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09/02/2016

Note

L'histoire peut elle être un glissement des catégories ? Chaque objet a sa science et chaque science a son objet, mais se peut-il que l’objet de l'ancienne science politique soit devenu celui de la psychanalyse... ? Y a t-il jamais eut d'autre science politique qu'utopique ? … un monde ou l'ultra richesse côtoie sans vergogne l'agonie la plus amère, un monde qui porte en son sein non pas une simple fracture sociale, mais bien une opposition aussi métaphysique que concrète, est il encore un objet pour la science politique ? N'est il pas d'abord l'objet de la psychanalyse ? Et l'objet de la psychanalyse est lui-même du ressort de l'ontologie qui en rappel le caractère contradictoire et donc métaphysique... quand donc la fêlure devient elle objet de science politique ?

Tourbe il

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Istvan Sandorfi

       

Le sens de la réalité est toujours lié à une œuvre d’art. Plus il est profond et plus l’œuvre sera poétique et romantique. Des lois et des raisons
mystérieuses de perspective règlent de tels faits. Qui peut nier le rapport
troublant qui existe entre la perspective et la métaphysique?

De Chirico

... quand les vagues s’arrêtent j'entends comme une voie, j'entends c'est la fanette....

 

 

 

      Devanbas se souvient d'avoir travaillé garçon, dans une usine de conditionnement des viandes retraitées par la fracturation des langues impersonnelles ; son souvenir possède désormais une masse qui lui tire sur la moelle ; au niveau des implants de l’étude sans terme le nom des trois vides carcasses répondait par un chant au plaintes des substances ; la lecture objectait, répliquait, avec tout le fracas possible exactement a l'appel ; le jours divin, qui perçait derrière les signes de sa douleur, n’était pas une image de sa mémoire mais arrosait du regard des phénomènes inexpliqués qui avaient la teinte de la gestation ; une maison d'hivers s’enchâssait dans les décombres ordonnées du commencement, mais la rature qui d'ordinaire recouvrait les souvenirs les uns les autres, s'enfuyait maintenant en rampant sur les carreaux implacable de l'immeuble ajourés, qu'il regagnait en sifflant; deux chiens moteurs, traînaient trois fils et trois frère-soeur ; plus loin dans son sentiment, les mots propre, les espaces confinés, le manque d'air, l’apnée dans l'ombre jusqu'au terme réservé a l'occasion unique quand il l'a rencontrerait ; les pinceau l'attendent comme des queux de rats, le poignard de lady Macbeth flottant dans les rets de lumière impatiente de creuser leurs pertes jusqu'au recouvrement ; l’ensevelissement dans la lumière est une descente des strates de significations, une plongées herméneutique dans la réduction de la langue a l'âme... perte et recouvrement des silhouettes cérémonielles de l'identité; chaque traits allège la chair d'un poids de doute, enrichit l'esprit d'un prédicat qui les accompagne tous, et ce qui est peint cesse d’être douteux, c'est le réel devenu lui-même. L'image de demain est figée dans l’écorce du temps ; Devanbas en peintre semblait un baigneur en maillot de bain, qui prenait ses instruments comme on jette une serviette sur une plage, pour prendre le plein soleil, réduire l'image a la plus fine et ample sensation de cohérence, réduire l'image jusqu'à l'Un, la signification bienheureuse des souffrances, c'est en prière que le peintre plonge.

08/02/2016

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Ken Knight

 

 

Sur la plage le parasol fermé pointe au firmament
Ma langue savoure les grains de sel sur mes lèvres moites
Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud
Le sommeil me guette
Le rêve m’attend
Le soleil grandit l’éternité de mes pensées.

Rembard

 ...pour les âmes délicates, enfin évadées de l’utile, et définitivement réintégrées dans le superflu.

Samain

 

 

        A cette époque nous flagellions le fleuve d'oxymore, et le dos du temps rougeoyait autour de nos rames plongées dans la tempête inouïe qui devait tout emporter les cotes tièdes du bouillon des paroles intérieure en fumée et diamant ; l'écoute chétive des âmes a peine sensible a la grandeur de leur sentiments ne captait plus les plaintes des souffrances a remédier; fouine évidemment avait fini par renoncer a son journal de bord ; les repères absents ne laissaient que peut de trace du voyage qu'ils faisaient a travers les récits possibles du supposé existant; il aurait bien aimer décrire le chant mythique des sibylles mais le silence même de la langue regagnant ses pénates et retrouvant son essence dissociée, bouter hors jeu la description ; fouine senti alors physiquement son cœur s'enrichir d'un secret; les mots en lui, voulaient renverser le monde parce que l'essence de la langue y était cachée comme une âme, craintive, hagarde, égarée mais gagnée ; rien n’était plus fascinant a ces yeux que ce spectacle actif de la beauté ou la langue se brise contre l'indescriptible, offre l’âme a elle-même et la révèle plongée dans un bain de merveilles que la syntaxe trop humaine, ne peut exprimer ; ce ciel qui pénètre physiquement le corps en le déchirant de douleur est le ciel de la parole qui n'a pas jaillit du cœur de l'homme et le crée en lui offrant aussi toute le compréhension nécessaire ; fouine ne pouvait refouler l'interrogation qui le rongeait depuis sa naissance comme s'il avait été habité depuis toujours par la parole sans le savoir, sans pouvoir même le comprendre puisque dans l'ordre purement humain, ce sont les choses qui explique la parole ; il l'a laissa donc éclater en lui comme une bulle informatique qui renversé pour elle-même, l'ordre établi derrière lequel se cachait le gouffre d'une profondeur infinie de réflexion, ou les synapses suspendus dans l'espace temps abstrait, retourner le cadavre de chair en une pointe d'esprit.