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08/04/2016

La palabra liberada del lenguaje

 

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P.A.Nisbet

feu impalpable et lumière de l'intelligence

Zambrano

 

 

Il roule les globes, avec un balancement cadencé. Produit la houle des mesures, le balancement arrêté du cœur ; la troupe compte encore un vieux chiffonnier du tangage, un batteur de roulis floqué au tympan du monde élastique et diaphane a supposer; et, un peu a l'écart, un étrange chanteur, les yeux fermés, la tête renversée, comme ivre, en proie a une solitude de plus en plus profonde. L’exilé se meurt en vie suivant une démarche semblable à celle du mystique car seulement ainsi il peut percevoir le souffle créateur des mondes.

 

  Mais voyez! Observez vous-même ! Là ! La bêche insoluble dans la grâce de dieu, le miroir de la faute qui voit défiler les jours sans que le timbre ne lâche ou ne rince les laves d'un indéfectible amour qui gît recouvert de limbes ; les eaux troubles du vrai tombent en rugissant, sur le ciré jaune du pêcheur arc bouté a la balustrade de la scène ; enfoncés dans son fauteuil, le metteur en scène demande aux acteurs, en recrachant de l'eau, de jouer terrestre, comme un noyé tellurique et céleste divin a la fois ; il agite ses bras entre les rangés de velours rouge, et fait toutes sortes de signes et de croix avec ses doigts pour souligner que ce qu'il veut dire se tricote aussi.... imagine a ton tour, la stupeur du mendiant s'il reçoit le don accordé au pauvres, imagine la scène dans son rendu historique, sa dévotion au témoignage disparue des le commencement du scénario d'outre tombe... elle se plante dans le charbon des orbites ou se trouve la formule du désespoir, sa formulation étant le secret religieux de la psychanalyse, trouve la mort de cette passion, c'est ta seule chance, la seule issue possible, elle est la clefs de l’aliénation qui en tournant révèle des tas de mouvements dialectique, des amas de beauté retrouvés qui en jouant emportent l'âme vers la note parfaite, la note bleue de la personnalité transparente... je vous ai fait un cendrier à l'œil du sillage, dit le cadre sup pour se cacher les corps ! Celui de l'Archimage invide a fuit avec le cœur pur, quand de joie éternelle, intelligible, sensible en sa prémisse divine, il l'a acheté au prix de sa vie, et d'une solide éducation dialectique des données terrestre, une trajectoire qui ouvre l’œil, le ciel a l'esprit, et fait descendre en l'homme la langue première, le verbe originel qui le féconde et scelle la personne a chaque instant; comprend de quoi il s'agit, quel montage insensé, de lier le plus tragique a la complexité de la féerie ! Comprend de quoi, de qui nous sommes le jouet ! Ou l’instrument du montage enchanté ! Son timbre éclatant déroute votre main des lignes de la mort! Les barbelés sifflent de froid, ils continu de chanter, pendant que l’étau se resserre, pendant que les flammes de l’île aux mort se masque dans leur signification anéantie ; même au plus profond de l'exil, on entend sous la peur le mystère des cloches du langagier nous parler de ses fruits qui sont de la dernière demeure du verbe écroulé ; l'aigre viole est déjà habité par le chalumeau qui jette le vers de foudre au liseré des buis qui cercle d’œil la pièce irisée, la réflexion hésite a qualifier de peau la complète transparence de la lumière ; l'idée s'enfante dans la douleur, s'il est possible de comprendre que notre intelligence vise non pas avant tout des réalités terrestres, mais une signification globale d'une réalité céleste arraché a toute souffrance, c'est que sa disparition dans la chair éclabousse de désespoir le sang de la révélation aimée ; au pieds de la stèle, les simulacres rampent et ornent les apparences d'une chair qui est le sceau de ce secret, le corps entier est l'organe essentielle de la révélation que le plus réel pour l'homme n'est pas de ce monde ; l'ontologie négative du secret bat au dos de la pulsion qui mousse ; l'expression se fane dans les couleurs secrète de l'été ; la filiation habitée par une forme humaine est la raison dernière de toute la création, le sens supposé de toute pensée, et l'intention la plus impénétrable de dieu, la réalité de son amour révélé dans son mystère; notre propre essence nous échappe ; nos concepts sont soient trop précis soit trop lâches pour s'approcher d'une telle réalité ; aussi demandez à vos rêves une obsession vraie, une cote sauvage, qui apparaît quand la mer saigne une bordure ou la mer s'ensable, sous l'air d'y regarder de plus près, la naissance des états unis de la contradiction.

 

 

03/04/2016

Gaz shot

 

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Fiona Hall

 

 

On ne remonte pas au jour sans passer par la poésie.

...La poésie n'est plus l'attribut du poème, mais un attribut caché de ce qui existe, son horizon dans l'âme des hommes.

Bousquet

Aucune sonde ne mesurera ces épaisseurs : parce que mon apparence est dans un espace

et mes entrailles dans un autre.

Bousquet

    

 

     Il chercha la piste dans les résidus fantômes de la steppe frisée que la mémoire éteinte de l'humanité avait laissé en mue a la lumière d'un paysage vierge; un tronc d'ivoire couvert de câbles sectionnés aux branches, grésillait dans la plaine du pendule; en peindre la poussière végétative supposerait vibrer a son timbre, penser, découvrir en soi la non-voie et sur son vide laisser souffler l'esprit qui connait le poids atomique de toute chose, et le pèse sur la balance le sentiment mêlé au dimension de l'incommensurable ressent les prémisses de l’ineffable souffrance liée a l'indicible joie ; dans ses yeux embrouillés, l'air limpide de la totalité, cristal l’épaisseur qui combine les confins de l'espace et du sentiment dépollué aux décharges dialectique ; l'iris irradiante est une flamme qui remonte des ombres, une flamme étendue du sans mesure physique ; tel qu'il ne peut apparaître que comme un secret qu'il serait difficile d'exprimer, autant que de peindre comme le monde en giration, le déchirement d'Orestre injustement condamné; l'avidité des rois n'a d'égal que la vacuité d'une plénitude parfaite ; le voile transparent qui recouvre le firmament étourdi dans ses mailles toute la splendeur révolue d'un jour inchoatif ou le vibrant s’achève dans un souffle pourpre; le vivant, observé depuis l’éternité abstraite de sa nuit, est un amas de foret éruptive qui s'étend a l'est d'une éclabousse de cendre recouvrant la fièvre céleste d'un mal terrestre ; a l'ouest l'horizon d'un vilain escarre de terre, qui ouvre ses plaies sur un sombre vallon perdu dans les gaz asphyxiant du continent rejetant ses occupants dans la gueule des requins; un nid de bactérie nettoie les yeux insectes qui poussent des boules de glaise devant de soit-disant êtres intelligents; excommunié comme des points extraits du plan, ils ont anéantie jusqu'aux traces dernières de leur intention; et leur tente n'a pas plus de tête qu'une bibliothèque éventrée, un livre ouvert de partout, saignant ses mots et ses images comme une rivière déborde et s'affaissent au rythme de la marche, partout l'approche des villes s'annonce sur des écrans géants de glorification du néant, partout s'affiche l'adoration directe du visible et non le cœur qui en conserve l'image dans l'invisible; et dans les bibles de la misologie, il y a longtemps que la haine de l'intelligence a transformé le cœur des hommes en temple marchand, ou l'on est quitte a bon compte, sans trop de secret, trop de griefs et de scrupules des méandres du temps. De loin, il contemple la cloque de verre de la mégalopole qui ressemble a un tapis de jeu recouvert des signes de la partie et suit du regard les contours de son dôme reposant sur les flancs ruinés du temple de Delphes ; le souvenir de la voie romaine corne la sente la plus proche dans sa mémoire autochtone; les dernières lueurs des centrales nucléaire entièrement robotisées, ont disparues du souvenir tamisé du plomb ; leur dernier cracha d’électricité s’agrège encore dans sa mémoire au même titre que les tremblements d'une pythie; appuyée sur son pneu, les battant rabattus qu'il aperçoit des entrées monadiques, ne sont pas défendu autrement que par le quotient des gains.

 

Il est une ombre qui ploie les hibiscus et les fougères, les feuilles d'acanthe et le fin jonc du corps qu'elle cherche ; elle se fige un instant et observe a travers la trouée de vide, d'autre ombres qui tètent les mamelles du néant ; leur peau n'a qu'un grain cathodique de fermentation réelle, et a leurs gestes incohérent, caillots sombres précipitant la lumière, toujours péremptoire, il voit bien qu'elles n'ont encore qu'une vague idée de l’éthique qui incorpore ; le stylet ductile frappe la roche de l’écran magnétique et le lait numérique d'information cohérentes répond au besoin immédiat, tout écart de réflexion au-delà du laps de temps qu'il en faut a un adulte pour la surprise est refoulé diligemment; mais ce qu'est l'étonnement permanent a la surprise, le bien suprême l'est comparé aux biens de ce monde dont le premier est la patience qui seule rend a l'espoir ses signes; la suspension de la surprise est la seule extase qu'ils supporte; au-delà de cette fracture dans leur renoncement immédiat, le plus court possible, il ne se fane comme des esprits blasés; ils sont gravement malade, ils ne sont pas prêt d'ouvrir les extases du temps aux dimension d'une seule vie finie et infinie en elle-même; ils sont alors aussi abrasif que mal enflammé, consumé, illuminé et éteint au même instant ; ils ne se supposent dotés d'aucune mémoire éternelle, se l'ampute et s'y greffe a la place des savoirs de néants qui ne mènent qu'au doute; aussi, ce lait qui coulent de leur écrans n'est encore qu'une tourbe fractale qui ressemble au ciel de la clarté qu'autant qu'un miroir recèle le secret physiquement matérialisé dans les fait, d'une éternelle quête intime qui soulève les masques (Socrate aurait pu questionner même en enfer... et c'est cela qui inquiétait); leurs gestes seuls en scène, lui apprendront a tisser spirituellement ce corps absent du désir, qui se débat en elles dans des orages de verre et d'acier; mais le velours sur lequel le chasseur s'assied se méfie de la proie et déjà rêve de son ombre, comme le fit peut-être l'homme premier rejouant la scène de l'accouchement sous leur regard de ronce plus perçant que celui de méduse, même si, allongé près du prête nom, ils savent ignorer ce qui rend le cœur vulnérable a la flatterie. Les montagnes de l'esprit se bouchent les pôles de la masses et soulève leur pesanteur manteau entre les deux mains des nuées, demain rien ne jour jamais... tristesse rien accomplit au terme sans fin, qu'un long, long lambeau, et défunt; la source ressassée de la racine invaincu, pas convaincu du tout par la blessure qui rend plus fragile encore les distances sans hauteurs de l'esprit mêlant la sensation des mesures infinies aux roches de l'orchestre jouant des résonances diverses de la déflagration intime, si grandes qu'on ne puisse l'évaluer, le credo de la lucidité, est le recours de flamme des mains qui ont besoin d’elles-mêmes.

 

 

 

01/04/2016

NeurOrion

 

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Giovanni Bellini

 

Où donc est la vie, où l'ailleurs, où l'ici ?

Germain

 

 

                        Ainsi tourné vers l'abondance matériel, les noms des rues ne correspondaient plus a rien ; les barrières de l'inceste s'affichaient sur les murs de Planck, les caresses avaient honte de leur avenir et mourraient transies de froid dans les recoins de larmes ; l’atmosphère d'angoisse, épuré par l'effroi révélait d'autres cellules nerveuses qui résonnaient bien plus loin que l'infini dans les bruits de fond de l’univers présent sur les places des villes a répercussions capitonnée du ton cosmologique premier pris sous un ciel d’asile ; au loin les totems flottaient dans le vent tabou ; a n'en pas douter la crainte du perchoir sonnerait plus tard le glas des suppliants, pendant que sur les toits d'encre, il monte en s'abaissant sous la voute de ses souvenir encore présent dans les fossile boisé des marches de l'escalier; enfin au sommet, il contemple l’herméneutique imposition des mains d'une conscience de ses interprétations ; le sens agit en lui comme un poisson magnétique, comme un masse d'air qui se creuse ou écrase son ventre, c'est l'ogre du temps enrichit d'une e-solution infinie d'adoration au mystère; les rues ondulent comme l'intestin grêle, l'air devient liquide, pendant que sur l'autel synaptique l'image d'un cœur gonfle et sublime le temple ; votre sang est tout à fait agréable a ceux qui font vivre la mort, dommage, s'il ne suffit pas pour les habitants assassinés du cercle effondré de la base extatique! une campagne qui n'a jamais connue de route couvre son orbe de pivoine adossées au frisson des lacs pris dans la roche. Un grand vide accueille la force qui a gardé ce monde dans l'équilibre réelle de sa fiction créative. Maintenant que son ombre empiète sur le sort de la lumière, reste la clé dialectique de son parfum né d'un songe ; la voie folle du puzzle déconstruit le spectacle de la victoire immédiate et directe qui hante les pensées de la plus haute ambition dont le serpent aussi a été rempli ; il boit le palais de banlieue aux mamelles des héritiers de dieu. D'un surplomb d'azur, les chutes du silence éclaboussent les immeubles invisibles de la viscère vitae qui brûle dans le tronc cérébral ; aucun gémissement de l’âme ne peut plus atteindre Balthazar, quand le temps se révèle sous les apparences, ce lieu chargé des musiques de l'aspiration cosmique ; les platanes jouent du violon et trempent le bout de leur branches dans les succions stellaires qui forment les trous du temps, les chaos du mouvement immobile d'un éveil cardiaque.