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23/11/2016

Nom présent

 

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auteur inconnu

 

Je dessinai la carte d'une île. Elle était très soigneusement et (du moins le pensais-je) très joliment coloriée. Sa forme, en particulier, accapara mon imagination au-delà de toute expression. Il y avait là des criques, des ports, qui m'enchantaient autant que des sonnets, et avec l'inconscience des prédestinés je baptisai mon œuvre Treasure Island [...] C'est un peu ainsi, tandis que je m'absorbais dans la contemplation de mon Île au trésor, que je vis apparaître peu à peu, sortant des bois imaginaires, les futurs personnages du livre [...] La carte était un élément essentiel de mon intrigue.

Stevenson

 

 

Pix saisit une corde de voyage qu'il fourra violemment dans le pieds a coulisse pour mesurer la longueur d'onde, au garrot, de la réflexion noétique ; et l'anguille se trémoussa si bien dans le vol-mètre qu'elle finit par écarter la mâchoire de l’épiderme et s'enfuir se cacher derrière le pouls de l'étau; surprise la mécanique pivota sur elle-même, libérant l'assurance des canaux qui savent depuis toujours et qui a l'instant disent : je la noierais dans ces cerveaux qui poussent comme des champignons dans l'herbe folle du temps! Sous ses pieds passe une ombre, elle dépossède l'incertitude des cieux et avec elle revient l'albumine des mots; n'est ce point ce que produit naturellement l'organe? une descente de gamme, un arpège dont l'harmonie est la pomme qui peuple les mégalopoles du vide hérissées de manche de guitare? Ne me le suis-je point dit depuis toujours ? Que l’abîme de la Biche au fond de la Moelle, le val fourré de textes authentiquement tombés du narguilé de Iago ressortirait, gorgé de sang du revers scrupuleux de la pensée indigne qui s'était couchée en suspectant le pouvoir du faon aussi immense qu'infantile et incontrôlable; seule la grâce et la naïveté confondent la nature immense et immuable d'une dieu, dont l'innocence modifie l'ordonnance tirée de l'ombre de toute suspicion de variation; Molly ronfle sur le radiateur de la fenêtre ; des l'abord, les fréquences les plus fines du rêve miaulent leur innocence et ronronnent comme des vierges sous les auspices d'une interrogation; l'arche consciente de son émancipation, est en rêve un portail ou elle s'éveille en devenant l’égal d'un dieu; l'image de son père traîne sur un vieil album de rock soufi ; la cause qui est cause d'elle-même lui prend les mains et dépose sur ses lèvres closes les clefs de l'abécédaire hanté par le terme dernier; a refaire la scène, elle prendrait cette fois un meublé, et dés la soixante-cinquième couche de cristal enrobé, pix lui ouvrirait le cœur au mercure atmosphérique plein de chants d'oiseaux méthanique colorant le bosquet d'aphrodite ou la déesse s'habille d'accent circonflexe comme la beauté ; la diérèse de la soie tranche comme un solvant, les vapeurs vivantes, et insémine la béance dans la poix singulière ; Molly se lève hors repaire, mais la distance est là qui entretient les plumes chamarrées de la carence ; le motif informe sacre le mobile du soufflet ; la jungle s’étend au-delà du buffet d'un terme polysémique qui n'a pas de signification géographique précise ; sinon qu'ici les lianes poétiques chassent les basses armoiries par les ouïes du peyotl perché sur le bois creux de la voix; dans le méli-mélo Molly change de nom et se Mélodie avec les fougères géantes et grasses qui plongent leurs pointes dans les sillons herbeux du gramophone ; un sourd ruissellement de verre cloche dans les cheveux nankin du pix maquis; une pluie sans nuage s'approche de la fenêtre en frôlant des ceintures de constellation qui roulent leur yeux bleus sur elles-mêmes, et se retourne sur le ventre tel ce pape qui souffrit au mat la morsure des chancres de mer, avant de muer leurs regards aussi jaune qu'un œuf ; un régal hoqueté aborde sur sa sismique cote complexe de satiété, la rythmique sauvage de sa paix bruisse et bat de fronts les fonds de fantaisies herméneutes que le pressentiment de la sobriété déchire comme autant de furies effroyables; un feu de mouche noire comme des flammèches traverse son épiderme et du miroir a cœur ouvert, sort le derme du fort intérieur, l'esprit et son image ouverte aux mots dressés dans le silence; la jungle hostile a vécue, et c'est son cadavre qui scintille et couvre de babines ces crocs acérés; les paniques foliaires de la coté s’étendent jusqu'à l'horizon de sphères azotée ; les atomes accélérés, d'aussi loin évaporent l'idée de l'espace et donne a la présence un ressort assis sur le masque de la connaissance ; deux fois les spins tirent le râteau écarquillé sur la vibration ; et sur l’échancrure des feuilles, le cachet de son électro apparaît.

 

 

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21/11/2016

Moart Besiom

 

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Marcin Owczarek

 

 

Il éteint la lampe du microscope, puis se retire du bureau loin de la chaise en chrome et moleskine gris, et observe le rond de lumière qui coule de l’œil unique du cyclope comme d'un robinet ; le fluide universel déborde le socle en plomb de la lunette électronique, s’étale sur la surface de la table carrelée, et tombe dans les yeux des criquets de moquette qui rongent la télécommande, avant de remonter, lézard spéculaire, ombre d'arc en ciel, fluide essentiel irisé vers le poste de télévision ou des politiciens muselées les crachent en aspirant a la paille le liquide chlorique des âmes arrachées a la peur par des perspectives a court terme et sans vie, qui les harnachent de cuir et leurs laisse sur la langue un goût amer de bois sculpté au retard, sur les certitude d'échardes enfoncées comme un joug dans la chair qu'aucun vertigineux espoir ne vient plus soulever; a vif, les voies cachées dans les bulletins jonchent les plateaux de feuille mortes sous l’œil impavide des présuppositions inexploitées; ils disent: il faut au terme a la volonté, un cul de sac vers ou avancer ; et le téléviseur renverse leur image liquide partout dans la crypte a pix; dessus bord le flots forme chevelure de ruisseaux qui cherche son oreille et ses yeux pour le perdre a cette lune a peine perceptible du pain que les sillons embrumés mangent en campagne ; la voix cachée dans le piège, décompose l'isoloir en segment d’où sortent le prêtre, le chef de rang et les serfs savants ignorant le projet incertain et plein d'espoir qu'est l'amour; dehors, le vent mauvais du nord, se lève, et gèle toute compassion et tout pouvoir; son souffle s’écrase sur l’hôpital et en gagnant l’oasis : la moire au ciel de verre, siphonne quelques uns de ses mâles limiers ; c'est chasse a cours entre les jambes de pix, le fluide se précipite en nuages sculptés dans ce marbre flottant en plein bain d'essence; la neige avorte ses mensonges dans les tubes a essais ; le silence rode dans les couloirs de l'université ; quelques tuiles ont bougées qui signalent la présence du complexe a proton par delà la pulsation du cœur électronique de l’âme ; Pix relit ses notes, s'accrochent a ses derniers mots au bord de l’évanouissement ; il croque du vent le verbe qui le dit fou, tout en ne cessant de l'observer comme on observerait l'insaisissable naturel de l'instant, la grâce incalculable, l'incommensurable beauté du mouvement; la nature de la flaque qui s’arrête a la pointe de ses pieds reste impensée ; la mise en abyme des sondages de l’information l'interpelle comme s'il s'agissait d'un vestige, d'un fossile, d'un très frustre avatar d'une réalité autrement atonale ; la rumeur qui en proviennent semblent aussi peu fiables et assurées que celles qui traversaient l'humanité a pieds avant l'invention de l’écriture qui figea le messager dans l'unité du temps et de l’éternité de la valeur éternelle de ce qu'il signifiait; l'incarnation médiatique de tous les esprits aventuriers leur promet la glace, cette glace qui plaît tant a tous les esprits aventuriers attirés par toutes les régions de faille ou des changement radicaux de qualité se font sentir ; comme de substituer a l'adoration de l'argent et a son motif, une gratuité de la compassion qui a oublier jusqu'au sens que pouvait bien avoir l'argent ; aventuriers attirés par le pressentiment du paradoxe, de l'indertermination de la matière indéfinissable de ce verre qui donne la chair de poule ; sa peau devient grise comme celui de sa chaise ; la nappe tressaille ; une jactance laiteuse ondule dans son sein ; et des nuages foncés de nacre crèvent la surface de la bonbonnière, enfin; le gaz alternatif du rêve se libère et brûle en un instant dans les cratères géométriques du labo; au même instant, une nuée de sanglots sur la tombe de la synthèse plonge dans le froid qui rampe en bourdonnant le long des murs ; c'est alors qu'il vit les malédictions maudire des visages de craie ; et, au bords des tombes, rouler le cœur dans son corbillard de voyage recuit d’imprévu ; au milieu de l’écran la corde statistique pend des branches de cristaux liquide pulsées de l'arbre aux milliards de vies.

 

 

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18/11/2016

Géologie et tremblement

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Gordon Cheung

 

Dans un champs de calcaire herbeux, face a elle-même, Molly noue ses cheveux qu'elle dédouble ; la vieille complainte d'ombre chinoise dynamise le socle en formation ; au cours de la tresse, nuit et jours cours dans ses mains ; elle ne dispose d'aucune source pour étancher sa rime et boit ce qu'elle échoppe et recycle en vertige toujours plus grand ; l'anxiété de l'amour, lui oppose tous les stratagème toutes les objections possible ; et cependant elle ne cesse de vouloir embrasser toutes les faces de la question qui seul donne a la paix intérieure son relief de résidu irréductible de l'imbrication; Molly touche la joue de l'histoire, glisse un baiser entre les lames du double plafond, souffle sur les bornes la perspective ou elle se tient ; tout lui échappe, elle n'a de maîtrise sur rien quand elle se sent porté par ce qu'elle ne peut contraindre ; elle pense a Pix bien sur, a la fois collapsé dans son abîme de mots mâchés, ruminés , malaxés en un sac de distorsion, qui brille limpide dans le vase d'expansion de ses billes azimutées a la souche oculaire de l'invisible tresse, qui la rattache au ciel de l’irréflexion ou le doute par lequel chacun a commencé, est comme s'il n'avait jamais été; ça serait cela pour elle, la réalité vraie, l'effet de verre de l'être soufflé par le néant, un imposant bâtiment de pierre et de serpents, un édifice d’étrange complexion moléculaire ou les tours de gré qui soutiennent la parois de verre sont aussi, vu, a travers elle, comme étant, les incompréhensibles composant opaque des ténèbres d’où fut tiré le vers luisant ; sous 8 Ω la matière d'une voie passer a la loupe ; la microscopiques flore des malentendus, tapisse l'intestin oculaire, de la beauté que la paille agite pour déformer tous les malentendus ; a moins, pense t-elle, que la vérité ne se pense, que le crash de la langue, ne renaisse de l’histoire de sa première secousse, continuée, au-delà du premier mur, plusieurs fois meurtri et recomposé en aura sur fond de silence ; Molly scrutait son visage enfouie dans l'invisibilité ; elle ferma les yeux et du fond de son cœur elle sentie en esprit renaître l'amour, la plénitude et la joie de tous les hommes.