est taiseuse comme le commencement qui nous ôte la parole et la prend, ne nous laissant bien souvent qu'une haine face au murs impitoyables des souffrances et du malheurs qui cherche l'explication dans la fange de leur cœur irréfléchi qui rongent la matière lumineuse qu'ils avalent et rejette entre deux bénéfices comptable au yeux de ses frères, extorqué de l'inexistence d'autrui ; les troupes de symboles foncent sur les manifestant alors qu'un fumigène étincelle au cœur même de l'effacement, dont l'horreur est la réalité brute que ses deux mains froissées accomplissent en extase qui écartent ou resserre leur propre écart comme si elles tissaient deux fugues entre leurs doigts ; la sensation s'unit a la chair, la chair se prolonge en sentiment donnant de front a l’indétermination mais y incluant les lueurs du souvenir dans le rayonnement de ses doigts elle tâtent l'air impondérable de l'image de l’éternité qu'offre la suspension de tout a l'avenir; elle n'est plus que pur mouvement pathétique, elle n'est plus qu'un élan qui se connaît partiellement, un indélébile organe du chant de la pensée qui presse la musique complète contre son cœur.