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11/04/2015

https://www.youtube.com/watch?v=dZcRzNpRHPI

Vrait mens.

ou ce trouve le centuaire du cinquime ceteur dans inazuma eleven go

je voulais vous faire croire que ce fut parfait... c'est la seule excuse que j'ai.... est elle légitime?

10/04/2015

Brhurlant

 

 

termómetro.jpg

Photo: Chema Madoz

 

Le même jour au même instant, mille légions d’émissaires ont franchi le seuil de millions d’âmes rapportant l'indubitable nouvelle, selon laquelle leur raison d'être venait d’être vendue ; non pas perdue, mais vendue, et avec elle, l’allégorique coïncidence de l’être lui-même. Chaîne de moulures de menuiseries baroques aux montants des fenêtres ou la famille spirituelle avait sur le monde vaincu laissé éclore l'insouciance des enfants et ce pneu attaché au bout d'une corde. Les fils se balançaient comme un pendule d'horloge battant entre les parois transparentes du rêve illuminant le monde sans fin de tout ce qu'on aurait pu faire ensemble si le remugle refoulé, la tempête chaotique de l'astre sombre comme un essaim de corbeaux rongeant la cire scintillante sur laquelle les planches de leur demeure reposaient, ne s’était mué en laminoir du repentir en éternelle tonalité de la dette mutuelle d'amour.

 

 

Mais non, la nouvelle s'impose sans réplique possible : aujourd’hui même vous êtes dépossédé de toute matière, pas une poignée de porte, pas un clou, pas une lambourde, autour de laquelle puisse graviter la lumière spirituelle, rien que le désert et la chute hors de toute claudication d'occasion en occasion ; tout vous est retiré d'un coup. Tout implose. La lumière du soir devient spectrale, le chêne du jardin se dépouille, perd son sens, il n'est plus qu'une griffe monstrueuse qui racle le sol et que le ciel maculé du sang aspiré infailliblement vers l'absolu en totale insignifiance; reste la voix, dont la matière est faite en nos organes même et qu'on ne peut supprimer sans supprimer le corps ; mais elle ne serait plus qu'un juge qui condamne, un tombeau qui ne sait comment prolonger son scintillement, et qui voudrait étouffer son rayonnement, le résorber en une mort qui semble impossible tant du vivre elle jaillit comme un astre monstrueux ; c'est la miette monstrueuse de la lucidité qui ronge sa propre effusion, l'affirmation qui se dément, la mauvaise foi de l’apocalypse intérieur en part de félicité céleste et dégénère en un enfer permanent ou roule sur l'espace et le temps comme sur les rouleaux de braises des saintes écritures, buisson ardent griffonnant la sentence de Géhenne. Les murs de la maison se soulèvent, deviennent transparents, ils existent sans exister, ne sont plus qu'à peine esquissés, leurs présence fuit comme épuisée, comme s'ils n’étaient plus que les bornes dernières d'une frontière, ou âme et corps se nouaient, se rejoignaient trine, avant de se dissoudront dans l'enfer spirituel de l'absence d'unité, la table du salon, la présence de la femme dans la mère avérée, s’évanouit, la pelote noétique se dévide, une limite est franchie, pour la sensibilité qui ne peut plus rien saisir de ce que la conscience a signifié, et l'incognito de l'esprit semble surgir, golem énorme, prennant la place de la salle a manger transformée en salle d’opération pour l'autopsie du cadavre spirituel sur le point de s’évanouir ; le canapé se résorbe en lui-même, il n'est plus que négativité, il n'est plus ni matière ni sens, il est ténèbre Réifiée, feu ébréchant les lumières spirituelles, et son apparaître perd toute grandeur relative en laquelle l'esprit au soir de ses heures de lucidité pouvait se reposer, ses coussins pourraient aussi bien être ceux qui recouvrent les pattes du cerbères, une flopée de larves cotonneuses brisant la cervelle des désespérés de leur mandibules d'insecte monstrueux et inouïs ; dans la clairière une autre tranchée est creusée, un axe nouveau où l'amour n'est plus que la plaie purulente du chaos devenu sensible; le monde ou la famille humaine semblait être commencement et fin de l'histoire éternelle, n'est plus qu'une illusion ; chacun sent l'ange de la mort passé devant ses yeux, et c'est un autre monde, absolument inhumain, qui sourd de la fin matérielle des certitudes in-substantielles ; les désemparés boivent les yeux ouverts la mort qui passe devant eux, a travers eux ; la fin entre dans le monde, elle est le désarroi , ultime déréliction suprême moment de solitude, le dernier, ils apprennent qu'aucun homme ne peut rien pour eux, et les frappe d'une stupeur glacée qui les fige sous les fruits du premier arbre de la connaissance ; pensée sans factualité, il ne reste que le grand maelstrom du chaos que seule l’allégorie pourra vaincre ; l’incompréhensible se défait, il se perd dans l'explication de toute raison d’être que les hérauts de la finance disent être vendue. La souffrance les submerge, l'angoisse leur ôte tout lieu ou reposer la tête, ils touchent au comble du malheur et pourtant l'esprit vient de bénir le dernier fond de leur éternelle bain de lucidité.