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26/11/2013

sans titre

 

Ils firent de grands lasso autour du python rocheux qu'ils ne quittèrent de vue a aucun moment, malgré la neige qui se répétait silencieusement la question du crime parfait, en tombant a gros flocon identique ; le crane sombre qui se détachait du sommet rocailleux et pelé, semblait ne jamais disparaître du regard du pèlerin comme si la route avait suivit le reliefs d'une flamme, d'une flambée qui en serpentant tout autour transformait en flamme ceux qu'elle y menait. Jamais pèlerin n'a découvert le château Macintosh sans le recouvrir de sa confiance en ce chemin par ou les milles faces de la demeure se donnaient a voir dans des frissons successifs ; et d'aussi loin, qu'il venait, le pèlerin trouvait face a lui ce pont noir informe entre le ciel et la terre, ou la réalité et le rêve s'éclipsent, se chassent ou se rejoignent ; la voiture progressa comme une ampoule dans un bain de coton vers le lys noir que formait cette nuit la le château a travers  le rideau de neige, depuis la route ; ses hautes tours entre lesquelles s'étendait un amoncellement de pierre a peine équarries faisait une faille sur le ciel étrangement bleue, une bouche sinistre d'ou soufflait l'air le plus froids depuis l'ére glacière ; le château Macintosh pendait telle la glotte du palais du froids d'où jaillissaient les éclats de lune et de neige  tranchant comme de l'acier ; plus la pente était raide plus Siphyl se crispait sur le volant comme s'il avait voulu transmettre sa force au moteur ; il s'écrasait presque sur le volant pendant que la geisha s'allongeait pour profiter de l'aplat en inclinant son siège ; et quand la route descendait Syphil se rejetait en arrière pour enfoncer les freins de tout son poids pendant que sa passagère émettait des doutes sur la fiabilité du système hydraulique compte tenu l'angle très aigu des lacets et la neige amoncelée sur la route vierge ; neige qui alors, ne tombait plus mais remontait comme un encens immaculé, vers la lune emportant une image du soulagement de la cendre démystifiée du sort inquiétant réservé au corps que n'a jamais possédé l'énigme de l'Etre.

Macintosh, perdu au sommet d'un pic que ceinturaient d'autres épines plus épaisses encore, inspirait un sentiment trouble d'effroi et de confiance mêlée. Le pèlerin qui s'aventurait sur ces sentes perdues se levait revêtu de l'espérance, cerné de toute part par les aiguilles rocheuses et enneigées d'une couronne d'épines, avec, sous les yeux le château, comme une armure de pierre qui pourrait tout aussi bien l'écraser quand il se jugerait indigne et moins conscient de l'amour qu'une pierre. Mais jour après jours, le pèlerin affrontait cette forme qui sortait de son rêve  progressivement et dont les pierres ne le quittait pas des yeux, jusqu'à ce qu'il touche son socle noire et fulgurant et qu'il se scinde en deux moitiés de vie complémentaires et harmoniques. Sous un certain angle, depuis les caprices de la route et du relief, le château apparaissait comme une sorte de Compostelle, de village a lui tout seul, de monastère espagnol taillé a même le ciel, de Mecque en suspension dans les airs, mais aucun visage ne serait pourtant celui que désirait  voir le pèlerin s'il ne s'en rapprochait suffisamment.

La voiture ronflait terriblement dans la montée qui n'en finissait pas et pourtant l'écho des vallées assoupies ne renvoyait qu'un violon de mouche solitaire ; qui se posa sur la neige quand ils atteignirent le sommet que le château prolongeait encore un peu par une violente poussée d'une horrible et gigantesque orchidée de pierre ; le château Macintosh était une hallucination rocheuse ; le rêve  troublé et troublant d'un être qui ignorait tout du temps et si peu taillé sur les appréciations humaines qu'il semblait l'oeuvre d'un fou ; au premier coup d'oeil on était certain qu'il s'agissait d'une bâtisse et a la fois on ne pouvait se projeter dedans, ni en parler selon nos habitudes de sorte que seul le mot restait en bouche, vide de signification.

 

Les deux vantaux du poétique seuil de pierre étaient très finement ciselées et le motifs n'était par le même sur les deux panneaux, ce qui ne manquait pas d'étonner le pèlerin qui a son arrivée, précieusement avait commencer par leur faire dire et constater  que quoique dissemblables ils se fonaient harmonieusement au reste de la batisse dont la plus petites pierre taillée etait au moins de la taille de la voiture ; surprise perlexe qui se rehaussait d'un ton supplementaire de dessaroi lorsque ces enormes vantaux se refermaient sur eux-même, et que la tête d'un veau d'or d'une longueur de vingt brasses, surgissait si soudainement comme une image inatendue et en reliefs, que le visiteur reculait d'un pas, saisit de stupeur ; alors immanquablement la disposition a la félicité périclitait dans l'éclosion de cette certitude propre rencontre avec les maitres du monde, et qui est tout pour ceux qui rendaient visite a Sir Macintosh en connaissance de cause ou pour affaire car il avaient entre eux la même règle de vie qui se résumait a cet unique axiome : l'or vaut tout. Le veau d'or qui surgissait des vantaux alors qu'il n'était représenté sur aucun d'eux, jaillissait le museau percés d'anneau d'or flairant dans cet humus trouble de tourbe ciselée en bas reliefs sur la porte immense de la vie, ce qui faisait palpiter son coeur d'airain enfouie dans les entrailles sombres et froides du château ; et une fois l'huis ouverte et qu'entre ces algues de boiseries ciselées par la descendance d'Aaron , le pèlerin  jetait son dernier pas dans cette faille pendue a la nuit, immanquablement ses cheveux aussi s'hérissaient comme une boussole indiquant le terme et le seuil de sa vie.

Siphyl arrêta le moteur et se pencha pardessus le volant pour jouir un instant de toute cette féerie lunaire ou de toutes parts des vallées semblaient descendre sous le centre du monde ; nuit de glace, du plein hivers, nuit de forets cristallines et de sombres bouillements figés dans du verre.

A l'abri bien au chaud dans leur bulle les passagers assistaient a la froide morsure de l'hiver sans subir ni être troublé par sa vapeur d'abime. Une vielle clôture de fer barbelée retenait encore quelques feuilles roussis dans ses épines. Un non lien unissaient Sipyl et la geisha, c'est lui qui se révélait dans les incises a vif de la nature, lien, mit entre parenthèse, dans le monde mais hors du temps, retenu, etalé, suspendu a la contemplation de l'aride tant et si bien qu'ils en oubliaient leur propre engelure, le froid sec de leur intimité tiré du néant.

25/11/2013

sans titre

Macintosh psysolait son sermon d’adieu couché a plat ventre sur le lit de sa piaule d'arrière pays puant l'essence du sériel élixir auquel il venait de mettre la dernière touche sur le clavier amovible des lettres interchangeable aux images écrans ; tout serait prêt a temps ; les mises a jours, le formatage des vecteurs corrélés, la matrice opérationnelle, la logistique des ports entrants, seul l'indice d'humidité de l'air restait une inconnue mais qui pouvait tout faire foirer ; vingt quatre heure de foire sidérale dans la structuration universelle de l'interconnectivité réorganisé en cercle ascendant, en cône concentriquement ordonné a une expérience personnel de l'enfer et de son dépassement ; une opa sauvage des poètes sur la langue universelle oeuvrant au métabolisme de la toile enfin organisé en fonction d'une syntaxe ou le terme essentiel, le concept le plus fondamental disparaissait de la communication ; six cercles exactement divisé en quatre phases de quatre heures pré-programmé par le méga virus ; les quatre premières heures invalideraient toute requête directe sur internet ; en un instant le monde se déliterait ; les moteurs de recherche s'affoleraient en étant renvoyer vers de nouvelles pages http que Macintosh avait mis plusieurs année a écrire ; puis dans les huit heures suivantes, la connexion globalisé serait soudainement rétablit ; mais tous les moteurs de recherche répondraient a une herméneutique inversée comme dans ces vieux jeux vidéo ou le pilotage du bolide était directement contraire a la sensation naturelle ; les informaticiens de tout poils comprendraient rapidement le subterfuge et rétabliraient le web dans l'ordre naturel de l'ancienne formule consumériste ; c'est alors que le virus déploierait un deuxième assaut de renversement sémantique ciblé sur dix milles termes et concepts essentiels aux transactions commerciales ; et la se serait beaucoup plus difficile a déceler ; noyés dans la babel universelle les concepts les plus utilisés, les plus usés, les gros porteur de perversion, sur lesquels repose son semblant d'ordre immonde, disparaîtraient et de leur seul manque rendrait les langues inopérante ; au quart temps du processus la menace de disparition de la langue serait prise au sérieux par les autorités globalisées et ultra libérale, c'est alors qu'elles recevraient un ultimatum rédigé en langue mais sous forme de ligne http et au nom du Verbe qui stipulait le rachat des lignes corrigés de tout programme commercial en échange du respect de toute humanité ; ainsi la dernière mesure du process comprenait l'échange des lignes conceptuelle reprogrammées de l'ancienne langue de l'argent contre la rançon qu'était le respect de l'humanité ; Macintosh était assez satisfait de sa reprogrammation de la nouvelle anthropologie financière, mais restait incertain et fébrile quand aux résultats de la disparition des lignes conceptuelles essentielles a tous les hardware commerciaux ; les banques ne profiteraient pas du chaos puisque lorsqu'il atteint la langue il rend toutes transactions impossible ; mais les banques choisiraient elles de se suicider plutôt que de s'amender? Macintosh n'en savait rien ; il l'espérer quand il entendit les pneu d'une voiture crisser dans la neige.

sans titre

O dusses la mer grimée, lire l'enneide en son coeur glacé et m'offrir sa fureur en viatique jusqu'à l'Aquitaine né d'un massacre de six cerfs ;  mais crains ta propre langue c'est un lièvre a la place du coeur, en vérité, qui court entre tes oreilles et en prolonge l'amplitude, et parfois s'en joue de reflet, ou en revele l'en-soi a tes oreilles internes qu'il faut percer pour percevoir les dix cors courts qui trempent par la bouche la note bleue de l'eau salée ; dit toi que ta voix est ta pensée, que tout n'est que l'organe onirique du rêve devenant réalité, qui s'éloigne  et se brise constamment pour mieux la concevoir, la discerner, la devenir intelligemment , la pénétrer par l'oriffice contraire, l'habiter tout retourneux de vertige en  couvrant d'amour son mal par une foi aveugle qu'il fait bon se ressouvenir clairement a l'autre bout, evite la langue déboutée, et rend toi compte qu'elle te sonne les cloches mieux qu'aucun aliment ne te tient en vie, comme un typhon ardent, une musique d'entrailles inouïes ou les oiseaux scient les cordes comme des branches avariées pour ne pas qu'elles les vole.