05/07/2013
Scholie
La petite difficulté de l'amour tient a la déformation qui survient chaque fois qu'il s'agit de prendre conscience d'une qualité ; seule l'idée de la qualité comme redoublement en elle-même permet de surmonter les déformations qui la tue au moment ou l'on s'en saisit comme d'une connaissance. L'idée du chien n'aboie pas, mais l'idée de ma culpabilité dans l'amour réel est plus qu'une connaissance abstraite de l'amour, c'est son redoublement infini dans la forme connaturelle de la conscience. Aussi pourquoi nous étonnons-nous de ce que notre monde est sans qualité? Fruit de la science il devient ce qu'elle est des le commencement, le dévoilement schizophrénique probabiliste de l'impuissance a se saisir des qualités réelles de ce monde dans les seules termes de la conscience désinterressée, qui ne cautionne, existentiellement que les projets stériles et sans désir de l'ivraie.
Au contraire le poète est le premier a comprendre cette difficulté et par son art il ne cherche jamais tant a inventer un monde qu'a développer la forme existentielle du redoublement du désir en soi ou les qualités du monde réapparaissent dans ce qu'elles sont. L'enjeu étant toujours l'être-vrai de la conscience tant mise de coté dans notre époque tangentielle.
Aussi est il normal que nous assistions a des élans de moraline voulant suturer cette schizophrénie par toutes sortes de projets a visée moralisatrice ; mais l'injection de règles dans un milieu stérile, même s'il révèle symptomatiquement la ou le bas blesse ne peut que se retourner en son contraire, en dénie de toutes les lois et de toutes forme d'autorité, parce qu'aucune ne saurait se substituer au travail propre a tout homme d'investir infiniment son désir pour que le monde ou la déchirure transparaît lorsqu'il est jeté dans l'angoisse, se raccommode dans l'accord avec Dieu qui le laisse être ce qu'il est selon sa vocation et son devoir absolu de trouver en Dieu la détermination qu'il attend de lui, tache qui n'est absolument pas de transformer le monde mais de commencer par chercher Dieu et d'en être travailler dans le monde jusqu'a son redoublement dans la forme de l'etre-vrai du désir en soi qui le révéle et le transcende.
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hachi-text-ure
De la connaissance des sécrétions abjectes de ton désir hideux naîtrons les oeuvres de l'amour, de l'intelligence et de la foi et ton désir angoissé passera de la confusion a la plus extrême transparence de la conscience éternelle fluidifiée dans le sang. Poussiere!
Ton unique voeux n'est il pas de devenir transparent!
Forme n'est pas contenu(e)
Dérègle ta pensée! Le temple ne vit pas! ça pue la dedans! l'alcool a brûler, la peine a penser et l'impudeur du jouir! Tous pourrissements de ton corps de ta pensée et de ta volonté sans désir! Les murs de Berlin pendant la nuit ont glissé sous ta tente ?! La belle affaire tu dors! Saborde pour épargner Ramhala! Rejoue de tes mains le premier acte de la révolution Intérieure, le premier acte de la création!
Brise la ligne vague des écueils ton cimetières aux espérances et tes projets de ciel absurdes, qui ne reflètent rien de la petite difficultré propre a l'amour, en une ligne de fuite droite comme la règle vertigineuse du saut, quand le vent est la mesure! Collabore a l'Oeuvre, récuse l'illusion déformante du mensonge permanent dilapidant l'onde dilatté de la transcendance en monnaie de singe au tout venant ! Chasse ta raison, un seul instant, chasse l'oubli, la valise sans conséquence dérive, offre toi la mer a boire! offre toi la folie! Laisse la lumière s'éloigner, prendre le train, se précipiter en cascades fossiles ; elle court a la tombe qu'elle creuse en toi ; au contraire parfait son oeuvre, bichonne ta folie elle est dangereuse! Le danger est son oeuvre ; suspend la a son propre piège, prend la a son effroi. Ne la craint car elle profite aussi au bien de ceux qui ont un être a aimer, et si tu ne perds pas de temps poète, a ramasser ton reste, ni a le calculer, si ton désir n'a qu'effleuré ces perspectives sans aller jusqu'a les croire entièrement réelles et vraies, autant que leurs variétées avaient flattées et tenter ta certitude de croire en leur realité, si tu chéri la virginté de tes certitudes, accouple toi au ciel et prend le temps de réfléchir et de t'interroger sur l'infini conséquence de tout ce qui se fait, et demande toi ce que vaut ta certitude? Ou si Dieu n'est pas plutôt en train de pourrir en toi tellement ton goût pour cette lèpre fait le délice de ta volonté et si l'oubli, devenu l'ideal de ta conscience ne te dégoûtes pas !?
L'as tu ensemencé de toutes les graines de la terre? C'est en tout cas une riche idée! Mais comme elle est opaque! Opaque et glauque, pleine de rances beautés, d'inquiétantes certitudes, pleines de souvenirs qui masquent la Présence, et de foisonnant calculs qui brouillent tout et avortent de ce monde d'exilées clandestins ou la police des moeurs règne partout en lieu et place de la plus petite bagatelle, la moindre beauté a aimer qu'on poursuit d'un désir infini, qui peut tout bouleverser et intérieurement sévrer les hommes du placebo universel?
Si ils brillent, ils s'evanouiront de tes mains comme des fleurs poétiques qui ne sont qu'un parfum disparu au moment ou on le respire ; si tu en faits des beautés morales leur feu durera plus longtempss ; mais pour qu'ils brillent éternellement, il faut que tu t'en fasse une idée ; parce qu'ils ne sont que tasseaux de Narcisse affiliés aux limbes de l'apeiron, descendant de la Génération de la Tache Aveugle qui a besoin d'un Redoublement pour se détacher de tout, pénétrer en elle-même et fuir déboulonner par l'ivresse du courage jusqu'a son âme de joie éternellement brûlante ; et avant que tu n'en pinces définitivement pour les ombres malignes,avant que leurs cendres ne se referment dans le lait des constellations, coupe l'ultime cordon ou tu te relie a la terre par un lien bien plus grand encore et demande toi si ce que tu désires n'est pas de la nature de l'oubli du terrestre, de l'illisible aux païens, de nature céleste, qui coule au coeur de leur ténèbres, abrutie, rendre le ton juste, sonné, en extase joindre l'idée a l'être de la pureté qui retire le péché du monde en s'accusant de n'être pas l'auteur d'un tel amour et sous son joug descends en témoigner aux hommes comme le fait tout poéte depuis toujours ; frappe et l'on t'ouvrira! Mais que ton désir soit a la hauteur! Ou alors parait toi même en lui c'est a dire disparaît du monde au moment d'y témoigner de Lui. Alors tes restes terrestres de lune brilleront, placides témoignages de ta collaboration, élément sain du dialogue de ta fable, la folie et les ténèbres riront mais si loin que c'est comme si la raison et toute sa lumière te revenait, progressivement, dans le lent et prolixe travail de l'accouchement, elles t'étonnerons toujours d'être « ainsi » toutes retourné bizarrement contre-toi même,comme si le ciel habitait en toi a ta place ou détaché de la terre, tu laisses l'oeuvre expurge ton coeur vide, la mort mise en forme par laquelle tu t'avance dans la lumière de Dieu, ou encore, la double lecture des rapports indirects au prochain, met en oeuvre l'amour de la science des êtres. Incarcere ton incarnation dans l'accusation et coupable apprend a te reconnaître dans l'amour, car ou naît la connaissance de l'amour, le coupable qui ne se croit pas racheter ne sait rien de ce qu'il prétend connaître, même si l'epaisseur du mal a defracté la lumiere de trop nombreuses fois.
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04/07/2013
Page A
batipsé frisosn patte a patte le poissonneux livre du silence réciproquement croise du crucifié
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