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30/06/2016

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Yuri Shwedoff

 

Le silence de la sensation apparaît en dehors du sens et du non-sens.

boris wolowiec

     Trois cloches rapiécées préludes le coup ; « jamais plus je ne monterais d'insecte géant aux ancillaires si drue et aussi lisse que les joncs d’écailles qui ornent le chef des caïmans sellés; je me suis assoupie au piano, et ma pensée s’évase maintenant, entre un socle de bière fuselé et un ciel couvert ; le train, perce la poussière d'une limpidité qui franchie les grandes étendues désertiques des plaines a la vitesse d'une pensée tressaillant entre deux nefs qui s'enroule enfin autour de la masse infinie du vide avant de disparaître derrière chaque atome d'un poids spécifique et indéterminé ; aucun n'est vue comme le plomb des fils du regard clair lancé a travers opacité du miroir qui révèle son armature : les galets que le temps, ôte au hasard, et a disposé pour que le balancement soulève les paupières ; pour que quelqu'un puisse deviner et voir la mer.... mais voyant son squelette émergeant de la nuit, l'imagination du feu devient chair, texte gnostique de la connaissance collaborative du temps, il imagine son contraire, ce qui lui manque, et cette douleur du désir est déjà l'esprit de la rencontre et l’épiderme des gréves; la bouche de métro naufragée semble cracher des noyau de roche polis par le cours des civilisations, elles-même tellement usé qu'aucun de ces gestes ne dérange plus jamais la poussière incrustée du lustre étouffé par les osselets en bois; l'allée de cactus fait le tour du jardin et recouvre de nopal l'asymptote du joyaux déshydraté; il n'y a qu'un seul monde qui aurait du être impossible, dit le cristal du pin sous la lune, une seule chose, répond le rocher, n'aurait jamais du exister, et vous et vous seul savez de quoi il s'agit ! le silence a posé son nom sur cette chose pour la signifier, la designer adéquatement comme ce qui nous perce sans pitié et désigne, paradoxalement l'amour auquel nous serrons tous raccrochés ; c'est qu'a affronter ce silence, ce blanc, on risque un terrible renversement, un coup de soleil sur la tache aveugle, une sacré periagogé de la nuque!! mais qu'est ce qui nous retient de la chercher et de la comprendre comme un signe, un phénomène inversé, vers ce qui doit être tout le contraire, la réalité éternelle d'une excellente raison …. la réalité d'un don, qui, sans l’interférence de sa contradiction apparente en tout point, est réduit a la seule réalité de l’espérance absurde et qui ne tient a rien, indique par les souffrances et les tribulations, qu'une bonne raison de ne croire jamais a la victoire d'un mal existe, mais qu'elle est le secret d'un dieu vengeur.... un damassé de croix de guerre passa sous ses yeux limpide qui scrutaient le complot de l'esprit ourdit contre lui-même, par lui-même mais qui l'ignorait quoique penché sur des carte nautile ou il apercevait les traces d'un immémorial vers; l'air des paravents corinthiens, des bariolages damassés de la croix de guerre, des foulons de bercelonnette, des paquets de métro, de rucher sur sa vie.

 

 

29/06/2016

Le 60e degrés du solitaire

 

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Jaroslaw Jasnikowski

 

 

Les choses surgissent au jour la chute.

Boris Wolowiec

 

 

 


     Clotho lâche contre l'Incalculé le Taureau céleste qui le rate mais défonce les décans du zodiaque et flingue les margelles cendrées au sabot de cent-vingt; le lait de lune ruisselle de l'astre crevé vers l'extrémité de l'Olympe ou Clotho empoigne les rayons de la constance téléologique en pleine mutation monstrueuse ; une goutte de mercure mêle la mer au soleil a l'instant ou le taureau décapité abreuve de son sang, les coursiers haletants au sein des ondes ; tout à coup, les vapeurs de son corps s'exhalent et forment une couronne de silence qui entoure les âpres sommets des monts dénudés et muets de Scyros déployant son cône exemplaire depuis son propre horizon. Le héros, fils de Laërte entre par la porte de l’être et déploie, pour y aborder, le destin de toutes ses voiles; mais la ténèbre solide qui emplit l'outre de bure, l'attend, faux en main, a la borne du vrai néant qu'il cogne de son front et qui, quoique non-être, n'en n'est pas moins réelle que l'arche cyclique des flots, qui engouffre les rames fantomatiques autant que siffle dans l’écume, le souffle languissant du Néon.

 

     La poudre des saules qu'une aile secoue et l'on aperçoit le temple de Pallas, conductrice de cette électricité de garage ; Ulysse boit l'eau pure des larmes d'errance aux sources de Diomède qui les offre a la mésange huppée. Alors le plus présent des héros, au fond de cet œil d'eau sans corne, sort de l’épaisse foret ; il s’appuie sur cette terre hospitalière sur laquelle glisse les constellations de plisse et le navire qui est la mer proche du gouffre ou la lumière se redresse et se lève en un tout sans obscurité; son regard merveilleux l'a scruter et sa bouche dit l'informulable aisance.

     La douche chute du rideau garde le bourg du curetage en relief, la mémoire panée du torchon renfermant le levain ; le pain les a califourchés comme poussière sous les restes du tapis, le reliefs du fronton a roucoulé, et annonce aux tricotés que des laines grecques, riches, mais ingénues, sont retrouvées dans le fore des nuits de loups affiliés au servage : malgré la faim qui les consume comme des mèches et qui tourmente leurs rêves, ils s’obstinent heureusement, et persévèrent pendant leur mouise a des projets gnostiques plus sévères encore ; ils se sèvrent en rampant, de fleur en dons lancinants a travers les galeries de vers qui donnent l'alarme aux voyageurs inconscients.

 

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28/06/2016

Note

 

L’Europe c'est l’Égypte ancienne, le Nous éclairé, le Noût étoilé, l'Ouest américain, la dernière frontière, le signifié transcendant sans la fuite duquel, sans l'oubli il n'est point d'esprit qui se cherche et se découvre, ni de recherche et de vie dans la langue de l'esprit, l’Europe c'est le peuple dans la voix de chaque aristocrate confondu, c'est le palatin, et le palais d'or des découvertes ou tous sont prince d'une zone pavillonnaire certes, mais ou l'essentiel des substances nécessaire a l'alchimique transsubstantiation sont présent, l’Europe pourrait être autre chose qu’austérité, ce pourrait être au contraire, l’Épiphanie de l'intelligence et du cœur réconciliés par l'infini, c'est les secrets de la nature et la vénération du mystère, c'est le travail de la beauté du fondement, la patience intacte de l'attente, c'est la plante céleste embrassant l'ovaire terrestre des palmiers; les égyptiens de l'antiquité se percevaient microscopiques dans une structure d'une écrasante grandeur, la Grèce se rêvait transport sans mouvement, hormis ceux de la houle de beauté ou chacun fait a son échelle, ce qui lui plaît; l’Europe c'est l'idée d'un projet, celui d'une intégration infinie des individus a un degrés d'esprit et de conscience commune ou le bien absolu est clairement comprit comme n’était pas tout a fait de ce monde sans lui être complètement étranger ; ce projet l'esprit de la marchandise le dénature gravement, et le rend méconnaissable en sa profonde radicalité et originalité de paix terrestre reposant dans le spirituel et inversement, l'idée que c'est la passion qui sculpte les esprits autant que la raison ; la marchandise rogne le plan de cette épiphanie, les racines noétique de l'apparaître de la paix sont arrachées du sol spirituel ou le terrestre trouve sa justification, par les excès marchands, l'exploitation destructrice, l'avidité sans fin du perfectionnement des engins d'exploitations a seule fin d'en produire de plus monstrueux encore, l'inintelligence de la bêtise corrompe macroscopiquement le projet infini de la liberté, de l'amour et de la vie (pour un français, cette intégration de son pays a une unité supérieure, signifie quelque chose comme le passage de la liberté, égalité, fraternité, plutôt symbolique, a quelque chose de plus humain, réellement moins abstrait); au fond l’Europe devrait être un guide spirituel qui donne la direction d'une intelligence de ses fins, une justification au sacrifice sur l'identité immobile qui accompagne l’intégration ; or cette justification manque parce qu'elle est invisible au yeux des autochtones qui ont des lors davantage l'impression de faire partie d'un décors de film auquel il ne participent pas que celle d'acteur du projet sans fin, d'instrument inutile et volontaire de la tâche individuelle et collective qui est de rendre grâce de la raison, d’étendre les lumières de la répétition, les lumières du souvenirs éternel qui se prépare, et de bâtir autours de ce feu de joie.