24/04/2016
L'eau de l'Indien
Pieter van der Heyden
Il y aura des grincements de dents.
Luc
Parmi tous les fers rouge de mon caddy, il n'y a au fond qu'un souvenir qui soit authentique et présent a lui-même par aussi tout son avenir ; l'animal est un fil mythique qui coud l'effroi au dos de la joie et qui traverse la lucidité éternelle de l'esprit ; « Tout son temps », s’appelait la boutique de l'éveil qui enlaçait ses murs comme un ruban percé de lettres rectangulaires autour des pyramides de buis; la pancarte écrivait au vent: que nous vendions des sentiers et des lassos, des tourbillons capturé par du plomb aux fenêtres et des tuiles en pixel pour plonger dans le chas des effondrements de luxe, et des guide de patinage d'écran, des loupes mécaniques pour enfiler les yeux sur le fils, a suivre des exercices de bulle de verre bouillante et des jeux cruels coulés dans le bronze des siècles des pièges a loup et autres mâchoire de fer vouées a la rapine des innocents; les mauvais œil et les sorts, les divinations grondaient comme un sortilège de bûcher dans le ventre du dragon pèlerin, sa tonsure de fougère bruissait quand la musique de la radiesthésie cellulaire jouait de l’aberration formelles et active de la présence extatique subvertie du système; une photographie fossile révélait le mystère de l'éclosion, l’œuf brisé des os transparent du miroir qu'une chute couvrit d'un plat d’entrailles échappé au serveur ; les masques au menu, étaient garantis contre la rouille et l'asphyxie par une facture classique des antidote d'insomnie; les mécanismes immatériels de la pompe a gaz en assurait le fonctionnement en série, malgré les contre indication de la psychanalyse; l'orbe des rêves s'esquissait la nuit sur un patron de ténèbre percé d'une floraison de lumière a rendre toute la mémoire a ceux qui ont oublié d'être.
Il était inscrit en petit caractère sur le concept, qu'ils vivaient dans les contre fort de la tige, et que le numéro de série du vagabondage était digne du collectionneur de transport qui me le montra furtivement sur la ceinture du montreur do; cela ressemblait a un infime poinçon que l'on pouvait a peine distinguer du reste de l'impression ; une gravure d'herbiers faites de marque taillées par tout le poids concentré de la mémoire a venir ; une emprunte de cruches pendant aux branches de la psychose, un têtards enroulé dans des feuilles de mousse; celles du triton qui frôle les pattes du matin ; avant de se coucher contre la racine de la menthe absente.
02:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/04/2016
L'homme cloche
Michal Macku
Je meurs de ne pas mourir.
Jean de la Croix
Les nerfs en dentelles ressuscitaient de l’Éden monstrueux, et les premiers pas, sur le ruban de Möbius, ne donnaient plus du sol tout a fait la même impression que la simple imprégnation gravitationnelle; elle s’était dédoublée, comme un conte a demi fou, comme la marche de la vérité paranoïaque entre les déroutes de sa recherche et le miroir brisé net de ses nerfs par les ambiguïtés de l'instant; silhouettes et point de fuite croisaient maintenant au large des Pas Agonie du souvenir, sur une barque chargées de spectres qui gesticulaient vainement, criaient silencieusement entre les draps de ténèbres ; la vase phosphorescente coulait des ailes légèrement cintrées de l'ange de mai; ses doux pieds, qui n'avaient connus que la solidité de l'air, étaient cloués a la proue d'un chêne et son front saignait les fleurs du printemps bienheureux ; deux chouettes sans écorces, éclairaient la cendre et l’écume des vagues léchant un tapis d’innombrables jours, composé d’innombrable feuillures capable de se déconstruire elle même pour laissait l’éternité se réduire au temps, et son emprunte se poser sur les siècles, qui ramenaient la vie immuable a l'instant, communiquait sa vie aux êtres lié a lui par son concept, sans qu'aucun ne puisse recomposer l’éternité avec les matériaux du temps; hormis l'amour, et l'intelligence condensé du frisson en une déchargent quantique de lucidité face a la création, en une lézarde elle perce cette distance infranchissable en échouant a en comprendre le mystère qui alors se révèle a travers son effacement; le suspend de l'intelligence psychanalyse la racine; d'incalculable nids de larmes étoilent la trame brisée, qui défait dans le transfert, le fil du scandale et le dilue dans des songes a nouveau pris dans la logique de l’échec devant l'obstacle infranchissable du temps et le rejet de l'eau raison; le labyrinthe insensé qui ceinture ce qui nous tient en vie, est parcouru par tout un réseau de voie ferrées qui rapporte, échangent, croisent, les éléments d'une traduction de la jouissance en terme réelle que le psychanalyste ne peut pas apporter (précisément parce que la réalité de l'amour absolu est ce qu'il veut déconstruire et ramener a sa compréhension, sans ce quitter lui, sans le recevoir de l'adoration); a chaque instant l'univers formait comme une respiration, un souffle de verre et de verbe, qui vue de près, au ralentie, a la vitesse moyenne des concepts humain, donc loin des fulgurances d'esprit de ceux qui veulent voir la vraie beauté, ressemblait a un jardin mystique, ou l'abstraction avait place dans la liturgie des liens, et le sentiment de la peur résorbée en intelligence, rayonnante de l'impalpable contenu du désir, que la somme des jours ensoleillés par les nuits sans lune révélait.
02:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2016
Post-réel
vania zouravliov
Ils ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils le font.
Platon
Ils ne savent pas ce qu'ils font .
Luc 23,34
C'est mieux la chair pour le document qui doit expirer ; mieux qu'une boite en fer pour se déplacer sur la houle des cordes a pianos, mieux pour respirer, mieux qu' un cuir de plomb pour que l'amour transcende , bouleverse l'esprit de fond en comble, et mieux aussi, pour l'habitant absent qui parcours le monde, c'est mieux l'odyssée de l’épiderme si on veut étendre une plastique aux formes, si l'exilé veut connaître son adresse, se rende compte de l’énigme de son être, et rentrer chez lui; car a un moment toujours, la logique connue se brise et il faut se hâter d'entendre et de faire par cette fenêtre pénétrer la vérité en un monde qui s’épuise dans ses apparences; ici, au contraire aucun être n'est confondu ou distinct de chacun de nos gestes.... Voit ! Au sommet de leur puissance il font souffrir les humbles! Ils rependent la haine et le défi entre les hommes au lieu de ressentir de leur présence toute la transcendance de l'amour ; l'empire de la chaussure de sport est en lutte avec le roi des frigidaires, les alliances et les stratégies de vente secoue le genre humain qui doute de sa propre divinité a vivre et contempler en permanence ces guerres économiques qui brouille toute intelligence ; la ou les grec incluaient la cuisine et la philosophie au titre des chose qui sont la vie bonne, le chrétien ne voit plus que l'amour partagé ; cette réalité de l'absolu n'est pas une évanescence poétique, une chimère fantasmée, c'est l'instant prit dans toute sa réalité, l'amour parfait, l'amour partagé est la reconnaissance que chaque homme cherche par essence ; la réalité transcendante de l'amour transfigure le présent de chacun a mesure qu'il comprend que l'aimé est la plénitude du temps, (et le christianisme y voit une chose tellement importante qu'il lui donne un nom spécial, le prochain) qu'en lui toute la feuillure fractal de la mise en abîme du gouffre se révèle comme la beauté kénotique du monde, il est diane sortant du bois incompréhensible et mystérieux ; du moins autant qu'il irrite et apaise, et qu'il nous familiarise avec son absolue différence, en nous enseignant l'unité des contraires lorsque la volonté se fait entière, cercle qui n'appartient pas seulement au temps, et que le dévouement qui le porte est aussi bien l'élan voulu de tout son être de désir chauffé a blanc ; si leur conviction est de se rendre éternel, qu'ils commencent par plonger et détremper dans l'infusion de leurs tristes pensées ! Peut-être qu'en modifiant les hauteurs de ton avec lesquelles ils s'expriment, il toucheront au ravissement immobile qui est la vérité réelle ; les gémissements et les regrets, les grincements de dents danseront alors sur le lac des de manganèse précipité; les malles seront hors d'atteintes, ailleurs, dans les filet du wagon lit, aux pieds de l'ange ensanglanté a la douceur si profonde et parfaite qu'elle fait mal a contempler.
Celui qui ne s’abstient pas de rendre le mal pour le mal est sans esprit, il est pour lui-même ce qu'il est pour les autres, un abîme d'inconséquence, un puits aveugle ou les borgnes sombrent dans leur charogne en chantier; on reconnaît l'esprit qui habite un homme a la passion en laquelle il s’exprime ; la sont les fruits de l'arbre, les parfums du jardin et ce que doit produire une civilisation qui se donne pour tache de faire de la vie de chacun un amour conscient ; le vertige le plus doux nécessite cependant, l' inspiration du genre le plus sombre.
Les manomètres du Volusia changent de position, le régime du moteur s’allège d'une quinte, sa musique est la transparence de toutes les pièces du moulin ; ses tours hélice le vent qui l'emporte et l'isotopie sensible est rétablie, l’égalité entre le concret et l'idéal, l’équilibre des échanges entre la terre et le ciel devient identique a l'effort absolue de toutes les facultés de la conscience éternelle qui appuie sur les gaz et maintient la barre entre les profondeurs.
vania zouravliov
01:02 | Lien permanent | Commentaires (0)