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10/04/2014

Où étais-tu quand je fondais la terre? (encours)

La suite sans fin des conséquences de l'interdit courrait comme un fleuve noire sous chaque mots que les hommes du village échangées pour se donner le change; mais le coeur n'y été pas ou plutôt il s'était a jamais dissocié de leur conscience, reclus en quelque informulable abstention lévitant dans les limbes infra-linguistique, dans les caves d'un monde nouvellement concentrationnaire, plus étroit et mince que le précédent, ou les livres humain deviennent fragile comme du papier que la mine de plomb démesuré des rigueur de la loi déchire sans rien y inscrire; nulle part on ne le sentait plus battre ni faire aucun mouvement comme avant quand il devait bouillir l'esprit pour alimenter la reconnaissance des êtres tous différents; la vie du village après l'horreur fut bouleversée par une rigueur stéréotypé qui suppléa tous les échanges spontané; les femmes furent prisent de perte de sang continuelles, les hommes plongèrent dans l'uniforme trivial des sans reproche et tout devint mécanique huilant les faux semblants; ce qui ne manqua pas d'imposer sa marque sur leur visage souriant étrangement, inquiet sans l'être vraiment, et avec le temps, un limon noir se déposa au fond de leurs traits autrefois saillants qui les fit tous ressemblant, partageant le même air débonnaire, a la fois comblés et fuyant. C'est a cette époque qu'une nappe de brume se leva du fleuve et se posa sur le village en le brouillant comme une vapeur d'essence, pour ne plus le quitter; avec elle un grand nombre de crocodiles et de grenouilles en cortège qui semblaient presque concerté, rampèrent des rives et encerclèrent les maisons, les visitant une a une ils envahirent librement tout le bourg et ne le quittèrent plus ni de jour ni de nuit; heureusement l'argent qui avait été le vrai motif des massacres, été là pour les distraire. Les entrailles qui avaient cesser de travailler les habitants se mirent a croasser des chants de vase nauséeuses qui pouvaient faire froids dans le dos; jamais plus la lune ne sculpta l'harmonieux reliefs des purs contours du vide les nuits cristalline du froid hivers qui mange les roses de givres; a travers la brume permanente le ciel évidée tomba aveugle en peau morte de lumière sur la carapace des inpénétrables créatures, taupe et chauve sourie pullulèrent et envahirent les branches des arbres alentours d'une poix noire et brillante comme un diamant a l'éclat rentré; le village se figea, se cristallisa comme une mine de coke fluide s'immobilise dans son propre tourbillon. Il n'y avait plus rien de sérieux, ou plutôt tout l'était devenu, tout avait acquis l'importance de l'appât qui arrache un instant l'ame aux tribulations du doute. Des tics de langage apparurent en bon fonctionnaire des périodes refoulées; on invoquait la toute puissance, on ne cessait de jurer par elle, comme des fruits pressé par le sentiment de dire tout le réel; mais rien ne changea les visions des conséquences infinies du péché auxquels ils restaient aveugles; jusqu'au jour ou un hippopotame entra dans la ville; son cuir épais et ses muscles de fer n'effraya pas les habitants incorruptiblement corrompue; il traversa le village et se coucha sur le puits creusé a même la terre; on ne put le déloger et il était hors de question de le tuer car son cadavre serait tombé dans la source et l'eau aurait été contaminée. Chacun fut pris a la gorge; en chacun comme en tous, la faille entre l'intime angoisse et la manifestation publique de soi pris des dimensions insoupçonné; la richesse commune devenant rare les insensées se déchirèrent a nouveaux et la différence qu'il avait voulu exterminer repris, bien malgré eux, des couleurs, si vives qu'ils durent, s'y reconnaître. Un beau matin l'hippopotame se mit a parler: ou étais tu quand je fus créer?Où étais-tu quand je fondais la terre? Dis-le, si tu as de l'intelligence. La brume se leva, et a nouveau la lumière du mystère circula entre les poumons différents et chacun put respirer librement.

 

note

Le temps anonyme de l'intérêt, le désert, la poussière des murs sous les bombardements psychologiques de l'ennuie guerrier la gâchette facile des entrailles sculptées au gros calibre la lumière suspendue a l'ombre d'un clou t'apparaît dans le relief de la pure intériorité comme un gant de chair retourné montant les parois d'une caverne, l'image renversée redonne une intuition de la lumière tel qu'elle est en elle-même, tel qu'elle peut tout.

09/04/2014

Remarque.

 Voilà que l'homme est devenu comme un dieu, pour ce qui est de savoir ce qui est bon ou mauvais. Il faut l'empêcher maintenant d'atteindre aussi l'arbre de la vie ; s'il en mangeait les fruits, il vivrait indéfiniment.

 

 

Des que tu as su parler, tout ton être a été mis a nu, toute part d'ombre en toi a été réduite a néant, tu n'as plus eut de lieu ou te cacher, tu étais pris et dénudé de toutes tes intentions révélées; tu frissonnas de ton propre néant, craignant Dieu, et c'est peut-être ce qui te sauvera; car la première des intentions que tu n'as pas refoulé et qui entraîna ta perte, il te faut la déconstruire maintenant, bien qu'elle fut le désir de connaître, au sens ou on le dit d'une femme qu'elle est connu de son amant, et c'est ce qui rend la chose possible de se défaire pathétiquement d'une connaissance qu'on peut vouloir mais qu'on ne saurait acquerrir,  et qu'on n'aurait pas due avoir du faux éclat de la distinction entre le bien et le mal qui déchire la sensibilité de l'être en dieu en supprimant au vivant son image dans les reflets du monde ou il avait acquis pour l'éternité la certitude d'une certaine position historique liée a la relecture infiniment possible de la vérité quand il est exhaussé de l'immonde en esprit.  La parole s'est enflée de confusion, le monde est aussitôt devenu marchand, ses richesses exposées a l'indifférence étale mais la lumière est restée la même. Maintenant c'est toi qui doit changer et vivre des conséquences de ton péché pour entrer dans la lumière.

 

 

C'est la connaissance qui rattache notre être au monde, alors qu'en réalité nous avons l'être et le mouvement en dieu, et c'est cette disparité qui nous rend l'existence insupportable, de ne pas savoir rendre au monde ce qui lui appartient et ainsi nous reconnaître vraiment dans notre altérité transcendante ou malgré tout nous sommes encore entièrement nous même mais incapable de vivre dans le commun péché des hommes. Si je lie Hamlet en pensant a Bouvard et Peccuchet, c'est que mon esprit est défais qu'il n'est pas a ce qu'il fait a ce qu'il dit; si j'interprète, pareillement mon être en dieu, qui est pure sensibilité spirituelle comme un être au monde qui doit y resté, je ne suis ni l'un ni l'autre, c'est a peine si j'existe, aussi je n'ai plus qu'une idée me débarrasser de cette existence navrée.