01/05/2016
Soleil 日et lune 月
nikolai batakov
La nuit on dort la tête contre les barricades, cote a cote avec les gravas, les rats, les câbles électrique arrachés a la nuit et les éclats de robinetterie qui percent les immeubles éventrés et recouvrent d'entrailles la langue maternelle des rues; du fondement, il ne reste que l'immuable parole du cœur, mais sa direction fait des rides sur l'eau des cocottes de pluie ou l'emprunte éphémère du souffle transparent, baigne nos os dans la chair; les projets de paix universelles dorment dans le cauchemars de l’Évangile selon Thatcher ; les crânes vide des colombes du ciel reposent gazées avec les décombres du plancher; l'innocent est toujours le témoin le plus gênant ; mais heureusement pour l'ange, aucun riche ne passe jamais le chas, aucun ne comprends que la destruction du temple n'est pas son anéantissement, mais sa révélation ; Pécul est aveugle et tient pour un crime de lése majesté, la moindre revendication a l'intégrité morale ; corruption est son autre nom, qui tient pour extrêmement dangereuse, la pensée, puisqu'elles contribuent a faire valoir dans le monde un autre règne et une autre fin que lui... Pécul le malfaisant manifeste dont il suffirait de taire la haute trahison envers l'esprit, pour qu'il régule par lui-même le monde a ses pieds ! Mais colosse au pieds d'argile ! Titan effondré de l’économie génétique dans le cycles des mitochondries de la démocratisation du pains!
Dans la glu, la reine agressive tue, la germination des poils de lettres mortes ; au cercueil vide on porte la décroissance de l'esprit porté par le chœur sémaphorique qui symphonise les vitres profonde de la scène ; le teint pâle et le cœur déchirés, ils présentent leur lunaires blessures a la face des figurants de rien qui n'ont jamais mis les pieds dans la tombe ; la rouille déambule le magasin infini, le pli des cheveux est aussi propre que la tranche d'un magazine ; et dans la poitrine, les censeurs plus roublard que le daïmon de Socrate, bricolent des dépassements pose qui voilent les portraits.... de vrais mannequins traversent la rue et se regardent dans les vitrines... suis-je …? Suis-je ...? … la question a de quoi hanté l'effectivité de l'impermanence, surtout si la réponse des reflets doit éclairer un invariant de gadget en plastique, et qu'aucun port ne donne au cœur le paysage et les mots du terme de sa névrotique traversée... son assise pour voyager par les rayons de voie lactée, jusqu’à la galaxie de l’Éden retrouvé, il laa puise prés du doux grincement de la porte du silence, dans le long fil fin du gond de la cloche qui tinte dans l’étirement des briques romaines; c'est si profondément sculpté dans l'os, que le rossignol qui l'entend, lui répond immanquablement.
02:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2016
Angeôlogie
Paul Rumsey
Enterrez-moi, car seuls résonnent encore des bruits de
luttes, et l'homme,
qui fut le support d'une aura illuminée,
égaré dans ses propres limites,
émonde les forêts de l'au-delà
et en mutile les racines.
Clara Janés
Les divinités de l’abrutissement audiovisuel brillent dans les niches des catacombes creusées par des Faust cathodiques ; des ombres interchangeables portent sur la scène, leur humiliation, leur être, leur essence intime en signe de soumission; ses ames ont trouvés leur maitre, c'est le secret ontologique, que l'huile mécanique des horizons transhumains, brûlent avec les derniers lien qui les reliaient encore au don des métastases de l'humilié; mais l'éblouissement a fait cailler la périagogé, leur insoumission s'en revient assommé par le laminoir de la foule avide d'humiliation et de gouffre béant d’où l'on ne tire nul reflet ; nulle trace du regrets de la catharsis au revers du cachemire armani ; pendant que les animaux de compagnie du paf a tarte célèbrent l'aube de la crétinerie universelle en se plongeant dans le sang de ceux qui refusent cette soumission, le veau d'or se masque sous le rire apparent ; a coup de langue de fion, l'idéologie de l'esclavagisme, creuse l'ode au renoncement qui fait montée en flèche l’Archimède prévaricateurs de cette nouvelle évangélisation a la masse; enfonçons le clou, c'est le propre du rire ; les larves lobotomisées s'adressent a leurs pairs en illettrisme : sœurs spirites du soleil! tache du sang de la volonté! faites germer de votre esprit, la nuit éternelle qui vous attend!
Jouons dites vous, au jeu de la déchéance... celui qui organise le plus grand piège a cons gagne beaucoup d'argent... mais est-ce un jeu l’économie ?... les deux, le travail ne suffit plus, il est comme l'airain du cœur s'il ne tend pas le filet plus large sur les moutons, c'est amour que de prêcher le néant! c'est juste puisque cela satisfait entièrement l'esprit encore inusité, l'esprit larvaire de la félicité ou prennent racine les lois mimétiques de l'appel désespéré, les vertiges de la langue qui percent les apparences médiatiques et laisse mourir aussi les nuits de jade toutes ficelées de perles ; du rire a l'humiliation, la démesure est de passer outre la faute, de communiquer son désespoir par le rire sans rien dire de sa tristesse cachée, et de penser que de concevoir la disparition de tout, a la fin, permette de bâtir pour le présent, une perspective cohérente de la langue du regard jeter sur le d’ici-bas scintillant mais recouvert de paillettes; le choix du désespoir comme révélation dernière du néant de l'être, n'est pas sans conséquence pourtant ; la conséquence ne disparaîtra peut-être pas du seul fait que je l'ai choisis et voulu comme sens a ma vie ; la est la force qui retient Hamlet, le doute qui laisse penser au contraire que si la pensée peut se nier, ce n'est peut-être pas pas pour affirmer qu'il n'y a pas de réalité, mais parce qu’elle-même est poreuse eu égard a l'immutabilité, ou qu'elle est, le principe charnelle et mystérieux de la porosité immuable; aussi, la révélation ultime du désespoir fera peut-être grincer des dents s'il s’avère qu'elle a été prise comme fin dernière, dernier effacement d'ardoise; car ce n'est pas le peu d'esprit que contient l'ambition et la vanité qui émanent de ces parcelle digitale de bouches d’égouts qui effaceront l'ardoise magique de du crédit; ces tièdes frémissements d'esprit accumulé en brume dans les puits synaptiques, conduisent librement les hommes a se perdre... a perdre l'esprit, le sens religieux de l'expression de leur soumission par l’humiliation de l'amour diluée dans la logique de la domestication.
01:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2016
Unfinished
Greg Manchess
La pensée a prit un contrat chez les déplacés, un rendez-vous avec la vie; chez Herbert on échange du fric contre de la pensée, et tout ce que l'on possède est prit au mot, la femme qui danse avec un veau s'achète un morceau du menu, et en se relevant du repas, déchire les plis des cocktails de parasols braisés; elle like les forets de parcs jeunes et virils ; a tâtons contre ses bras mort, elle soulève un pan d'ouest du cœur entre les ramures des palmiers sur sunset fougère a l'angle du parking, ou le supermarché tout recouvert de verre en stationnement, ouvre sa bulle au terrain jaune et chiens ; les portes du désir jacassent et recouvrent le ciel, les arbres s'évaporent, et les nuages brûlent des oiseaux sur les feuilles ; la balance parfaite des branches a tous de point de vue, honore l'odeur élastique de goudron qui émane du bois que les chromes tranchants des voitures rythment comme autant de points aveugles entre les allez et venus des gens; le renversement de l'objectivité et sa déflagration qui forme le motif dans le tapis poussiéreux du poète; alors qu'une haleine murmure a son oreille, que le miracle n'est pas nouveau, bien qu'on ne puisse le dire autrement.
Dans ses heures ubuesques, il parlait toujours de la même chose, avec un je ne sais quoi de prédicateur dans la voie, une sorte de solennité dans la pensée qui faisait cloquer d'air la masse poissonneuse des sentiments ; c'est a l’intérieur que ça se passe, la réformation de soi ; une fois qu'en certitude s’achève le sentiment, c'est par l'impression esthétique (et non par le mal) qu'on se dissous en soi, puis de carré en l'autre,et c'est par l’éthique que l'on revient a soi de ce tiers, vers l’esthétique; et la chair a nouveau respire l'ange de beauté baignant dans les prémisses lumineuses de l’éthique ; l'animal s'observe point se voit, et ne se contemple vraiment qu'une fois le détails et le général fondu l'un dans l'autre par l'insouciance, plus que l'oubli ; les cendres des salles de conférence, fumaient encore quand la nouvelle nous parvint par radio que la langue qui jusque là nous unissait venait de nous trahir et de perdre son dernier gramme de sens qui désormais flottait éparpillé a l'abandon.
Les limbes sont épaisses ce soir, disait henry ; il ne faut pas les confondre avec le néant, car elles sont de l'ordre de la trace, de l'ordre du spectre de la langue et de ce qu'il en reste quand l'impression de comprendre se détruit et se recompose en une forme d'intelligence et de sensibilité plus haute, au grès des aberrations du désir exprimant la compréhension de sa fin dernière a travers la décomposition imposée a toute forme héréditaire; cette implosion du langage qui forme la pensée, provoque une sensation nouvelle de comprendre le monde autrement ; une sortie de route logique en somme pour que des murs de la philosophie s'évade l'esprit.
01:30 | Lien permanent | Commentaires (0)