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27/11/2013

sans titre

 

Macintosh se remit a la table pianota sur l'ordinateur avec une dextérité incroyable : la modernité n'a pas tant oublié la question de l'être que le secret de l'harmonie des contraires ; la conscience globalisée qui colonise peu a peu chaque individu sur terre est une concaténation pseudo rationnelle et a moitié pathétique qui semble l'apanage de ceux qui ne vivent qu'a moitié leur vie comme si on pouvait comme le chat de Shrödinger être et ne pas être a la fois ; l'idée propre aux esthètes qui ignorent les résolutions décisives de la vie s'est soudainement généralisée avec l'essor des super trust internationaux qui a la fois sont sous et au-dessus de la loi, et évolue comme des spectres dans les perpetuelles eaux trouble de la conscience qu'ils induisent et de l'existence qui ne convient a aucun homme prise comme ils voudraient qu'on la prenne, c'est a dire, comme un en soi absolu, directement salarié, directement proportionné au mérite et au résulata, sans jamais tenir compte du renversement necessaire a l'interiorisation du rapport au bien et a la prise de conscience, haissant les syndicats autant que  tout esprit critique, mais qui pourtant s'est rependu a travers la planète comme une traînée de poudre parce qu'elle est une mentalité sournoise  de maquignon ménageant la conscience devant l'effroi, du desespoir qu'elle ne veut pas voir, et que par ailleurs, elle s'y entend comme personne, pour donner a celui-ci des teintes de bonheur ou tout finit immanquablement par se brouiller, par se noyer dans l'eau de boudin de la crise ou les plus malins sauvent leur billes en croyant avoir echapper a la catastrophes qui bien au contraire leur offre l'appat du gain pour chatiment et a terme ajoute au paradoxe de l'existence l'épaisseur des murs impénétrablement flous de l'empire capitaliste ; désormais l'eau claire de la conscience ressemble davantage a de la chair a saucisse dans les intestins synaptique saturés des parlants qu'au véhicule cognitif de la joie impalpable du sens qui doit emporter et motiver idéalement le cerveau humain au rythme du bond cardiaque de l'éthique...mais bon laissons cela...je synchronise les quarante quatre milles méta data center de la planète et...hop...a la fin de l'envoie je touche...un attentat sémantique dans le continuum einstiennien ou se réfléchit l'image a renverser de la constante lumière, était un projet a laisser songeur quelqu'un comme Siphyl.....Einstein était il chrétien s'interrogea Siphyl...j'en sais rien lui répondit Astride.

26/11/2013

sans titre (en cours)

..parler n'est pas seulement posséder un vocabulaire, une syntaxe, se projeter dans l'un absolument cohérent, c'est aussi supprimer des concepts par d'autres concepts, s'effacer, en passant a travers soi dans le secret d'un autre, et transposer la réalité première en son sens éternel et cheminer dans le cercle des transpositions vers la reformulation exacte de l'objet de l'amour en thermes qui ne sont plus terrestres mais célestes ou la vie participe entièrement ou disons pour faire moins religieux, vers cette répétition ou la vie est son concept comme dirait M. Henry, l'un a l'autre appropriés dirait plutôt Nabert ; le « Projet Mallarmé » est un virus de troisième génération une sorte de transpondeur informatique équivalent a l'idée des correspondances poético-mystique de Baudelaire a Swedenborg »...  « ok ça je l'avais bien compris interrompit Siphyl, « mais quel est votre rôle Astride dans tout ça, j'ai pas bien saisit »....mais ce fut Macintosh qui continua....  « voyons Siphyl réfléchit, elle c'est la force proprement politique de la démystification personnelle au contact de la vérité comprise par un autre, c'est l'ironie bien sur, reine des relativités et satellite de l'absolu, point de vue sur la seule chose qui soit réelle en nous et pour nous, le progrès du sens commun, notre être, notre compassion, notre empathie pour tous les hommes, le cercle éternel en roue libre dans le carrousel du temps, l'image mouvante de l'éternité, la première courroie du Moteur Immobile.....je suis votre âme a tous les deux, votre mère effacée, aussi bien que votre père, l'être qui vous supplie de l'aider a comprendre nos souffrances inavouées dit spontanément Astride en les fixant droit dans les yeux comme un shiva au cent bras.... ... « Putain! Faudrait classer la sémantique avec les gènes et deux ou trois babioles au patrimoine de l'Unesco... ...la tautologie vous tuera Siphyl....mon dieu je l'espère bien si je veux mettre les pieds sur un territoire nouveau....Macintosh profita de cet instant de silence pour déchouber un cabernet-sauvignon qu'il versa aussitôt dans de petits verres de cuisine octogonaux qui furent vidées aussi sec....

 

Le programme complexe de Macintosh visait a réintroduire du vide et du silence dans la langue, a supprimer son bruit en donnant a chaque requête sur le web un caractère mathématiquement infini ou la visée mental de l'internaute soudainement mit face a la possibilité de s'être tromper dans la définition intime du désir qui avait précéder sa requête et déterminé son acte, soit confronté a un référencement fractal non pas de toute la diversité humaine des productions a vendre, mais a son anti-thèse qui rendait la requête impossible dans le virtuel supprimer le commerce d'internet et établissait une conscience commune du sens ; une série infinie d'items non ressemblant et de forme  contraire achéverait de faire perdre l'image que l'utilisateur d'internet se fait de son bien et ainsi s'éléverait a la non-representation, l'au-dela de l'image, l'ame nue comme celle de Maitre Eckhard;  le no-life complètement addicte au jeu vidéo se projette dans un monde sans langage, ou disons ou le langage de l'appropriation du bien est impossible comme la mort et la vie le sont dans un jeu, parce qu'il épuise immédiatement, ou prétend épuiser dans l'immédiat l'absence de terme qui se situe a un autre plan, ou l'illusion première est démasquée ; c'est le concept de "résultat ", poursuivit Astride, qu'on vise a détruire pour libérer l'esprit, renverser le fini dans l'infini...libérer cette puissance qui prend conscience de l'infini par l'absence de résultats, ajouta siphyl les yeux petillants d'intelligence....Or dit Macintosh en se resservant un ballon sauvignon , de l'absence de résulta au désespoir il n'y a qu'un pas, un cheveu les distingue et le jeu n'est qu'un piètre douanier a la frontière des transpositions parce qu'il ne connaît pas ses cartes et ne sait pas exactement définir le territoire du bien qui lui appartient quand il lâche la bride a l'imagination et que le joueur festivus perd de vue le nécessaire ; aussi …..Siphyl interrompit a nouveau Macintosh ..... vous voulez introduire du vide, de l'air la dedans alors que s'en est déjà plein? C'est plus de l'ironie ça! c'est du charabia de la fin des temps... a moins cher Siphyl que l'époque toujours moderne, ne se soit comprimée et rétrécit et qu'en valorisant la force, la performance elle ne se soit bâtie elle même un mur de mollesse spirituelle digne d'une langue inanimée , si la chose est possible, langue ou la réalité et son concept ne sont plus appropriés a moi et par moi, langue ou les confins pressenties dans les déchirements sensibles de l'âme ne sont que pure vapeur inexistante, absence de polarité intérieure, rendant certes éros infiniment séducteur, mais a la manière des vampires qui pompent le sang du dormeur en l'éventant dans son sommeil.

sans titre (en cours)

 

Quand il furent a l'intérieure de la forteresse, la sève pétrifié du lys noir cornant le ciel en déflagration poudreuse, les repoussa insensiblement vers une grande place de pavé romain, ou ils se crurent a l'intérieure d'un oeil ou d'une orbite creuse que la terre ne pouvait pas contenir naturellement en son orbe ce jour-là. Nul anse de verdure ne joignait les mains vers le ciel, les murs de roc noir comme de la houille semblaient l'expression la plus contraire a la vie ; l'animal qu'abritait cette antre de pierre froides et nues ne pouvait être qu'une sorte de misanthrope mégalomane et extrêmement fortuné ; la place carré dont Siphyl soupçonnait qu'elle ne le fut au millimètre près était partagée en deux par un double alignement de lion d'or rugissant qui menaient a la bouche d'un porche creusé sous le mur d'enceinte de la forteresse ; il en empruntèrent l'escalier qu'aucune torche ni flambeau n'éclairaient, ce qui leur fit l'impression de descendre en une crypte, s'attendant a rencontrer un mausolée ou le cercueil d'une tres ancienne ligné de lords anglais ; en se retournant sur la place depuis le fond de l'escalier les deux tours crénelées du château firent songer a Siphyl a deux grands corps musiciens bercés dans la lueur vinaigre de la nuit ; un porte s'ouvrit sous le porche sans lumière et une voie au fort accent anglais les cueilli d'un salut qui les orienta dans la direction a prendre.

 

Un immense escalier se perdait dans les hauteur invisible du plafonds ; mais a sa courbe et au vis a vis que son redoublement de chaque cote de l'entrée faisait on devinait qu'il devait s'élancer a une hauteur prodigieuse et faire quelques labyrinthiques noeuds dans les hautes couches de l'atmosphère glacé du château ; il était impossible a Siphyl de dater le château ; il pouvait tout aussi bien avoir été construit au moyen age, qu'avant le déluge par quelques civilisations oubliées et disparues, que bâtie en trois jours par une équipe hollywoodienne d'expressionniste allemand complètement cinglée ; les murs étaient partout percées d'alcôves qui recevaient tableaux et orfèvrerie de tout poils, mêlant les époques et les goûts dans un désordre dont la seules caractéristique était de rendre difforme la tailles des corps entre eux ; le maître des lieux n'avait pu acquerrir en un seule vie autant de chose cela devait s'étaler sur plusieurs générations de recel ; et il ne semblait pas non plus avoir un goût tres prononcé pour l'harmonie ; est-ce par excentricité pure et simple ou bien quelques idée d'une autre sensibilité demeurait enfouie sous le capharnaüm de vaisselles , de vase, de ba babiolle provenant de toutes les contrées de la terre, de lambrequins, de revue et de journaux de toutes sortes, de pendules de tromblon en forme de cors et de cornemuse suspendues a des mouquets audessus d'ecrans plat giganstresque ; contrairement au châteaux ordinaire ou chaque salle possède une fonction dans l'organisme de la forteresse vouée a se suffire, dans celui-ci toutes les salles se confondaient dans une autre, en chacune d'elle on pouvait aussi bien faire la cuisine que dormir ou prendre son bain ; et pourtant toute cette profusion qui semblait ne rien laisser au visiteur a désirer d'autre que l'or vous laissait dans une complète insatisfaction, dans une sorte de dénuement sournois, presque caché au fond de la conscience, réduit a un voix aussi faible que celle de plûck essayant de rugir comme un lion sans effrayer les dames ; les couloirs et les salles étaient couvertes d'un charivari de tapis et de tenture toutes dépareillée, dont il serait impossible de faire l'inventaire ; il paru a Siphyl qu'au fond ce qui manquait a cette architecture extravagante c'était justement l'architecture ; quoiqu'il en soit, Siphyl compris qu'il ne s'était pas trompé sur lord Macintosh ni sur son fils, dernier rejeton d'une lente dégénérescence d'aristocrate de la finance dont le premier avait été été ce Lords Macintosh Double premier anglais a revêtir la charge et la fonction du Remember au parlement ; fonction plus illustre et décisive que celle du roi ou du premier ministre puisqu'il instituait pour les siècles et les siècles la suprématie du règne de la finance sur tout autre considération d'état.

 

Siphyl et la japonaise suivirent leur hôte a travers ce dédale de murs qui semblaient bougeait a chaque angle droit dans les profondeurs de la bâtisse, jusqu'à une salle qui contrairement aux autre était presque nue si ce n'était l'énorme feu de cheminée ou brûlait un chêne entier devant une table grande comme un pavé de des champs élyséens couverte de plans et de cartes.

« Nous y voici dit Macintosh...j'espère que tu as la septième image Siphyl..bien sur sans elle, le « Projet Mallarmé » serait compromis... ». Siphyl fouilla dans ses poches et en sortie une petit clé usb qu'il tendit a l'anglais qui s'en saisit avec un vrai sourire de satisfaction. « J'ai bien cru que tu n'y arriverais pas...tu sais... » « hé bien la confiance règne dit donc... ». Alors Macintosh tout en introduisant la clé dans le port dédié de l'ordinateur qui ronflait sur la table entre les cartes et les dessins d'architectes, se tourna vers la geisha et la présenta a Siphyl : «  Voici Astride de Beaufort cher Siphyl...mais je pense que vous avez du faire connaissance pendant le voyage... c'est elle qui doit faire la synthèse de nos travaux a toi a Gil ainsi que les miens, car ce n'est qu'une fois les donnés anthropologique de Gil programmé par mes soins que nous pourront dissimuler le « projet Mallarmé » entre les lignes http de la septième image ou il sera indécelable.... »..... « et que, repris Astride qui se dévêtait, et jetait sa fourrure sur un sofa mauve dans l'angle de l'immense cheminée...nous pourront réintroduire la fleur manquante dans le bouquet... »