26/09/2016
Jardimage
Pix, simple colombe, soutenue par la paix des hauteurs, décompose le babelien vacarme des synapses; ses tympans tamisent les informations criblées qui bourdonnent autours des mailles des événements majeurs de sa vie que n'habite plus que le silence tapis des grandeurs absolues ; pièce par pièce, il évente les cathédrales entières qui descendent pierre après pierre, par le filtre moléculaire de la réduction ad cordis de l'instant; sans carte il suit le souffle herméneutique de son existence, traversant l'appel de son choix que suit et précède le rythme de la crépine; l'appropriation de la connaissance lui colle a la peau, le sang est un vertige permanent qui brûle d'images du repos en translation; il remarque que l’artère de la vrille urbaine, masque ses conduites d’aérations ou se joue le mystérieux échange gazeux du réel sublimé; il traverse les grandes zones érotiques de la subversion; et parvenu aux couches inférieures de l’évaporation du tangible, sa pensée s'absente et prie devant les fondements inversé de la virtualité nerveuse; Pix se racle la gorge et le brouillard matinal se dissous dans un sang de lumière ocre qui remonte de la terre comme une pellicule de crasse et laisse entre voir, entre la bruine de la représentation et la présence incomplète du texte kinesthésique, les vantaux suspendus de sa position électrique; c'est une fosse sans fond bordé de chênes et de tilleuls porteur, a l'automne, des institutions incomplète de la loi qu'il foudroie; l'effondrement de ses rêves jette sous ses pieds une planche de salut; il traite la réduction avant qu'elle ne forme l'inextricable pelote de l’oïdium qui gangrène l'avenir; l'espoir recycle en permanence les débris de la veille; le chemin invisible s’étend a partir du point de résorption Intelligent, si bien qu'il marche, insouciant, sur les vague tectonique d'une terre prise entre ciel et néant; a nouveau l’éden fleuri les feuilles du rouleau; un grand amour a démêlé l’écheveau de son âme coïncidente; et dans les sables de la pensée, la brûlure du diamant clou la chair a un jour nouveau.D'un livre compilé par le hasard, Pix apprend que l’écriture touche ce qu'elle montre, et qu'il se projette auprès de son choix par la pompe a vide; la compréhension de du compris sillonne les voies du parchemin flottant autour du fer qui la perce et le leste des mots retombe sur le pont d’où ils avaient été jetés.
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17/09/2016
Transit théorique
tabasco raremaster
L'horizon scalaire des tentations comble de vide tentaculaire l'humanité unit qui pouvait bien naître sporadiquement de nulle part, comme le pouvait l'attraction qui pousse a imaginer le cosmos recouvert d'un filet d'autoroutes qui hâte la fuite et l'apparition ; les câbles de donnée phrasaient a travers la fenêtre logique des doctrines en translation ; la charpente théorique de l'avenir perçait le derme de l'habitat qui ondulait entre les molles amas urbains aux ports démesurés; en vie, libre de sa noétique prison, l'univers flottait comme une épave mystérieuse, dans l'esprit qui s'y étudiait tel le fossile d'une civilisation étrangère ; le secret du choix absolu qui rendait l'espace éthique miroitant comme une œuvre artistique propre a la liberté incréé, s’était perdu dans le regard des égarés que Pix observait depuis la transparente anfractuosité de verdure phosphorescente ou il nichait ; le derme de l'imagination se dressait comme une foret de poils dans un de ces champs de l'esprit ou l'explosion de la culture avait rendu sensible l'absolu a chaque instant ; les bouleversements remuaient le ventre fécond de la nuit ; le chien de Shiburo aboi quelques administrés qui dorment dans des tubes de colle ; les câbles synaptiques attaché aux remorqueur tintent sous la tension du regard étoilé; le cuir de l'intelligence se froisse dans les ailes nocturne, et Pix ruisselant de pensées, se penche a la lézarde des signes ou la beauté sans fond d'un lac, le boit jusqu'à la rive de sa coupe ; les cellules du livre glissaient autour de l’île des colères que le noir rivage du refoulement ourlait d'un caoutchouc impénétrable aux infinies saveur de la liqueur du sel.
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01/09/2016
La culture germe aux anfractuosités
hiroyuki doi
C'est ma tante, celle qui a perdu l'usage de la langue après quarante ans d'usine ; je l'ai vu, de loin en loin, d'années en années, en y prêtant peut-être pas toute l'attention que j'aurais due, je l'ai vu décliner ; je m’en suis aperçu trop tard, quand elle était déjà a terre et que le goût de vivre l'avais quitté ; elle aussi elle avait été trempé dans les fers de la vie, elle aussi elle avait brillé comme souvent les êtres qui peuplent nos vies brillent par éclairs, par instant ; désormais elle n'était plus qu'une ruine de regret, une faillite vivante qui ne vibrait plus a rien ; j'ai vu, peu a peu, aux réunions de famille son âme s'effacer, l'usine prendre sa place et l'emmurer dans l’abrutissement complet ; elle aimait le pain cuit a mi-croûte, et la moelleuse absence d'architecture de l'air qui prie dans la mie ; je me la rappelle toute jeune qui goûtait a travers le carreau, le sentiment complet de la vie ; son extase pédalait en culottes courtes dans le cercle inférieur de la cours ; elle le regardait et le surveillait avec l'attention qui faisait luire ses yeux ; aucun nuage dans le ciel de sa vie ; j’étais alors tout petit, et j'ai vu, comment l’électricité traverse la gaine, comment nos yeux se recouvrent d’œillères pour amoindrir l'effroi de la vie et mener a la présence un être ; j'ai vu le ciel traverser sa vie et lier en elle tout le feu des lumières en une présence éternelle qui échappera toujours a la description ; je fus saisie par l'intensité de sa contemplation, l'intensité de son amour qui faisait descendre sur terre, pour un instant, le paradis promis; j'ai vu au cours des ans, cette matière moelleuse de la contemplation s’assécher par l’abrutissement de l'usine, ; j'ai vue sa langue muette devant l'indicible se sécher, devenir cassante et se briser enfin en un long renoncement qui ne cesse de ressasser un mal tout aussi indicible que ce ciel de janvier, ou elle portait alors son âme sur elle comme un vêtement d’intérieur dans la chambre bleue des enfants; les rideaux de mousseline tremblent de rires... un seul pourtant lui parle aux tripes tout autrement, et quand elle l'entend, la saveur de ce chant résonne dans son cœur comme une théologie négative ; ce n'est pas une mère artiste, ou bohème, ni une femme savante, ni garçon manqué, c'est ma tante et son indéfinissable manière d'exister ; elle était alors entièrement dans la joie, submergé par un transport cinétique ; et a la moindre écorchure, ses mains écartent le rideau ; elle ne le sait pas, mais c'est l’éternité qu'elle contemple ; elle le sait sans le savoir, a la façon dont elle dira aussi plus tard, de manière tout a fait kantienne, quand, un jour de colère, les déchirement dionysiaque de la couverture éternelle, accoucheront de ce jugement analytique qu'elle regrettera, désirant qu'il ne fut plus qu'un jugement synthétique : tu es mon fils et tu me fais chier... ! Mot si dur qui résonnent comme un rappel dans la vacuité de conscience, une pierre immense posé sur le désert qui appelle a devenir la chair de ce verbe, ou la dureté de l'incarnation dérive de l'en-soi, l'a coté, et module le vécu conscient en connaissance de la vie, du chemin et de la destinée; elle a depuis, perdu le goût de toutes les saveurs ; elle a un gout de cheminée ; désormais elle étouffe dans une sorte d'aigreur ou elle macère continuellement, une sorte d'aigreur hypnotique focalisé sur une présence informulée, insaisissable malgré son châtiment informulable; elle est devenu sa propre asphyxie ; elle a dans sa détresse et sa déréliction la seule trouée possible vers l'infini ; les murs invisibles de sa geôle ont l’épaisseur de tous les cris qui ont poussé en elle et qui ne sont jamais revenu ; en quarante ans de labeur qui lui auront coûté la vie ; son regard s'est absentée et l’étincelle que ces yeux ajoutaient a la lumière de son enfant n'est plus qu'une enveloppe éteinte, terne et consommée.
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