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14/12/2015

Global Positioning Soul

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Franklin's Lost Expedition

 

Silhouette sans forme, ombre décolorée,

Geste sans mouvement, force paralysée. T.S.Eliot

 

 

 

      Trente jours plus tard, le steamship accosta les kabbalistiques régions du Pirnasse ; mais le changement d’échelle qui en ces lieux sévit sans ordre, rendait le repaire des Muses plus inaccessible encore; aussi, devanbas et fouine, se préparèrent pour le périple comme s'il s'agissait d'une véritable expédition ; ils n’emportèrent dans leur sac, entre les tranches de pain de leur sandwich, que le strict nécessaire en pareilles circonstances : la mort qui corrige les égaré et qui les attends sous les buissons de souhaits qui tapissent les sentes tortueuses de l’hélicon; le parfum de leur fleur égarent les marcheurs , qui s'ils les respirent se perdre dans l’épiderme intérieur de l'esprit ; d’où provient la lumière ? Se demandent-ils enivré de question, Ou se cache t-elle? Mystère... il se dessine dans l'alignement des constellations ; « si le ciel n’était qu'un signe, dit devanbas a fouine en chargeant de siècles aliénistes momifiés, les traîneaux de sa chair, les rubans ne neige vierge et de glacier qui s’étendent devant nous ne serait pas seulement des incisives hostile capable de nous déchirer, mais des épines dans la chair transparentes de l'amour... » « Mon cher, rétorqua fouine, en se redressant du lacet qu'il était en train de nouer, nous les franchirons ou elles bougerons, mais jamais nous ne nous laisserons gagner … » puis ils se mirent en route sur la voie des quêtes qui fournit a l'esprit toute la cire nécessaire a la vertu; fouine passa devant, claqua du fouet comme un marteau de corde a piano le feston du bouclier d’Orion, et le ciel s'ouvrit devant eux comme une foudre indiquant les coordonnées du flou ; d’étranges astres roulaient a l'horizon, derrière les pics effilés qu'aucun humain encore n'avait vu ; d’étranges âmes aussi luisait dans le regards jaune des névés ou parfois de la roche grise apparaissait sous l’épais manteau de glace ; c’était la peau même du temps, un cuir graniteux tacheté de schiste, qui perçait la ceinture d'un trou d’où tombait la neige par une lumière d'ailleurs qui ne faisait que passer ; et malgré le froid absolu, devanbas en voyant cette langue de roche tomber des babines du monstre arctique, entonna une antienne orphique, un mantras des lois secrètes de la transformation ; il chantait non pas pour se donner du courage, mais bien sans motivation, comme s'il n'avait pu faire autrement ; était il déjà captif du sortilège qui recouvre ces terre arides ? Les anges parfois frôlent la terre de plus prés... en se retournant, il lança a devanbas s'en arrêter de battre la croupe de sa meute... les entendez vous??!!! cria t-il a travers la tempête de neige qui lui ravissait les réponses …. c'est le chants d’Aède qui garde ses moutons sur la goutte tranchée du mont Olympe... c'est alors qu'une crevasse étymologique surgit de l'air épais comme un coton, et leur barra la route ; les chiens aboyèrent trop tard, et glissèrent avec le traîneau dans l'horrible béance ; fouine et devanbas n'eurent qu'a peine le temps de sauter en arrière et n'en réchappèrent que de justesse... le traîneau cabra un instant dans le vide, puis s’enfonça comme un paquebot dans les méandres sans fin des lueurs prisonnières de la glace rejoindre le sang du temps et les vapeurs primordiales des cycles et du souffle.... « ...ou commence le temps... » dit devanbas en s’ébrouant ; vous avez bien roulé dites donc !!.... fouine a quelque mètres de lui gesticulait la tête enfonçait comme une autruche dans la neige... d'ici on entend les cris des enfants... je vous dirais que je les entendais déjà a hidlux ces cris de terreur et de désespoirs qui parvenait de l'autre coté de la terre fendue, quand le poêle grêlait sous l'effet de la chaleur, et non sur vos écrans a la contemplation... mais devanbas ne put achever sa phrase, car la ligature de l'horizon cosmologique céda sous la tempête et le saint palais de l'imagination, apparu recouvert d'orbes facticiels ; un parfum baryonnait autour de la cité, les courbure d'arc de temps comme des ficelles ébranchant les galeries du vent ; une série de dôme sans aucune symétrie, formaient en son cœur cerné de rempart, un tableau des plus étranges qui bousculait dans la chair la puissance des idées et les limites de l’épilepsie... haut mal qui parcourait l'axe des sommets.

 

13/12/2015

Globallu

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August Friedrich Piepenhagen

 

Les Muses qui habitent cette grande et céleste montagne, dansent d'un pas léger autour de la noire fontaine et de l'autel du puissant fils de Saturne, et baignant leurs membres délicats dans les ondes du Permesse, de l'Hippocrène et du divin Olmius, forment sur la plus haute cime de l'Hélicon des choeurs admirables et gracieux. Hésiode

 


     Dans la cabine de devanbas les tas de mots brisés s'entasse sur des feuilles éparpillées au hasard de la pièce, jusque sous une série de cartes postale défraîchies, épinglées au mur des lamentations, a la manière des barres de bureaux démotiques, impersonnelles, transparentes et vide des triptyques urbains ou l'intention qui soit-disant, travaille le genre humain, comme de gagner du fric, affiche un très ostensible désir de lumière, de propreté dans le calcul, et un soucis tel dans l'administration du Bien, que son ombre cache sous la menace des bâtiments officiels, les lourds secrets, qui brasse au trou d'ombre d'une armoire d'aubazine la noyade datant probablement d'avant les premiers temps du Déluge; les larmes de dieu contenaient les protozoaires filaments de la tombe qui accommode de réalité les mots; les éclairs d'intelligence qui déchire le cœur, et laisse entre voir comme en rêve, la gangue hysterique de la mémoire retournée, la plénitude céleste d’où elles sont extrait comme les synapses vibrant de la relecture future du chant; Devanbas se saisit d'une guirlande ultra connectée a elle-même; le vilebrequin vrilla entre ses mains, comme une anguille qui s’échappe, brise le hublot de bâbord, se rétracte et bondit et disparait en poussière, se dilate immédiatement et ne laisse sur la rétine que la brûlure de l'impression d'avoir disparue brutalement; le Volusia bondit lentement dans le plan du tore fulgurant; les cirques de lave gravitaient autour du trou béant; les berges du nectar frelataient les communions chimique entre les langue, et les voix qui hantent la maison hyperbolique de l'être; la sensibilité de devanbas qui a l'instant, portait les extrêmes s'en trouva toute retournée; au loin il distinguait l'horizon disparu, les temple du sinusoïde, fondée a l’ère orthonormée du vecteur performatif.

 Voici la porte des chemins du jour et de la nuit, avec son linteau, son seuil de pierre, et fermés sur l’éther, ses larges battants, dont la Justice vengeresse tient les clefs pour ouvrir et fermer. Les nymphes la supplient avec de douces paroles et savent obtenir que la barre ferrée soit enlevée sans retard; alors des battants elles déploient la vaste ouverture et font tourner en arrière les gonds garnis d’airain ajustés à clous et à agrafes; enfin par la porte elles font entrer tout droit les cavales et le char.

Prés de la mémoire, la vélocité des remous catapulta le volusia dans le champs des cotés affolées du coefficient visqueux; les ficelles des pantins, tombèrent du trépan, la poulie grinça comme une vieille roue de puits, d'un timbre de cadavre, qui recouvra de mort ce qui faisait obstacle a la vie; la mort cingla son tympan; un acouphène du dôme brûla les tissus de la voix et déchira sa volonté; devanbas s'effondra dans la raies bleus d'un iceberg qui dérivait parmi les neiges d’écran que l'insecte cosmique observait a la loupe a facettes, scrutant, non pas le visible, non pas la matière, mais le fond de son cœur, le ronronnement de son chant; l'empan était le rayonnement, l'aune première de la lumière visible dans la mire en conscience de l’éveil des vers brisés de Frankenstein qui reprennent vie au bord du Gananoque; le grand Rapiécé se relève difficilement de son deuil; mais ses mains sortent d’elle-même, comme pour appréhender ce qui ne s’abolirait jamais, elles germes du doutes et de l'angoisse des limbes qui disparaitrons quand dans sa gloire elles le toucheront comme elles se touchent elles-mêmes, quand divisées par le fondement du projet de l'esprit, reprenant l'inertiel vecteur de la foi, elle appréhenderont le mal disparue de la conscience.

 

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willie robb

07/12/2015

Entendre raison

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alexander kostetsky

 

L'atome est une entité imperceptible, il ne se manifeste pas, il n'acquiert ni réalité ni existence. La manifestation sensible n'est pas le propre des atomes eux-mêmes. Elle n'est pas phénomène objectif, mais apparence subjective. Marx


 Au fond de l’être humain, il y a cette conviction confiante qu’il y a hors de lui-même, une chose qui est consciente de lui comme il l’est lui-même . Schopenhauer


L’anthropologie est le secret de la théologie. Vergote

 

 

     Une grande tour de verre, s'élance dans le souvenir d'un gratte ciel de trois-cent cinquante quatre mètres de haut; il réfléchit l’étendue de la seconde couche psychique, calcule le coefficient lacanien de l’élasticité que l'idée du déchirement imprimera a l’œil au moment de la rétorsion physique cherchant l'aube des bois dans les matières extraites de la mémoire déjà imprimé des limbes chimiques de l'un, littéralement tombée des nues quoi; de suite, il veut pouvoir parler de tout; et aussi du tout rapporté a lui-même, et encore discuter de ce rapport rapporté a l'apport en présuppositions du déniaisement de l’âme par la faute qui inquiète l’orgueil, débusque dans le mensonge la matière première de la langue brisée; le laboratoire philosophe l’œil de la fissure, enregistre l'air des plis dans le sens de la texture, mire l’Érythrée silence sur l'appuie tête savanes des bases, le regard perdu sur la tête des ormes aux couleurs pincées qui resserrent les torons contre le noyau de l'immeuble. C'est ainsi que devanbas voyait toutes choses, comme l'expression vivante d'une pression; les collines au delà de l’épaisse ceinture des ages, empruntaient au sillon le bémol de la route dont il respirait l'air vif et frais; son grincement d'essieu mineur détachée plus distinctement les frontières de temps; le grain atomique : « Pour que l’homme en tant qu’homme devienne pour soi son unique objet réel, il doit avoir brisé en soi-même son existence relative, la puissance du désir et de la pure nature. » On s'attachait alors a démontrer ce qui ne pouvait pas être, de telle sorte qu'a chaque déclinamen les instants de fulgurance atomique pouvait tout aussi bien se disperser qu’être reconduit dans leur flux uniforme; on ne connaît pas la vie autrement, qu'a la manière de ce chemin de lumière, cette galerie des glaces dans le trou noir; la dernière conclusion de la science ne fera jamais d'autre conclusion que celles déjà contenues dans l'intuition; et c'est ce rapport, ce rapprochement de la vie et de la science qui nous donne l'impression gigantesque de traverser une mauvaise passe; un de ces moments ou plus rien n'est discernable, ou l'histoire se trouble parce que le réel s'est momentanément, dissous dans le savoir lui-même incertain... a moins qu'il ne reprenne vie avec la tonalité fondamentale de l'amour, et que toutes les facultés en soient changées et comme transformées en neuves et fraîches représentation du flux. La catastrophe serait d'en perdre définitivement le mystère et de devenir misologue car dieu n'interdit pas de mesurer les franges apparentes de son mystère; il nous y invite au contraire a le faire, en nous demandant de nous assoir et de nous interroger sur ce qu'on veut faire, comme si les conséquences les plus grave et les plus concrète devaient naitre de ce rêve.

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alexander kostetsky