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23/11/2013

note

http://www.youtube.com/watch?v=iOnrQXCHgG8

22/11/2013

sans titre (en cours)

En sortant du café Siphyl eut l'impression que la ville s'était dédoublée, distendue comme la chevelure des femmes qui lui paraissait immense, les rues sans termes se recroquevillaient au fond d'elle-même en forme de foetus autour des places, s'abouchaient a elle-même, n'étaient pas plus ouvertes que fermées, en travaux comme toujours, éventrées par endroit, de pépins noirs surgit d'un gâteau d'anniversaire piqué de cornes orangés, comme venus sortant d'une carie de boues et d'asphalte sanguinolant l'argile d'un espace cachant la profondeur du fondant système irriguant, système nerveux du réseau souterrain aérien invisible du corps terrestre a la mécanique impersonnelle, toute puissante et cachée qui refermait le temps sur lui-même, a la façon d'un éternel retour de pure et absolu vacuité, gratuité sans finalité autre que la disparition réapparition de l'instant, corps terrestre inconsommable, saint et parfait, sans durée et sans avenir ; sans tache la foule éjectée entre deux conférences spectacle pour l'Entreprise, oscillait dans ce vide spectral ou les écrans relayaient le nanisme spirituel, prenait en charge les fractures d'espace temps ou l'individu aux synapses digitalisés avait a affronter quelques instants de solitude, d'air, d'extériorité et la possibilité, effrayante, et effarante, d'une perspective d'absolue ; solitude et isolement qui sont les péché, le mal absolu pour le consumérisme, parce qu'ils sont l'indice certain d'un manque de moyens et d'argent qui ne s'acquiert pas sans un certain talent d'exploiter la masse ; l'indice mortifère, pire que l'enfer, d'une déchirure dans la continuité du tissus de la bouillie sociale ; des plâtriers au pieds de saint sernin qui brûlait comme un encens sur un trépieds, gâchaient du plâtre consciencieusement et refardaient l'anti-ville, comme des Maîtres Hollandais recouvrant leur repentir de miroir déformant crevant le jus des images trop sage ; inattentive et hébétée la foule battait pavé de son pas incertain et insubstantiel, qui palpitait et oscillait comme une lueur incertaine dans un temps comprimé et confus ; les écrans en ligne de mire, les pseudopodes mentaux réifiaient les decharges photo-voltaique en bras vernaculaires ; les corps dégraissés régressaient par l'hyperconnectivité jusqu'a la factualité iconique a spirituelle, la cellule de l'instant ou la fractalité du lien mit et remit en permanence en abime pretend se subtituer matériellement a l'elan du coeur par dela tous les nids de poules cosmiques de la destinée, avaient finit par délaver le regard des yeux, par subvertir semantiquement jusqu'a le neutraliser, le trou de l'effroi que fait la conscience autour d'un corps libre, et atrophier ses membres, au seul profits des extrémités  hypersensibles, des doigts palpant l'apeiron virtuel, ou les enfants de Parmenide, n'ont que des empruntes sans preuves de leur existence entièrement humaine, qui n'etaient plus que la continuation, le prolongement sensitif des correlations synaptique du super ordninateur superrefroidit de la central d'achat qui les liés tous mieux que les mains l'esprit et le coeur ou les nuées d'Odin ; la compression des données fichiers et la fréquentation permanente des écrans avait emondé l'homme de lui-meme, tué l'inédit, empaillé d'onde ses organes, flouer ses yeux, c'etait le sang de la passion qui suintait de l'oeil crevé et ils mangeaient de sa prunelle mailléevichy bleu citron ; un léchant doigt de soleil jouait avec les lettres des papiers gras du Mac Do toutes retournées en verité (Do Mac, fait vite, ne prend pas le temps de faire advenir le sens a l'etre, ton larcin sera indetectable)  ; une brise circulait a l'envers des rues  preparant comme une fausse ecriture, entre les chefs d'humain tous incrustés d'éclat de glace et de surfaces tactiles mais insensible a la lumière du soleil, l'amnésie permanente du futur qui rendait semblable chaque instant au précédent ; une nouvelle inquiétude avait pris forme en eux, si ténébreuse qu'elle restait invisible a la conscience avortée qui sertissait le furoncle complexe du complexe  des douleurs, qu'était devenu le sentiment élevé a la énième puissance de l'hyper-relation méta-interconnectée des être hypercomplexement simples et noués  comme des ceps de compétition des racines qui ne connaîtraient pas le printemps. La majorité, sportive, sonnait, vibrait dans les poches des adolescents de tout age, l'age de raison semble extrêmement important au bien portant des disparus, qui n'ont d'espoir que de gagner la reconnaissance des pairs, développer des habiletés sociales de singerie, vivre l’expérience de la compétition, faire partie d’une équipe et finalement, surmonter les anxiétés personnelles tel leur sans-gêne. La culture du culturisme n'offrait aucun motifs sinon immediatement auto-destructeur, aux noeuds du sentiment figé au bottox ; des signifiants morts né degagé de leur bouche une haleine d'extreme pourrissement ; enfouie sous un corps sculpté en talisman symbolisant la santé, l'auto-satisfaction narcissique du cloîtré, l’attirance physique du névrosé , la peur mis en suspend, entre réelité et inconscience, sous un tas de muscle d'apparat, l'angoisse travaillant le biceps dans les salles de fitness, l'oeil rivé au miroir permanent des écrans, de contrôle avançant a l'aveugle, dans les voies dedoublées du refoulement schizophrénique de la réalité hypersymbolique mais complément insubstantielle ; sustenté aux complément alimentaire sans saveur ni goût réel, l'insipide image de soi, du corps sans âme, grouillait partout reproduite comme un unique exemplaire, tel que l'avait prédit la grece a propos des esclaves, face auxquels les hommes libres, biens moins parfaits, sont cependant des êtres et des individus réels, assumant leurs imperfections et leurs vertiges ; l'humanité fantôme palabrait dans les rues comme une vedette de cinéma fourrures et paillettes de parfum a tout va, comme une traîne d'idéal tombé du réel en cendre, homme malade zéro défaut, parfait esthétiquement et creux silène marchant pieds croisé comme des canards dans un défilé de mode disgracieux ; les néons en mandrolles suffisante pour struturer les neurasthéniques attentes de la société du décors de l'anorexie semantique du toujours plus rapide lien entre toute chose, vite embrassé vite debarrassé, parvenue a l'iconographie du temps sans esprit. Homme dont toute la force est dans l'auto-représentation, sans creux pour l'étranger ; silenne plein d'anxiété et de complexe refoulé ; l'âme en pelote se gavant de mauvaise lecture ou se prolonge le bâton rompue de son esprit brisé dans l'eau des reflets ; sa représentation est tout son être, rien au-delà des images pas même d'ailleurs en celles-ci ; insensibles aux contradictions internes qui sont sa propre ruine ; culture de culturiste et de nudistes forcenés vivant dans des panieres a chats a peine domestiqué ; l'attirance physique est le premier degrés du pouvoir politique ; l'unique et le tout du lien social ; désir du désir de l'autre au drame en trois acte tout tracé ; mariage et divorce inscrit au commencement comme une langue au concept écrasé pour des coeurs rachitiques et des esprits nanifié ; la conscience mise au secret d'un autre aussi énigmatique qu'un plat de ronron ; l'alpha et l'oméga de l'existence, un point qui se rejoint lui-même sans jamais se torturer, se distendre, s'infléchir en inconnu abyssal, sans jamais s'ouvrir, se partager comme le manteau de saint Mathieu ou le surplis des grands prêtres du sanhédrin, esprit formaté dans la congestion constipé de son bourrelet de chair sculpté, ignorant les douleurs de l'éclosion, de la déchirure parce qu'il croit connaître son plan des le commencement ; train de langue sans épaisseur, longueur de phrase indéployée comme si l'affrontement avec le temps était impossible, comme si la durée était une qualité réfractaire a la conscience et l'aventure inexistante dans un espace euclidien sans dimension dialectique, pour corps d'omni-polarité érotique jouissant de l'espace comme d'un prolongement de leur reflet et non comme d'un monde hostile qui les renferme et les contient dans leur limites mais qui cependant signifie également la force et le pouvoir dans les vases clos du systèmes des communicants informe. La puissance des machines, la puissances du feu nucléaire aux bouts des doigts prolongeant son système iodé de flammes pixelisée sur la carrure des corps moulés ; l'impression d'être moulé était signe d'appartenance sociale ; elle seule, bien plus que la raison, et davantage encore que la foi, pouvait servir, dans une situation sociale, de symbole de violence ou de contrôle social. La culture du culturisme morphologique servirait à la production des images résiduelles de l’identité des mammifères. L'autisme plus que le silence serait une vraie progression anthropologique ; la santé permanente, l'absence de trouble, de douleur, de sensations fortes, d'abandon de soi, est une véritable loi mosaïque qui pèse sur la ville comme une exigence insatiable ; aucune expérimentation de la dislocation intérieure des hémisphères du cerveau, de la disjonction saisissante qu'on traverse comme des bouts de campagne enchantée et vallonnée en serpentant a travers les murs de ronce et les flancs de falaise ; la ville semblait une immense carrière de gypse rose, le refuge de l'usinage permanent des images qu'on s'échange comme de bons écoliers sous les charpentes de la grande menuiserie mésotropique du crédit immobilier alloué aux corps ; surtout ne pas perdre de vue la surface, l'image de soi, ne jamais s'effacer en faisant face a l'invisible. La ville grouillait de régression encéphale, de rétraction de conscience sur fond d'hypertrophie organique, d'obésité dysmorphique errant dans les troubles de la perceptions involuant jusqu'au nanisme jusqu'à la pure vacuité sémantique de l'esprit devenu insensible a la peur d'exister.

20/11/2013

note

Heidegger veut faire ad-venir un monde, la ou Kierkegaard veut faire advenir un homme, l'Individu celui qu'il est en chacun de nous d'être. Le tiraillement humain tragique entre le ciel et la terre chez Heidegger est une pale copie du paradoxe naturel de l'anthropologie kierkegaardienne identifiée des les « miettes philosophiques » sous le concept de « religiosité naturelle » ; l'ironie est la figure subjective de ce tiraillement ou l'individu se rapporte a la fois absolument a l'absolu et relativement au relatif (ce qui en terme contemporain se détermine comme confusion du langage de la passion et langage des besoins dont l'impérialisme industriel fait(inconsciemment) son miel) ; cette tache qui consiste a relativiser le relatifs et a absolutiser le Bien n'est pas poétique mais éthique, relative a une décision et a un choix absolu de soi-même ; car la personnalité de l'Individu commence toujours par un choix de soi-même, je veux devenir ceci cela, qui s'inaugure dans l'ironie ( et ceux qui ont des enfants ado, savent que l'ironie est le commencement absolu de la vie personnelle) ; cette tension anthropologique ne se résorbe donc pas dans un monde nouveau, même poétiquement dévoilée, puisqu'il faut au contraire qu'elle s'aggrave pour que se marque le caractère singulier de l'individu a l'école de l'ironie. La figure du monde qui en découle n'est pas moins habitable que celle du Heimat, a la différence près que le chez soi ironique est d'une souplesse et d'une légèreté toute méditerranéenne qu'ignore absolument la lourdeur germanique (qui en retour est capable de corriger la tendance latine naturelle a l'abstraction du jus)(et je ne suis personnellement pas loin de penser que les rapports entres les civilisations, entre les nations, entre les peuples, entre les régions est un rapport de correction régionalisme contre régionalisme qui est en train d'être effacer de l'Europe pour atteindre le sapiens neutre, inexistant et pas moins inventé par les multinationales et leurs besoins logistiques humain que ne l'était l'homme socialiste du petit livre rouge...sang au cinquante millions de morts).

En vertu de cette ironie il convient de relativiser aussi, l'ontologie heideggerienne qui fait de la phénoménalité la révélation de l'être, puisque précisément l'intériorité comme tel ne peut pas se manifester en son désir d'absolu dans un monde entièrement relatif, sinon indirectement, ( cf. l'ascèse chrétienne, mais la il faudrait faire entrer le concept de péché pour justifier du renversement apocalyptique de la réalité éternelle du moi apparue dans le temps) a la manière dont une idée , unique, dirige le pinceau de l'artiste, qui cependant disparaît dans le tableau ou s'y reflète par son absence phénoménale.

Mais ce n'est pas tout, parce que l'ironie ne fait pas que maintenir fermement une différence absolue entre le relatif et l'absolu, elle suppose que la phénoménalité est le contraire de l'idée ( et il le faut si l'essentiel d'une vie humaine est de prendre conscience de sa valeur absolue et éternelle) qu'elle exprime pourtant, mais de manière renversée, de sorte que le monde peut devenir objet de nos besoins sans être la finalité du désir, et ainsi l'individu y vivre sans refouler la conscience de sa valeur éternelle ou la gauchir dans la déchéance des multiples glorioles qui prétendent s'y substituer ; l'absolu et le relatif s'articulent alors en une syntaxe ou se dit la valeur éternelle de la conscience, et ou, plus que de le dire, l'individu devient cette conscience parce qu'il en parle le langage de l'appropriation du bien comme étant identique a son être soi, sa conscience de la conscience, son bien.

 

Cette répétition de tout ce qu'il était en nous d'être peut alors prendre un tour entièrement nouveau avec l'introduction du concept de péché qui est concept révélé en méme temps que la foi ; avec ce concept c'est l'historicité de l'être qui devient décisif, car ce qu'il ajoute a la première forme de conscience ironique naturelle, c'est le « détails » dans la lectures de soi, qui fait que cette conscience prend conscience d'elle-même dans son devenir éternel.

L'ironiste pouvait se reposer absolument dans sa propre immanence ; en rétablissant la différence absolue il accomplissait tout ce qu'il est possible a un homme de faire pour se mettre en accord avec lui-même, avec le monde et avec dieu ; mais en introduisant le concept de péché ce repos est exclus, précisément parce qu'il n'y a plus en l'homme de vérité ; l'homme naturel possède la vérité et doit la révéler en lui-même, c'est le rôle de la maïeutique, mais ce fondement s'effondre avec le concept de péché ; autrement dit, la conscience n'est plus le vecteur de la révélation du vrai éternel, mais la révélation de la non-vérité ; ici il faut adjoindre au concept son pathos sans lequel il reste une intuition aveugle : crainte et tremblement.

Mais des lors aussi l'accord avec le monde en est complètement bouleversé ; la différence absolu de l'ironie ne suffit plus puisqu'elle est rédimé ; une différence absolue apparaît mais maintenant c'est par rapport a soi-même ; l'individu doit devenir un autre ; un autre qu'il ne devient que par le saut qualitatif de la foi (qui est l'envers de l'effroi de la mort, redoublement de l'ironie en apparition de l'humour comme deternimation subjective tres proche de la foi); devenir soi dans ces conditions signifie se laisser porter par l'effroi (la révélation de ma non-vérité) jusqu'à la seconde puissance de la conscience, la croyance totalement exempte de désespoir qui est la prémisse non de l'homme naturel mais de la félicité éternelle de l'homme naturel ; (et les petits malins qui s'imaginent que la foi est une tache facile disent la plus grosse connerie qu'il soit possible a un homme de proférer sur terre, car se libérer du désespoir c'est mourir de ne pouvoir le faire qui rend sensible a l'action absolue d'un Autre, Celui qui comme dit si bien soren, a « posé tout le rapport » . De la même façon le rapport du chrétien au monde s'allège de toutes les rectifications qu'on voudrait lui apporter ad hoc ; le christ ne bâtit aucune autoroute, n'apporte aucun remède au paralytique, au contraire il l'enfonce un peu plus et lui demande de commencer par le commencement, renonce a ton péché. Étrange apport aux imperfections du monde semble t-il....pas plus sommes toutes qu'est étrange la façon dont meurt le salut sur la croix ou celle dont Paul entre (enchaîné et jeté en prison) dans la capitale du monde que le christianisme allait renversé.....et pourtant tout autre remède n'est qu'un placebo dans l'agencement de la contention des idolâtres qui revient a peindre d'une autre couleur les barreaux....le seul remède et d'exhorter soi-même et le prochain a la transfiguration intérieure, de sorte que si chacun s'en remettait davantage a Dieu qu'a son coiffeur ou son banquier, ou son ambition anxieuse (ou se profile déformé le désir de la conscience d'un bien absolu) ou son partis, le monde tournerais bien différemment, et mieux en rond dans le renouvellement des générations.