03/04/2014
Ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère.(en cours)
Juste avant la dernière guerre j'avais ouvert boulevard wagram une modeste boutique de fleur ou il n'y avait de fleur a vendre que le nom sur l'enseigne qui ne l'était pas; les fleurs sont comme les pensées, plus elles sont esthétiquement laides et complexes et plus elles dégagent du fond de leur monstruosité ce parfum de ravissement qui éveil les sens aux odeurs de sainteté inconnues des meilleurs nez parisien, et offrent des lueurs d'horizon inabordés qui étincellent de mondes inimaginables et engloutis qui sont inconcevables tant, dans notre profond sommeil diurne et journalier, que trop souvent nous confondons avec l'acmé de notre activité sensorielle et consciente, nous sommes faussement convaincu d'être entièrement nous-meme a cause de l'instrumentation sociale de nos faiblesses techniques qui nous habille des apparat d'une puissance fictive que nous n'avons pas sur notre destinée; comme de se croire pensant quand un echeveau d'idées monstrueusement emmelé nous traverse, et que nous croyons sincèrement voir, entendre et comprendre quelque chose de vrai dans un certain rapport a l'être, et que le destin, ironique, nous gifle en pleine gueule et nous rappelle que nous ne pensons jamais qu'a tout un tas de choses inutiles et létales comme de la mort aux rats qui surexcitent seulement la pensée, touille notre angoisse qui comme une mauvaise vigne ne fait plus que du bois et ne porte jamais de fruit. Beaucoup de malheureux qui se croyaient fini ressortaient de ma boutique le sourire du penseur au lèvres, mais aussi perplexe et dubitatif de n'avoir rien acheté hormis le vent des compostions anthropologiques incomplètes de mots chimériques, suggérant le dessein complet de leur encombrement noétique; phrases trop rigoureuses cependant pour être poétique et trop poétique pour être rigoureuses, qui déroutaient d'autant leurs esprits et leurs donnaient souvent envie de me rire au nez ou de me mordre sans ménagement, comme si je n'avais été qu'un vulgaire moqueur, un piètre bouffon semeur de désordre sans conséquence. Ce qu'au fond j'étais, mais allez donc leur faire comprendre la beauté des sueurs froides que la pensée battis par l'art de l'inconséquence art de l'aporie qui retombent en elle-même comme un choeur de voie tragique dans le soufflet des passions ou se forge l'éternel réflexion du coeur conscient de son amour. Même les plus récalcitrants ne pouvaient s'empêcher de penser, quand ils ressortaient de ma boutique leurs bouquets emballé de réflexion semi érudite, que les premiers pas vers l'être conscient étaient fait dans l'absurde et que les premiers mots libérant la pensée captive, sont ceux qui rêvent d'eux même, qui s'emportent au-delà d'eux-même, si loin que parfois ils troublent le sommeil, touchent a la règle de leur propre ingestion lorsqu'ils le confondent avec la veille, et donnent a croire que tout ce qui nous entoure n'est plus que du papier qui colle au pieds comme une glaise ancienne ressuscitée qui gagne du terrain et finie par tout engloutir dans le face a face du sommeil et de la connaissance qu'ils en prenaient tout au coup au réveil quand le coup de canif dans la vieille outre de placenta pensive, éventrait l'aube muette du lourd secret que porte le coeur insensé, et que filtrait pour la première fois une teinte nouvelle, secrètement attendue sans jamais avoir été contemplé avant d'avoir été dite. Il faut dire qu'en bon troubadour, la nature m'avait dotée d'un don très particulier que je mis de nombreuses années a apprivoiser et a manier correctement : je savais viser juste; comme un archer dont la cible était l'intelligence qu'un homme a de lui-même et de l'être en général; et je savais y insérer ce grain de sable qui grippe toute la réflexion et lui impose un mortel moment d'arrêt critique qui est une vraie délectation de révélation et de dépouillement; là était toute ma science innée et acquise; cela ne veut pas dire que jamais je ne me trompais, mais que la plupart du temps, il me suffisait d'échanger quelques mots avec quelqu'un , de lui poser quelques anodines questions, pour qu'une vue de son esprit et des poutres essentielles de l'architecture de sa conception de la vie m'apparaissent comme un clair schéma ou toujours, l'inconscience qui était a vaincre, appelait d'elle-même son argument dialectique sous la forme d'une composition détuilant les faux plafonds qui masquent le ciel, décomposition originale et toujours innovante, taillée sur mesure, des prémices d'une pensée dont je savais que son esprit ne pourrait pas se défaire et qui bientôt attaquerait le dormeur dans le dos sans qu'il puisse jamais s'en laver complètement les mains a moins de trouver ce que son coeur cherchait vraiment. C'était cela être philosophe et pas autre chose, ni autrement.
Des tables en quinconce s'étalaient dans la boutique en guise de présentoirs sur lesquelles des vases de tôle grise comme un ciel normand étaient simplement et sobrement remplis d'eau claire et plate changée quotidiennement. Bien sur il n'y avait aucune fleur, aucune rose et autre orchidée ou crocus mais seulement des étiquettes et des noms calligraphiés a l'ancienne et collé sur les vases; et tout au fond une grande volière blanche et sans porte ou se balançait un buste de Platon.
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Si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
J'ai des yeux, de beaux yeux,
des yeux noirs, des yeux bleus!
Je les vends deux par deux,
achetez-moi mes yeux!
Coppélius « Contes d'Hoffmann »
Au bureau des personnes inexpliquées ou je me représentais un jour que j'étais perdus dans mes mots, le fonctionnaire au teint de cire qui tournait les pages d'un grand registre effacé, me dévisagea avec l'air perplexe et sourcilleux de celui qui cherche un navire au fond de la brume recouvrant l'océan qui lui trotte au plafond, sans savoir s'il l'a révé ou non. « Bonjour monsieur, fis je poliment.... » « Madame! si ça ne vous dérange pas....me coupa t-il aussitôt; et alors que j'allais m'excuser, a nouveau la fonctionnaire de l'administration m'interrompit d'un ton rageur au bord de la colère justifié …. « ....vous savez pas lire....me dit elle en pointant son doigts cerclé d'anneaux et de bague en ivoire et autres ossements sculptés vers une affiche placardé dans mon dos a la manière des poisson d'avril pour enfant.... Je me contorsionnais jusqu'à pouvoir suivre la lecture que l'opératrice de guichet me fit du rappel a la loi. « A l'aimable clientèle de leur constitution, nous rappelons que l'administration n'autorise la consultation du fichiers androgyne des personnes inexpliquées qu'aux heures d'ouverture réglementaire de la clôture des paris ou s'applique la circulaire du 32.13.2666: les serviteurs de l'état seront hommes les jours pair et femme les jours impair. » Le document officiel était paraphé par le double Ministre des jeux, Sa Sainteté, Rienevaplus et son Altesse sérénissime, Faitesvosjeux. La secrétaire de l'administration me certifia que le compendium de loi ainsi dûment paraphé n'était pas une copie et se moqua gentiment de ma naïve insouciance en matière de loi. « Monsieur, monsieur, non mais alors, vous me la copierez deux fois celle là.. » et son regard brilla d'un double slash parfaitement parallèle et anonyme stipulant que le soucis scrupuleux du règne isomorphique de l'égalité la plus stricte s'incarnait chez les fonctionnaires, les meilleurs représentant de la caste civique, jusque dans la moelle de la chair. Aucune déviance topologique non plus dans ce corps de femme androgyne, au sein tres prononcées mais d'une parfaite symétrie; son visage était rond aussi bien que parfaitement carré comme le bout de ses ongles peints. Mais entre ces pupilles en parfaites résonances isomorphiques je ne put m'empêcher de voir surgir un vol de noir corneille qui a une tout autre échelle de jacob nichait dans le tronc creux des platanes noueux dont étaient formés les deux barres parallèles des musculeux gymnastes de la fonction d'état simplifiée. A nouveau je m'excusais et réitérais ma demande relative a la recherche des personnes dont les raisons de vivre avaient disparues, mais comme il s'agissait de ma seconde requête de la journée, la secrétaire de l'administration m'arrêta aussitôt et me renvoya calmement a un rendez-vous ultérieur et a un examen de mes facultés attestant s'il m'etait possible ou pas d'effectuer une telle démarche. J'étais bien avancé.
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02/04/2014
Nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.(en cours)
Le puits sans fond du désir est l'aiguillon qui nous oriente dans le dévoilement des souffrances mortelles qui apprennent de science éternelle, la nature anthropologique des qualités qui nous rattachent de manière plus que vivante a la vérité qui nous libère; le but de l'édification de l'homme sain, la conscience éternelle de soi, la conscience dans sa valeur éternelle, n'est pas de redupliquer directement une certaine anthropologie théologique ou politique montée de toute pièce dans les antichambre d'écrivains, mais d'écarter l'albumine des limbes premières de l'innocence, de l'ignorance qui enfument nos esprits par un coup de foudre libérateur qui brûle les graisses de la passion jusqu'à la clair connaissance du fait essentiel qui nous inscrit dans le monde au titre de notre vocation, relief de corail sous un ocean de poisse qui protègent le zygoto adamique planqué au fond des bois du désir sans fin, pour qu'il apprenne, au risque de la mort, ce qu'il en est vraiment de la nature de son être créé, lorsque en conscience il approfondit sa forme par l'échec du désir d'être sans fin lui-même par lui même ou par un autre homme, et que son angoisse se précipite et se précise en ce mystère, cette enigme d'être qu'il est pour lui-même, et que lève le regard aimant embrassant et arrachant son secret, par une parole qui le rend insaisissable directement a lui-même, mais nommé comme l'être-vrai d'un autre dont il partage la langue et l'esprit de l'interet infini qu'ils se portent mutuellement; des lors il est évident que le parcours n'est pas sans danger, que mort angoisse et folie rodent a chaque instant aux carrefours ou l'amour réel voit le risque devenir toujours plus réellement menaçant a mesure que le désir cesse d'être seulement possible et infiniment indéterminé. Tant que le sujet baigne dans son amour propre il n'est encore qu'une conscience éternelle possible, qui ignore la culpabilité qui n'entre dans le monde que par un interdit léthal lié a la perte consciente de l'idéalité immanente formant la dialectique subtance du desespoir, le creux polarisé ou la négation de soi peut coincider avec l'inversion herméneutique de la conversion consciente, relisant l'anéantissement comme la nature même du don gracieux ou le mort devient un autre; heureux celui qui ne se scandalise pas de moi! Le décentrement de la position de réalité du sujet de la conscience éternelle, sous le mouvement de la motion idéale ou il vise en un autre, un interet infini pour sa propre vie, l'ouvre comme une huître aux perles surnaturelles des souffrance qui statue du devenir réel du désir transformé en amour par le déchirement pathetique de l'impuissance absolue qui rend l'inversion sémantique de la mort a soi-meme dans l'affliction possible comme synthese nouvelle et porteuse d'une toute autre signification. Ainsi les progrès en matière existentielle sont de l'ordre de l'approfondissement de la subjectivité, puisque la réalité de l'union entre les amants est un inconnaissable absolu, et se font par une marche a reculons ou la possible réalité de l'amour dans la forme du désir devient réel en dévoilant sa souffrance et ses toruments, si loin de l'ideal civique de la premiere et fausse ethique humaine ou la réalisation d'un accord entre l'exterieur et l'intérieur reste l'ideal ultime de bonheur humain, voilant davantage qu'il ne la révéle la qualité eternelle de la conscience de soi et de l'ethique seconde d'amour afférante. selon laquelle, la révélation d'un rapport souffrant a la vérité de la félicité eternelle n'a pas jaillit du coeur des hommes, mais les recouvre de chair et d'os humainement sensible a l'idéal manquant a la bête raisonnable, que certain voudrait depasser sans jamais la comprendre coupable absolument, de refouler les qualités éternelles de l'anthropologie liée au dévoilement.
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