Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/05/2015

Etat substantiel d'un vécu

 

Fiel bas du mode. Tremblement, attraction et répulsion.

Je possède toujours cette terre de Tini où elle m’appelait son détail complexe, sa carte chair, celle la même qu'elle m’avait donnée une nuit sans le savoir, en tremblant, et que j'avais jouée comme dérobant a mon âme ses phrases imparfaites, par une ovulation soudaine du temps devant son brelans; j'avais bien pressentie dans son regard agonisant, la moulure mythique des fresques qui m’ôteraient le pouvoir de conclure, aussi attendais-je l’événement, comme un danseur sur la touche, attendait sans me méfier vraiment les bras couverts de croûtes volcaniques de la mémoire rejaillissant en lave fluide aux alentour du cigare brillant entre les lèvres des joueurs naissants du tapis.

 

 

La complexité de l'intelligence grandissait a mesure que l’œuvre de la compréhension s’approfondissait en outils manuels et mécanisés. Pour chacun le temps s’étirait toujours plus loin entre le moment de l'intention et celui de sa complexe effusion de réalité. Les premières entreprises a fragmentation psychique apparurent des la fin du dix-septième siècle a la nouvelle orleans ; ce n’était à l’époque que des galeries souterraines, des catacombes creusées par l'art, qui s’enfonçaient vers la lumière à travers les ténèbres de la classification systémique de masse ; le poids du corps social pendait dans les suspentes des arrières boutiques d'apothicaires. Les ambulants, dentistes a l'occasion, pouvaient aussi vous arracher une dent des pénuries de l'alimentation fantasmatique d'une économie subtilisée, abstractisée, délocalisée dans les sphères privées qui tournaient en rond; la décalcification du paysage mental, produisait cependant des tas de sciure osseuse qu'on rejetait, recyclait sans plus produire aucune contre-mesure a l'inertie galopante de l'effondrement des valeurs inconnues dans leurs demeures a Boson. Purée et café lyophilisés concentraient non pas un paysage de collines arborées, mais un orgueil intellectuel, une victoire conceptuelle de l'esprit sur la matière et aussi pourtant, secrètement, une offense envers le conscient vivant. L'orgueil se privait de toute souplesse et forme de mouvement dans l'espace du néant ébroué librement; mais pendant ce temps, le troupeau de bisons glissait comme une tache qu'aucun vent ne soulève sous le scope des écrans.

 

Plusieurs Arianes filent sur des chaises reparties en série le long des murs chaulés de la capitainerie ; elles tricotent une laine noire qu'on dirait destinée aux baillons ; par deux meurtrières opposées, la pièce est éclairée par deux rubans de lumière qui se traversent, laissant paraître des suspensions de la couleur des cercles de saturne, qui redoublent d'intensité, la vélocité d'une démonstration mathématique, là ou se croisent les conclusions décisives du sentiment froissé; le nœud du dénouement flambe au centre de la pièce comme une œuvre qui révèle la couleur vraie des êtres sous leurs diverses apparences, c'est l'absence de cause à la lumière qui éclaire les choses de leur vraie visage, l'incognito de la fonction X, rend Boson existant, puisque aux derniers temps les continents s'effondreront sur eux-mêmes comme s'effondre dans le désespoir de l’irréalité l’être pour lequel l'inconnu a cesser d'exister. Ce n'est pas encore tout a fait exister, exister pleinement que de traverser Paris pour se rendre a son boulot en ayant la tête pleine déjà des soucis de la journée, et le regain d’énergie qu'offre la sanction de la moralité n'est encore qu'une esquisse de l’intériorité entièrement dialectique du conscient vivant qui se lève au sein de la mort en l'esprit nouveau ou se trouve effrayée sa chair - face a l’extrême paradoxe d'un étant sans cause, constaté de manière physique, l'ambulant s'effondre après avoir rêvé d'une déroute de la certitude faible qui s’étiole - ramène la lumière a la poussière d’où elle a jaillit.

 

 

La est la science de l'esprit, le savoir de ce qu'il faut chercher ; comme on cherche a se piéger a se tromper, a se défier non pour se dépasser soi-même par soi-même, mais pour crever sous le portique de la loi et être relevé de ses fonctions par plus grand que soi.

 

J'interrogeais mes os, mon regard et le ciel, le vide toujours m'a répondu, parce que toute question est une occasion de tirer sur le fil, de faire bouger la trame pour que l'eau de la source t'apparaisse, et que tout en soit changé, au point que l'art humain, te paraît une chose si petite, si perdue, mais révélant, digérée comme le fil chirurgical d'une suture, amalgamé a la matière, intégrée comme objet dispersant, aux autres fibres les demeures flottantes dont on entends par jour de très calme paix, les cloches qui appellent et scintillent les tenants et les aboutissant qui n’apparurent pas entièrement ce jour là. Mais la montagne était là, elle, surgit devant moi comme une fleur de pierre, un minéral creuset ou la froide lumière se changeait en neige comme pour signifier l’éloignement le plus extrême du point de fusion.

 

L’économie parfaite a quelque chose d'un mouvement perpétuel, d'une entière régulation des flux qui imitent le rapport a soi-même, en le complexifiant d'un continuum espace temps, quelque chose a voir avec un parfait équilibre entre la production et la consommation des biens nécessaire a la vie, qui en son désir d’autonomie achoppe au panthéisme, au fétichisme qui redescend lentement de sa déception de n'avoir pu entre voir dieu, dans les couleurs et les valeurs qui sont les siennes, venir grossir le besoin de se détacher de tout bien terrestre pour enfin libérer l'intelligence de l'unique qui illumine tout ce qui la recouvre comme ces biens sans lesquels les hommes ne sont pas tout a fait eux-mêmes s'ils ne cessent de se confondre et de se détacher d'eux.

 

24/05/2015

La pureté du coeur: dire l'Un que l'on veut.

 

Jean-Marc Ardiet-Gaboyer.jpg

                                                           Jean Arcelin

 

 

Le brûle feu en couche - graisses de la terre adélique flotte sur les eaux tempétueuses des énergies du New-age; Quelle distance encore entre ce reste de matière coinçant la bulle dans le langage de la représentation, et la parole aporétique de l’intériorité entièrement dialectique, consciente de la pure spécularité de l’Éthique sans image ? Quelle chaleur, quelle compassion, quel amour brûlant ne faut il pas pour consommer la graisse des béliers et donner à l'homme, à son cœur, la parole manquante qui délite le temps en concrétion de vacuité celui là même où germe l'effort échevelé de la joie-qui-ne-sait-rien ni de sa propre force, pas plus que de la dissolution des liens libérant l'absolu / réaction d’une étude universitaire sur le théâtre en baquet, œuvre réflexive aux coulures de gelés de mures suintantes entre deux tranches de pain beurrées/ que j’avais acheté au prix de six scieries erronées, et sise ici même entre les parallaxes d'un cabinet de notaire et une bouteille de grapa en vigne dûment notarié; toutes les pages étaient mourantes d’une indélébile marge d'avenir, un ciel en déliquescence ou aucun murmure, aucun mot, aucune langue ne pouvait pénétrer et qui faisait dans l’âme un orage convulsif d'images en ruine superposant la possibilité désespérée du texte neuroleptiques dont le livre s'ornait. La condition de la foi commence au comble du désespoir, là est le fondement et l'objet de la subversion et plus il y aura d'angoisse plus il y aura d'esprit.

 

 

zsa.jpg

 

 

L’une des cornes sur lesquelles je tirais pour percer les secrets du ciel, se pulvérisa en liturgie symbolique de décors d’Opéra, la scène du monde cessa d'exister, et ma déréliction toucha au comble des sous pentes célestes ; ce fut comme si les assises mythologiques du Nietzschéisme s’étaient effondrées, comme si Zarathoustra devant le pur paradoxe de la représentation qui est, s’était écroulé dans le sentiment fou d'une toute autre passion, d'une toute autre manière d'élévation, ou ce qui s'effondre et est relevé n'appartient pas à l'axe du grand midi, mais du jugement de l'amour inoculant l’éternelle souplesse de la réflexion en accord avec l’être transcendant.
L’étude de l'inexplicable ne s’achève pas aux rives de la folie qui emporte le philosophe, mais au-delà d'elles, par un point de vue maîtrisée de la langue du cœur devenu pure. Ce n'est pas le monde qu'il faut purifier mais la langue, sans image, travaillée directement par l’inquiétude et le désespoir vécu poussé jusqu'au terme extrême des pires tribulations intérieures, qui seules accouchent de la nouvelle qualité. Le martyre de la raison est la crise essentielle du devenir spirituel d'un être en soi paradoxal qui ne trouve l'accord avec lui-même qu'en vertu d'une langue purifiée de toute substance accordée faussement a ses représentations.

 

zas.jpg

 

 

Il y a 0 minute.

 

albert oehlen;.jpg

 

 

De la lune au modèle une torah formation fan à vue, anesthésiant tout type de décros des velcros public d'affinité atomique des chairs Jésuites ; le voile pudique de peinture statique s’électrise autour de l'iris, le grand feu s'embrasse en dégageant une étude de la lumière par la lumière, une dioptrique saillante d'arc lumineux, s'arque boutant d'un ciel dernier de mystiques apparences a l'autre en décomposition de la langue première de la transformation de l'intelligence épuisée, langue qui ne cesse de bouger, comme se débat l'intelligence asphyxiée pour éprouver l'intuition de renaître de manière encore plus intérieure, éprouver de manière encore plus profonde la certitude éternelle de la vie sous la forme d'un sentiment occulte et inconscient, qui ne se voit que périr dans l’épreuve du redoublement, et non, ressentir l'essence merveilleuse de la vie, remonter et descendre d'un même mouvement, dévoilant une ethnie sans couleur de peau, dans l'intersection distanciée de la fracture temps entre l’écriture proche et lointaine de la présence aimée, a travers le passage du partage, l’écriture ramène l'un au double des clefs de l'appartement mettre des yeux au cadres habités, de focales zoomorphes passés sur l'optimisme naïf de la grandeur absolue de la beauté, celle du vivant, dont le sentiment d’être se confond avec celui de se dissoudre déjà dans le connaître, de s'absorber dans l'abstraction, pour permettre de se récupérer, de se rejoindre soi-même a chaque fin de mouvement, le film tournez encore dans la bobine quand je suis entré, je fus sensible au grésillement de la pellicule froissée qui dansait en butant contre les bagues de focale, mais lent a m'accoutumer a ce tremblement.