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10/02/2013

Sous-marin.



Tu as brûlé ma persistance rétinienne
fait exploser mes vœux en une concentration sublime d'instant unique
et répéter chaque fois que je te vois,
chaque fois que je te croise incognito, dans le besoin, a la machine a café ou tu m'offres sans le savoir une occasion d’éternité. Entre deux foudroiements, le brouillards me froisse l'instant qui dure l'éternité, fluide émouvante et nostalgique souvenir d'un seul instant.
L’imagination lutte alors contre le néant, a nourrir en vain les formes plastiques du souvenir de tout un océan de possibilités.....je finirais presque par m'angoisser en pensant a toi.
Et les heures dépareillées sans soleil rêveur, je les passe a fumer.


Et tout a coup je crève au son de ta voie,
dans le bureau d’à coté mon cœur a fait un bond plus grand que moi
qu'importe, qu'il m'enmenne, et emporte mon frac mortel..pourvue que j'echappe aux chaines et a la volupté du ressouvenir....Mais, que puis-je faire d'autre?, puisque tout ce que je sais de la réalité des êtres, m'interdit de te parler.
Alors je devient brigands, vauriens, maître-voleur, Socrate, je me dédouble, me combine dans mes dissolutions chimiques et recompose interlope un caméléon de synthèse,
en aucun cas rebelle, puisque j'use du couvert des bois
pour cacher ma plante universelle qui vit d'ombre et de lumière, transforme la ténèbre en jour, et ta clarté, sous le boisseau des masques, en l'amour qu'ils ne contiennent pas.
Pour te voir j'invente tous les prétextes, je fais les cents pas le long des murs....
Et quand enfin je respire ta voie, personne ne se doute de rien.
D'autres te parle de l’Angleterre, de son opportunisme écoeurant,
ou bien de la tuerie inscrite dans toute métaphysique allemande,
tu t’intéresses, te passionnes, t’échauffes et rougies, chromatise ton trône intérieure.....
Je feint un peu d'indifférence,
pour retenir mon élan dans sa logique propre,
l'amour donne alors tous les talents,
même celui de le jouer excellemment
sans simuler, la dissimulation du manifeste manque logiquement de ventouse pour arpenter le cristal d'empan.

In vino veritas.



Le soleil rêve d’échiquier de pavots, d'encens sous les sabots nucléaires filandreux comme les pelotes de lianes tombées des nuits,
de scintillements en grappe d'iris noyées au fond de tes yeux,
dont je suis l'usufruit nu propriétaire,
des agapes du gemme taillé aux pans des montagnes bouffantes de l'amour
soufflées de verre a l'infini, par l'intérieur des vents qui soulèvent l'arome des tons de la caverne,
hennissent en allongeant le nœud tendu des pôles
le passage absurde du transferts des données de conversion,
la hausse par contre, d'ascendance voie libre au dessus de l'abime, l'ombre des anfractuosités agrandissent la mesure du sens de la vie ou je suis pris par contraste,
et la porte au sublime rejoindre les stalactites du point de vue de l'esprit,
dans ton sein déchirant,
l'ampoule enveloppe du saint néant vivant,
ferme et souple rocailles, abris de milles abeilles
voilant de brume la nappe mêlée du ciel et de la terre,
le pressentiment du feu des merveilles crépitant les limbes,qu'aucune introspection jamais ne démêla
entièrement,
comme le fit ton baiser sur mes doigts fuyants.

(L'amour reconnaissance de soi dans le parfait pardon.)

Avant toi,
j'avais les mains pleine de cendre du buisson ardent,
mais depuis, l'aube renouvelle chaque jour la coupe d'argent du rêve
et chausse mes pas de pieds irréversibles qui marchent de l'avant
fouler un sol qui n'existe pas encore.

09/02/2013

globuleux onirique

Le sens n'est pas la phrase,
ni les mots,
ni les lettres,
pas même les signes.
Il n'est pas même en moi,
ou alors comme dossier classé,
génération, vénération, énervation du mensonge sanguin,
évaporé, apeuré, aparté en partie pleutre refrlecis a paraître entier
craignant l'idem conservé dans le formol de la différence absolue du mensonge en vérité.

Ironie et humour jumellent les mamelles de l'esprit,
pour un accouchement avorté du pliage des croûtes nano-conductrices
désirant malgré tout, rester pour toujours, et quoiqu'il puisse arriver, éclairées par leur besoin de lumière
éclairer intérieurement par l'absence de dieu
se raconter l'ombre d'un hêtre,
finissant, par la ou il avait toujours commencer,
par tout ramener a Lui
et a chaque pas,
faire une phrase dénuée de mots vains,
ou chaque mal qui vibre
reçoit le baume d'absence d'une fable
claquant ses lèvres sur les lettres
collées au palais et au tympan du mystère sine qua non.