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20/04/2016

Véhicule d'air

 

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Eberhard Eggers

 

L'intelligence vaut mieux que l'or.

Salomon

 

Deux chiens flaque de Ghizet coursent les roues de la quatre cent quatre rouge de walcott, et entrent dans l'école des poussières d'altitude, qui lentement retombent d'un ocre pendant qu'ils lisent le black horse ; les images psalmodient les mâchoires inarticulées de l'instituteur en édifice, mais aussitôt, le bureau invendu change de poste, et manque de se noyer a l'adresse indiquée qui sonne comme un timbre papier a oreille du fox terrier qui se dore le soleil au viagra; les missives nocturnes attendrons la lycanthropie cambrienne et faune des hanses du japon, pour fuseler vers l'aube instable des mots toujours en mouvement ; les attend, le livre naviguant a la chaloupe sur la houle immense de bonté les tempêtes qui jamais ne n'arrêtent l'impression d'avoir vaincu le temps ; sauf parfois, en ces rares instant ou les tenants et les aboutissants d'une vie coïncident, et que le poulpes réunit ses tentacules éparpillé en une pelote de nerf toute neuve ; par l'autre pole des nerfs, ils redescendront des presses au nuées en cascades; les bêtes sauvages s'y abritent pour dévorer des soies sourdes du quasar ; elles fuient dans les branches de verre domestiquées, des que l'ombrage éclate en sous-couche du tonnerre; et la jeune dernière vision de contempler les mollusques encordées d'avant l'histoire, qui hydratent le temps de leur emprunte minérale, les schistes Jersey de ton col, la vue, comme le toucher, comme l’ouïe privilégie l’étude ; car c'est a l'angle de deux phrases, entre les lignes de la faim et les nano place des rues vide, qu'on peut apercevoir le dimanche matin le prime lagon magnétique des humeurs verbatim ; son tube s'évase sur la flasque écrasée des façades, et soulève la carcasse du ciel, sans effort, une fontaine de coteaux, et sa chaleur d'éponges qui prend des volumes de pie; les oiseaux se terrent au fond de leur marque pour chanter, et l'esprit en chacun d'eux lit en lui-même après avoir errer dans l'abandon.

 

A quelques gravures de là, des chanceliers dessinent sur le mur du continuum espace temps, des chiffres de craies et des angles qui ne les empêchent pas de sombrer dans la solution des palais non-concluant ; sur le fronton du temps a disparu la phrase qu'il a sédimenté, et qu'il exprime ; une étrange pudeur émane des ronces et des orties, le tronc vermoulu parle une langue dièse et très lente, un étrange silence couvre la racine de tous les maux ; les mouches et les libellules se croisent en esprit, elles se posent sur un degrés d'intelligence, lampent une perception, et puis s »éloignent a nouveau dans des pensées sans images, des jardin sans miroir ou luisent les lettre du jour que la science lit continuellement; l'intelligence est la maison d'or et de diamant ou repose l'alliance, mais les biens immédiats sont mensongers, parce qu'ils retire de la terre, la parole, la réflexion et l'action, leur unité, la passion, et avec elle l'intelligence et la pensée.

 

 

 

 

19/04/2016

Un dé bu

 

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J. McCloskey

 

Si on considère attentivement le soleil et les étoiles, avec leurs corps leurs opérations et leurs qualités, on aura la une juste idée de l'être divin en ce que les vertus des étoiles sont la nature... considérez que toute la nature avec toutes les puissances qui sont en elle, que la largeur la profondeur, la hauteur le ciel la terre, et tout ce qu'elle contient, et ce qui est au-dessus du ciel, que toutes ces choses sont le corps de dieu... et que les vertu des étoiles sont les fontaines ou les veines du corps naturel de dieu dans ce monde.

Boehme

 

 

Je n’aperçois autour de moi que verres, boîtes, instruments, meubles pourris, héritage de mes ancêtres… Et c’est là ton monde, et cela s’appelle un monde !

Et tu demandes encore pourquoi ton cœur se serre dans ta poitrine avec inquiétude, pourquoi une douleur secrète entrave en toi tous les mouvements de la vie ! Tu le demandes !… Et au lieu de la nature vivante dans laquelle Dieu t’a créé, tu n’es environné que de fumée et moisissure, dépouilles d’animaux et ossements de morts !

Goethe

 

 

 

Il demande raison du désir a ceux qui ne savent comment faire du désir la raison de leur existence ; y a de quoi faire chier aussi, non ? A l'agora, doxa grignote toutes les cervelles, mais, il y a une certitude qui se dégage sous les miettes, ils savent confusément, qu'une révolution politique est indissociablement une révolution intérieure, que le paysage commun se décide dans la conscience des formes que chacun impose au monde aussi modestes soient elles ; là ou l'argent mesure le réel, la ou l'argent édifie sur le néant de conscience, la ou il bâtie, parie sur l'absence d'esprit et le nihilisme qui donne de l'etre a ce qui n'en a pas, s'autorise tout.... eux, ils voient la vie et la conscience prendre la mesure l'une de l'autre … a l’époque des conséquences infinies de la catastrophe spirituelle, on leur répond que seul l'argent permet de faire tourner le monde a peu près rond... mais l’éternel révolutionnaire en eux s'alarme, ne s'en laisse pas conter, et du désir d'être, ils sont projetés dans un monde qui obéit a un esprit complètement différent de leur volonté de prendre conscience d'eux-même ; un monde ou il leur apparaît qu'il n'ont ni raison de vivre, ni désir d'exister, qu'ils sont donc des outils capitaliste parfait ... a l’époque des conséquences infinies de la catastrophe spirituelle on avait perdu l'envie de vivre, perdu, l’étincelle noétique étrangement composée de l'espoir enthousiaste qui précède le temps et semble en découler; faut dire que la trace lisible des événements conjecturant la matière active de sa perception dans le spectacle a profusion s’était sévèrement dégradés au cours du derniers siècle, le schisme symbolique avait ainsi gravement endommagé les outils de perceptions qu'il avait lui-même affiné ... quand au moteur de la conception, ils faisaient désormais tourner les serviettes aux tables de la raffinerie ; de quelle éprouvette ferez vous lever cette aube au relief plus complexe? Dans quel studio de cinéma trouverez vous la plastique du prochain monde, la pâte sans grumeaux et le lustre de la grâce;  la grandeur du temps vaincu est un verbe contant l'histoire de la disparition du désespoir, l'histoire de l’être rendu a la conscience, ils espèrent un monde ou les valeurs de l'esprit sont reconnu et affirmé contre le nihilisme; ils savent qu'en chacun le désir, se trompe quand il croit pouvoir donner a son humanité une expression politique complète qui répond de intériorité; révolution intérieure qui est politique quand elle est contagieuse, et par la contamination spirituelle se repend au foyer des zones troubles; la langue près du réel cherche un pouls entre les sphères qui se confondent, ou s'ignore; la révolution n'est peut-être pas toujours une violente décharge de colère, et si elle se veut une révolution idéale, qu'elle envisage les prémisse d'une révolution consciente de la conscience et alors, là, ça peut prendre des plombe, ça peut même pas prendre du tout, ça peut s'éteindre, comme l'amour, le feu de l'oraison constante s’éteint en bouffée d'impuissance et de rage incomprise du désir entièrement conscient; c'est pourtant par l'hostilité au moins autant que la compassion qu'on est relié entre nous, et en nous nous ne faisons que redoubler a vide ce rapport ; peut-être oublieront-ils les instruments dans le cagibis, peut-être oublieront--ils qu'ils ont déjà commencé une révolution silencieuse qui se répand comme au temps des esclaves, de génération en génération; comme une malédiction qui frappe au portes closes et qui somme de tendre l'enfant, sans commencer par réfléchir aux prémisses de cet actes, mais en envisageant immédiatement l'infinie modification de la réalité qui en découle, d'autant plus que la langue de soi et l'autre a l’ère quantiques est infiniment plus chargé d'informations contradictoires et dialectiques ; le monde qu'ils désirent n'est ni blanc ni noir, il est coloré comme le désir de vivre conscient de soi ; on reprochait a Feuerbach de ne décrire au fond le christianisme que de l’extérieur, et cependant d'en donner une assez bonne image, ici, on pourrait reprocher a ceux qui désirent que les exigences les plus profondes de la conscience prennent force de loi dans le monde par une volonté politique, que le monde juste qu'ils cherchent a décrire objectivement ne peut l’être par la syntaxe économique qui est en place ; aussi ne pouvant le décrire comme système complet, leur lutte semble partiel, juvénile et ridicule, mais le désir de changer, de se changer vaut tout de même toujours mieux, même en langue incomplète, que la mort spirituelle planifié depuis l’avènement du règne du billet ; si jamais il advient ce monde plus juste sera le fruit d'un révolution intérieure qui fera du profit de chacun celui de tous, sans pour autant abolir la propriété privée du radical de responsabilité; le monde juste est impossible, c'est pourquoi ils le désirent ; objectivement il serait d'une telle complexité symbolique qu'il est difficile d'en présager la forme ; un monde fait de vocation, un monde sans travail au sens salarié du terme, un monde ou vivre serait répondre entièrement a ce qu'un dieu attend de nous.

 

 

18/04/2016

Péan de cristal

 

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adonna khare

 

 

L'action délivre de la mort.

Saint-Exupéry

 

 

Lyna se tourna vers la poupée à côté d' elle. Son visage était partis, déficellé dans l’ahurissant, convulsé certainement vers d'autres cieux ou l'astre noir de l'aliénation disparu avait rendu le ciel plus profond pour les bosquets d'arbustes aux branches étincelantes qui écarquillaient ses yeux; quel printemps ! Les journées chaudes et froides s’entremêlent au rythme des douches écossaises, une gestation est en cours au centre de la terre qui remonte de tous les ordre de grandeurs tellurique a la fois; la sève intérieure secouée par des paquets d'abeilles, moussait comme une écume symbolique; et les intentions se réifiaient qui font cercle de cette riche pluie du fait, de branche a branche, le synapse était promu d'investir dans l'impression d'agrandir l'espace intelligible jusqu'à s'absenter dedans, comprendre et ressentir a plein poumon l'impression sublime d'une coquille justifiée ; il porte aussi très tôt, le jour sur l'échine et les oiseaux qui naissent a peine de l'albumine jazz dans des tromblons d'ivoire festonnés de feuilles de marijane d'argent ; leur secret ? Hôtes d'oubli, grandeur de la réduction de soi, aube et soir du symbole, jour d’éveil de la connaissance réelle de ce que nous désirons le plus, la parfaite félicité, dont ils sont plus que le décor ou la représentation, mais sa chair qui vaut d'être dépouillé par eux ; ils sont notre plénitude et notre félicité ; le lion, l'hippopotame, la sauge et les reptiles inquiétantes qui hantent la lucidité des mains chamanes en grappe sur les murs; on ne sait pas ce qui les fait chanter, bouillir l'huile du gargarisme ipseique, reluire du salivaire redoublé de silence habituel aux espace infini qui sans eux ne serait rien; ils enseignent le cantique du cristal, me dit Chantal, la note bleue de l’éveil thématique, l'origine de l’éventail se retournant dans le lit ; dos a la mesure mesurée, face au piano respirant prés d'elle, le timbre muet de son rêve précambrien, ronronnait comme un avion survolant la nouvelle Pangée.

 

Et maintenant? L’écran vide comme toujours, nous attendons les ondes. La houle passe a travers la mousse des murs, le fantôme intelligent, traverse l'ombre des limbes jusqu'à la proie ; là sous la ferrures des joints articulés, la carapace de cuir bouge ; et les fondements conceptuels s'animent, le réel désir qui balisent le lointain, revient, enrouler le passé et l'avenir, libérer le présent des extases rattachées au grandes dérives continentales des brouillards méthaniers ; d'aube en aube il écument les molécules de l'air et dégagent les accès a l'océan du souffle qui agite les lys marin; et a sa grande surprise, le ciel a répondu avec une énergie farouche : qui est-ce ?.