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31/08/2016

Note

Depuis quand le Califat est-il nécessaire aux musulmans pour être sauver? Depuis quand la politique doit elle remplacer la foi qui sauve, dans le cœur du bédouin ? Son soucis n'est -il pas toujours le même ? D'être sauver de l'enfer ? Ce soucis n'est-il pas exactement le même pour tous les croyants ? Y a t-il une religion qui dise autre chose que : l'individu est sauvé par la foi ? Depuis quand l’instauration d'un régime politique particulier doit il supplanter le redoublement du geste du Père de tous les croyants ? Depuis quand a t-on besoin d'une condition politique particulière pour croire? Ou bien n'est-ce plus aujourd'hui comme au premier temps d’Abraham, la foi qui sauve ? Qu'est-ce qui a changer entre-temps ? Dieu ? Il est immuable, les lois humaines ? elles vont et viennent au grès du temps, le cœur du croyant ? Peut-être, peut-être qu'une autre évidence a supplanté celle de la foi, peut-être que l'instrumentalisation de la foi commence quand il semble (faussement) au croyant que son salut dépend de conditions politiques particulières? Depuis quand la foi ne fait elle plus du croyant un hors-la-loi ? Depuis quand ressent on le besoin d'un parlement pour faire ses ablutions, pour prier, adorer dieu et faire miséricorde? La politique jette un voile sur l'intelligence de la foi, elle jette le croyant dans le dédale des instances dialectiques intermédiaires et lui fait perdre le sens de la foi et les ressources toujours disponibles de son moyen quelque soit le visage des empires; sans but son amour de la transcendance lui semble alors devoir prendre les traits d'un État. Depuis quand la loi de dieu qui doit régner sur la vie du croyant est-elle sortie du cœur du croyant pour s'investir dans des institutions toujours douteuses, toujours instrumentalisées a d'autre fins que le salut personnel, la droiture devant dieu et la pureté du cœur? Est-ce la laïcité qui interdit au croyant d'avoir la foi, ou bien le désir pernicieux et illusoire de croire en la nécessité d'un régime politique particulier qui se substituerais a la foi et qui s'infiltrant dans l’éthique en trouble la lucidité éternelle que la laïcité ne fait que supposer vierge en chacun? Depuis quand la religion sans intermédiaire se soucis t-elle d'un état intercesseur ? Pourquoi les musulmans qui sont incapable de s'auto-représenter religieusement dans une démocratie comme la France le seraient mieux dans un Califat qui n'ajouterait rien a ce qu'ils font déjà, puisqu'ils peuvent déjà vivre dans la laïcité (qui est la possibilité de toutes les lois) pleinement leur foi comme les autres ?

 

27/08/2016

Le ligament de la fosse

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alicia martin lopez

 

     Elle est allongée dans l'herbe hébétée des draps plein de jardins et de venins; sa chevelure sarrasine vole encore au-dessus de sa tête, et ondule sur la surface de sa peau extraordinairement incolore ; la silhouettes des falaises qui embrassent la mer, bourdonnent, limpide comme un gaz ; les voitures isolés roulent librement, sur l'extension du remblais qui ne soutint la bulle qu'un instant, et qui maintenant ruisselle son goudron jusqu'aux pieds des huttes de limaille recouvert de peintures publique ; a l'ombre des grandes surfaces, les totems héraldiques réapparaissent ; la mort lave le sens illégitime des choses, et illumine de fleurs le ton crème de sa robe d'été ; pieds nus elle s'enfonce jusqu'au cheville dans les mots sans fond ; pots de fleurs en main, elle sème et égraine la litanie perpétuelle de son cœur, le souci permanent et unique d'aimer, sur le grand vide de ses pensées ; elle insémine l'insouciance d'un refrain qui lui tient le cœur, et pose sur l'air le doux chant qu'elle respire ; la solidité de ses mots n'a de comparable que la vacuité en laquelle ils s'inscrivent ; c'est les premier fondements, les modestes miettes de son sacrifice, les première cendre de sa combustion, qu'elle dépose dans l'avenir comme le sable du sentier; le verbe qui la précède l'appel a transparaître, et aussitôt elle ignore toute émotions fragmentées ; elle sait que pour aimer il faut plonger dans l'oubli les plans de la perspective qui ramène a la présence de l’être justifié, la présence de l'être dis, et elle sait faire le grand écart entre les baies vitré de la supérette et les vague millénaires de la plage non-climatisée ; elle l'embrasse quand coulent de ses veines les salades achetées au marché ; et le soir la lumière tombe en elle toute transformée ; la sincérité invisible lie chaque nerf au muscle de l'intelligence; en elle la passion trouve a qui parler ; et chaque sacrifice qu'elle fait pour son désir, chaque oubli de quoique se soit qui la mène a la réalité de l »insouciance laisse comme une brûlure lumineuse, un cri et un rire silencieux et calme aux fond de ses yeux ; et déjà elle sait que son voyage s’achèvera quand il n'y aura plus rien a regretter ; et que par amour l'existence aura été justifier a un point qu'elle imagine parfait et merveilleux ; une vie pleine d'enfants, de rire et d'amour sans limite temporelle imposé ; au matin elle baigne dans l'oubli du monde, et nage dans la certitude d'aimer ; tout lui est repère tout lui est familièrement étranger ; les palmiers par la fenêtres tendrement la chahutent, puis la regardent dormir et la veillent ; leurs longues cordent descendent de la lune qu'ils soulèvent comme les mèches de l'or caché des Incas, les colonnes du temples portant le binocle sur quelque astronomique vision de l'atome ; quel fabuleux spectacle ! Chaque détails de sa vie n'aura était qu'une partie de cet unique amour dont parlent l'atome qui imprima la face de l'invisible sur la surface lunaire ; a midi elle surprend la mite des tapis, sa voisine, qui s'active autour des vérins gigantesques, d'une plante non-identifiée sous laquelle chaque vie semble justifier l'autre; la mécanique panique des invariants de la génération aussitôt pèle en elle la pierre du rejet, et dégage des degrés superficiels des impressions, la couche profonde de l'intime qui relie toutes choses entre elles ; elle ferme les yeux sur la chaleur de cette pensée, son cœur s'embrasse comme une paille volubile ; et sous le plis des paupières elle garde, serré, les choses fraternelles enfouies sous l’inhumanité factice; et puis vient l'aube ancillaire ; l’huître dilue l'huile des nuit qui coule des rives auriculaires aux fanes des papyrus; et son cœur qui peu a peu se fane ouvre ses pensés a ceux qui chassés et en exile vivent dans un monde incomplet, et toutes ces vies fracturés, loin de les oublier, elle s'en rappel et en fait la sève du sequoia lucide qui prés du chandelier électrique, égare le voyageur des mires.

      La surface encore bordée de houle programme les lichens orange et bleue qui couvrent les visages des cyclistes ; ils apparaissent dans le temps a heure fixe et selon des angle bien précis de la lumière identique a celle du marbre dans le hall ou Pablo la croise et lui reproche son accent qu'elle lui promet de corriger, puisque chaque détails compte dans l’écriture d'une vie, dans le souffle qui doit l'emporter ; c'est une histoire dont elle a entendu dire qu'elle pouvait compter dessus, qu'elle permettait de déplacer des montagnes, de nourrir les affamés, et d'entrer aux cieux de l'amour ; l'essieu du livre encore aujourd'hui l’impressionne, il ne prend aucune ride malgré la brûlure sous l'azur naturel du ténor des occupants ; en naviguant sur le songe elle rejoindra la ville que la carte des régions décrits comme une liberté pourvus de structure, un mouvement.

 

25/08/2016

Plumier fantôme

 

    

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Eric Fabbro

 

 

     C’était avant le signe, avant l'halogénation de la bignole, quand la grande vacuité première, la tombe recouverte d'eau que rien ne bordait, glissait déjà de l’abîme ; c’était l'ombre totémique du signe baignant encore dans la nuit du véridique insignifiant ; c’était avant le souvenir, avant la terre, avant que le souvenir ne sorte de la terre ou elle tombe et que les poches de viande ne se rassemblent en amas cellulaires sur les grandes plaines de l'omniscient ; c’était avant les cartes du vent, avant qu'ils ne poussent des plumes aux roches et que les oiseaux ne planent sur la présence placentaire des grandes forets de gouffres et de cimes quantiques bordées de lacunes ; c’était l'avant feu, le mauve de la veille, quand la lune n’était encore qu'une étincelle de faim, avant que les quais ne rejettent a la mer les bateaux, et que le rideau ne bouge et que la scène qu'on imaginait vide, ne se soit révélé pleine de morts vivant qui nous attendent, c’était avant le ressouvenir des disparues quand mort nous les croyons déjà vivant, c’était après qu'ils aient cessé d'être derrière nous, quand la tombe grande ouverte laisse entièrement passer le jour ou a chaque instant l’être sincère et fidèlement joint le début a son terme ; la douleur un moment se tait, la souffrance un instant infinie, disparaît ; c’était après la thésaurisation de l'intelligence écran, quand l'homme marchait encore a reculons, l'avenir indéterminé comme un lourd fardeau sur le dos, c’était juste avant qu'il ne se retourne et laisse le jour le dépouiller ; avant que la main du paysan ne s'appuie sur le grain qui pousse, quand l'homme portait encore le temps comme un lourd fardeau sur son dos, errant sans finalité parce que toutes étaient de cette nature eschatologiques a laquelle ils ne voulaient plus croire, lui préférant l'argent; c’était après que l'argent ait tué l'esprit et qu'a nouveau le monde fut né ; avant que la science ne se déplace, et ne brise la pierre ; et que l'effroi, de moi a Lui, ne transforme ma crainte en science ; c’était le jour ou l'origine éclaire la fin, le jour ou tout est traversé de la vaste biffure du destin, quand les cloches volaient au grand courant d'air en déplaçant l'Un devenu inaccessible immédiatement dans le temps ; l’âme fondu chérie alors sa carne et descendit sur terre le long de sa brûlure ; elle y éprouva ce que la science contemple sans voile ; elle éprouva par représentations interposés, chair a chose en décalque, ce qu'on son âme, elle désirait vraiment et voulait contempler éternellement dans son absolu simplicité; ses dessins les ailes brûlées descendirent dans l’âtre comme des pages de l'automne qui disparaissait dans le peu que nous avions alors de revoir le jour ; l'espoir plus court que le retour des saisons resplendissait dans le lointain, comme un cercle de feu rappelant aussi que la parole était la transcendance qui comprend les êtres de chairs mieux qu'ils ne se comprennent eux-mêmes ; poils et plumes nimbés de ce pouvoir de négligence qui illumine aussi les âmes désorientées, on coupait alors les cheveux aux points cardinaux ; et les poussières pouvaient rejouer la scène de leur création, passer outre leur fiction par manque d'imagination pour réaliser et comprendre sans révélation; l’écriture cosmique en son premier traits fit du monde, le miroir intelligible de sa joie, celle qui rendait plausible a un point extravagant la réalité achevé d'un homme composé tout pareillement que le commun des mortel mais jouant de la vie sur ces nerfs comme d'un instrument ; et la chair vit le jour sur le tour du potier, sans comprendre qu'elle était compréhensible a Sa lumière, décomposable dans sa vue, et visible dans l'absolution ; les miroirs marécageux mêlés de jonc enfonçaient leur boue dans le vase d'azur, et la ou la terre finissait, il n'y avait plus que des lèvres qui sur tous les rivages parlaient la même langue ; les premiers mots de cette musique sont fait de ce silence ou se reproduit amoureusement la chair dans le miroir des signifiants.

 

 

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