07/07/2016
La valeur du premier né
Alexis Duque
Quand il a fini, Pix rentre chez lui et retrouve les dimensions classiques de l'original ; l'œuf de verre qu'il habite, au foyer de la famille proche du front de mer, lorgne par la mousse ocre des routes, sur l'onde qui restitue au milligramme pres le poids infime des systèmes de buées satellitaire tournant autour de Jupiter ; sa cuisine s'adosse a la ville de Syène, qui à midi, le jour du solstice d'été, ressuscite le soleil qui saturne le fond des puits ; des 510 millions de km² qui recouvre l’enveloppe terrestre d'une infinie variétés de matière, de textures et de vie, il ne connaît presque rien, sinon le gouffre nocturne qu'il peuple de quelques universaux prétendument vu partout ou l'imagination a cesser de fonctionner, ou l'esprit repose dans les limbes de son propre suicide, et ou il est impossible de savoir ce qu'il sait pourtant, a savoir, qu'a l'endroit même ou il se trouve quand il se lave les mains au lavabo, seiko, de l'autre coté de la terre, fait ses courses en actionnant ses nerfs que la même nuit mêlé de jour électrise entre eux; il sait, sans savoir exactement qu'habiter la demeure c'est marcher a l'envers, comme s'il marchait sur la plante des pieds l'un de l'autre, ayant dépassé les paradoxes amoureux du SM, libre d'avoir subvertie la domination et la soumission, libre de ne plus savoir lequel imite l'autre ; un agrégat de fer et de roche, une chaleur extrême, les sépare comme deux ombres jumelles qu'un puissant champs de force distingue; 46km et 271 mètre de pierre d'achoppement, les élance et les sépare l'un de l'autre ; a peine le noyau aura t-il fini de fondre que c'est a travers la matière devenu entièrement translucide qu'il se rencontreront ; mais Pix a la patience de l’inuit qui regarde fondre les glaciers dans des fontaines d'eau gelées, l'idée de la fonte achevée, l'idée de la révélation d'une matière égale en tout point a l'esprit, et la lumière l’être connu de toute chose, l'essence révélée le soutient dans sa quête de l’étincelle illuminée ; après cela, son fauteuil a moustache le soulage de ses peines ; et il s’endort sans crainte, toutes les portes et les fenêtres du manoir offertes au vent tombé.
Au matin l'oasis atomique se pare de son diamêtre ésotérique, et la magie recommence parce que la veille tout fut accompli ; pas de sommeil tant que la strophe n'est pas parfaite, mais la vigie du sourire sur la trappe, pas de sommeil tant que l’attrape n'a pas souri ! alors il œuvre, il se jette éperdument dans le travail, dans une débauche de document, de notes de réflexion, de pensées qui alimente la densification du travail ; au lieu de s’alléger, il devient lourd de trop connaître, de trop connaître sans reconnaître, reconnaître qu'il a tort de prétende connaître devant celui la seul qui connaît toute la vérité ; il s’abîme non dans la souffrance, mais dans le travail, il danse dans la matière, se roule sous les étoiles, s'essuie le front avec une manche d'eau, il brise la langue de l’étant pour en venir a la langue de l'être, ou il devient conscient de répondre a son Appel.
Tant que le silence n'a pas dit oui, tant que le dernier clap identique au premier n'a pas claqué des dents, tant que la vie n'est pas entièrement l'expression d'un choix, tant que l'esprit n'est que crane, il œuvre, solitaire ressort d'une gorge de pierre, souple comme une vallée raclant le son coagulé de ses courants d'air ruisselant; le verbe échappé, peut-être se pend a la note du pin surplombant le cratère qui lui souffle au visage l'eau sulfureuse du chemin de lumière ; la poussière des poussières roule dans de sublunaire vertige de la langue vive du crapau, la laisse pend hors de la bandoulière, des marque de l'effroi écorche la mer de la tranquillité ; ces vantaux râlent quand de sombres nuées les écartent et laissent s’échapper la molène néfaste, et le déclin du soleil étale.
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04/07/2016
Antitanic
Simon Stalenhag
Autour d'eux c'est minuit d'électricité ; ils dorment dans le fond baptismal d'une eau d'écran, qu'une vasque en forme de stade embobine autour de la lie ou la parole doit tomber ; c'est prévu de longue date, puisque la veille le sort en a était jeté, la coupe assiégée de béton armé, boue d'une foule expectative face au couperet du choix, vivant objectivement la suspension cathartique du sens, forcement vouée a la panique de la contradiction, et a l’émeute ou l’éclatement violent des dispersions chaotiques; il est brun, son nom est Pix; il occupe le siège d’Anubis dans l'aile nord du cyclium arcadium ; il se lève avant la fin du match ; le parfum de l’oxygène artificiel que produit le gazon génétiquement modifié le surprend et l'accompagne jusqu'à ce qu'il passe les fentes de Young et ressorte par la billetterie de l'échappée libre: le tympan de céramique magnétique qui repose sur des anneaux d'airain jette a la campagne muselée, l'impulsion magnétique d'une rumeur d'une heure et demie par office; la perfection inégalée des instruments de transmission répercutent le tumulte par les moyens invisible, d'un corps si proche de la pulsion qu'on le dirait non plus automatique, mais répliques d'un organe vivant ; l'empreinte de Babel reste longtemps gravée en lui, comme un chant chaotique, la rumeur du mélange de toutes les langues du monde mise a jour par le renversement anthropologique du principe grec de la mécanique quantique ; en traversant la zone bitumineuse qui s’étend tout autour du temple sportif il croise un fox terrier sceptique, deux poussoirs cloutés et un diapason de bulova boulonné ; quand il atteins la bonne distance, la rumeur est égale au silence, il enclenche l'enregistrement et attend la stupeur qui précède le cri, et qui suspend a rien, le monde et sa réalité décrite par l’incohérence des formules qui précédent le silence du jugement, les mouvements d'horlogerie désaxant le principe même de la composition du moment ou le sens est objectivement tenu en une suspension ; le méta-stade bruisse, se précipite dans son mouvement comme une mélodie qui se redouble, les commentaires afflux au carré puis au cube et quand la fraction atteins une somme colossale, quand le précipité de subjectivité c'est bien aggloméré contre la doxa, et que voyant le chat de Schrödinger en face, en une fraction de seconde, toutes les voix volent en éclat, le stade fait silence, puis se brise, et exulte des cris généraux qui subsument Babel sous le logos de la pâleur de mœurs ; les roues ensuite reprennent leur friction ordinaire, graissées, par ce jus de folie, les dents qui grinçaient se desserrent, les bouches s'ouvre et du sépulcre sort, entre les cercles dentelées, l’évanescente fragrance du bourrage de crane satellisé ; les paraboles publicitaire reprennent possession de l'espace vide et infini du silence d’où provient la parole, et, devenu sourd, chacun reprend sa place dans la production des acouphènes géants, bredouillant l'ordre de consommer ; les politiciens n'ont pas même besoin d'ouvrir la bouche, le sport est leur allié, il réifie la bouilli subjective en refoulant au parsec la nausée qui donne l'illusion du tout renouvelé; le score redresse la flèche des courbes statistique indiquant la moyenne du rythme cardio-vasculaire de survie; mais en cliquetant sous les crans balisés, Pix s'interroge et doute : les souffrances ont elles atteins leur disparition convoitée? Ont-elles réellement consommé le siècle? L’égoïsme bien connu des crémaillères est-il redressé, d'avoir entre-aperçu l'angoissante réalité du suspend ? L'insignifiance a t-elle marqué d'humilité la langue des sceaux ? Le temps est il mort pour l'instant ? Comment les crans retraceront ils les plans de la comète si la parole a disparue dans son avènement, si elle n’était qu'un événement ?
La propriété caractéristique de la bobine, est son opposition à la variation du courant dans ses spires. Wikipédia
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03/07/2016
Psychotronc
marc dailly
La recherche doit s’approprier les matériaux dans les détails, elle doit analyser les différentes formes de son développement et en retracer l’articulation intérieure. Ce n’est qu’une fois que ce travail a été mené à bien que le mouvement réel peut être exposé de manière convenable. Si cela marche, si la vie du matériel se présente de manière idéalement réfléchie, on peut croire alors qu’on a affaire à une construction a priori.
Benjamin
C’était le mois mendiant l'aube de la trentième part du schématisme divin, si je me souviens bien ; j'arpentais au hasard les degrés de la fortification de la mémoire matinale qui créa le monde quand, sans y penser je passais devant le temple recouvert d’écorce cambrienne faite des songes du lézard; au loin face a lui, la faille qu'il renifle, dans une grande poche de vide, renouait les connexions, et je vis le zodiaque recracher des constellations froides, les câbles osmotique des saillies de géraniums qui sont comme le dit Strabon dans son histoire des empires francs, l'aune des filaments; on a beaucoup écrit et décrit leur souple strates magnétiques mêlés a celles d'impénétrables arums; mais le fondement de la magie, le boréal toujours échappe aux recensions ; seuls, les yeux qui les ont vu peuvent en parler, les poètes les plus rares qui mettent en mot la lumière, ont su en représenter tous les geste et en rendre la mémoire impérissable; ils ont su par ignorance, la décrocher de ses apparences et la déposer au cœur fidèle a ce qu'elle est : racines de lumière qui effilochent la trame d’éclair statique ; debout sur le parvis, regardant dans la même direction que moi, le Sapience me dit sans bouger : vois-tu les nuées de rouages sans tension... ? aussitôt sa voix m’éveilla, je me retournais, et il fit nuit le temps que je l’aperçoive qui inspirait le gaz visqueux du ciel hypertenseur a grands coup de pinceau sec sur l'horizon ; pourquoi l'herbe est elle silencieuse même caressée par le vent ? Parce que ce qui erre, sous son voile, n'est audible qu'au hasard d'un silence déchirant, ou le gémissement du fondement s'approche des lisières de l'être ou cogne et résonne contre la corne invisible de l'arc bleu bandant le graphème des ronces; les rejetons du manque d'air, sur la paille, alvéoles couchées, grappillent de la nuit l'enflure des charges explosives inférant la question ; l’œuvre que le marchands confie au voyage, tremble au crépuscule avant de se retourner, avant que l’éclat du délit n'inonde la nuit de forme qu'aucun vocable ne peut exprimer ; le Sapience pâlit puis, son visage s'efface, il perd une a une toute ses couleurs, plonge dans l'essence de la nuit qui est le fond d'absence, la voie négative de la suppression de tous les prédicats qui posent la question, lui donne la dimension de l'air et des prédictions lues a même les nues que chaque paysans connaît quand en son insouciance absolue, fruit le plus haut du plus intense travail, il touche pour salaire de ses tribulation, la merveille qui précède tout et qui le suit.
La cathédrale a pas d'heure, ressemblait étrangement a un indéfinissable archétype, il semblait qu'elle n’était plus un monument de pierre taillées et de mortier, mais qu'elle se mit a penser, et a tous le moins qu'elle faisait penser a quelque chose d’indéfinissable qui chavirait radicalement dans le fantasme ; ces colonnes alors se renversaient comme le regard brisé d'un dieu nullement insensible exhale comme son dernier souffle impuissant a atteindre l'horreur; un mur de regard aussi large que l'horizon remontait des quatre points cardinaux ; et de cette terre méthodique, pellucide, qui tremblait, pie s’en détachaient comme une vague mesure prise sur le sulfure bleuté de la magie ; le bâtiment avait était construit sur la terre fertile des contes aux riches côtes escarpés ; l'importance du relief était le premier soucis des navigateurs de bordures ; et les trésors de pacotille n’était rien comparé a la plénitude du désir qu'atteint la Parole ; par toutes les eaux recherchées, son esprit étincelle plus violemment qu'un soleil le marin de tous les ports, elle agrégeait certains jours, jusqu’à plusieurs nuances de chromes dans les bleues, une délicieuse odeur de peurs consommées, brûlées tel le fruit d'une judicieuse erreur de fleurs et d'encens. « C'est ici, lança, Phobos en se redressant après avoir tracer une grande croix sur le sol, entre être et paraître qu'il faut creuser le savoir, le plomb de l'abstraction évide la cohérence de la matière, c'est ici qu'il faut creuser jusqu'à la joie dernière, offerte en don ultime, en salut, ou le cône de lumière absorbe la pyramide d'ombre ; ici , d'anciens chants furieux gardent le seuil des enfers, aucun être ne né sans que la somme des terreur ne soit réduite a rien ; voit l'arche d'univers ne porte aucun nom du boyau par ou passe le vent vierge de traces.
Dans un cyclotron, les particules placées dans un champ magnétique suivent une trajectoire en forme de spirale et sont accélérées par un champ électrique alternatif. Wikipedia
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