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07/05/2014

sans titre (en cours)

Et quand parfois il sort de sa cellule, se mêle pour une heure a la foule, il s'immerge en elle comme dans un essaim de pensées qui le frôlent et l'angoisse parce qu'il peut lire a cœur ouvert dans les synapses des gens ; il sait que tous la recherche, jour et nuit, la dose juste de l'accord parfait, qu'ils la pourchassent jusque dans leur rêve ou la fuient dans leurs cauchemars, la chose même, l'oxymore divin enfouie par delà les grottes squelettique du regard abolie de ne se voir que déchu dans le monde, de l'organique besoin de vérité invisible, qui n’apparaît qu'aux aveugles qui la croient; de chaque point de l'espace symbolique, a chaque carrefours de voix dans le désert, il tend l'oreille et suit la source de la parole qui remonte vers la plus sombre densité du silence ; ainsi en une apres midi de flanerie urbaine, il traverse toute l'épaisseur l'humanité, passe a travers l'opacité de la singularité de chaque homme comme s'il s'agissait de son propre mystère; la drogue du prêt a porté, le besoin absolu de consommer nécessite un dur sevrage du goût, un apprentissage a d'autres satiétés; la femme noircie le sein de suie pour que l'enfant s'en dégoute, et la dame blanche hulule d'effroi pour chasser ses petits ; mais la violence du vide les dispersent, et alors s'ils se battent, éparpillés en esprit comme une image de television, exilés d’eux-mêmes, ne sachant pas encore se parler ni s'écouter, ils s'entre tuent parce qu'ils sont sans lien, livrer au règne d'un instant, prêt a mourir dans leur obstination désespérée pour l'agrandissement d'un empire qui les exclus de la parole les définissant ; emprise qui explose en eux sa toile signifiante a leur place dans un concert de voix qui se prenant pour dieu, les écrasera toujours dans leur propres collusions d’œuf pourris; la première des taches de tout homme sur terre, est d’intérioriser son rapport a dieu, de s'ouvrir a la transcendance et de comprendre que la félicité est cet accord même ; cette tache n'est pas en soi politique, mais donne a la politique une base anthropologique, un intérêt commun qui peut orienter le politique autrement que l'illusoire pole d’attraction économique, qui en tant que tel ne fournit pas de fondement humain a la politique, mais l'exclus des le principe en laissant croire que la politique définirait la société comme télos absolu de notre passage sur terre ; ce qui en l’occurrence use les forces du paradoxe dans le sens contraire a l’anthropologie éternelle, celle qui en l’occurrence ouvre pour chaque existant une entièreté d'avenir suffisamment large pour qu'il reprenne a son compte l’entièreté d'un passé dont la synthèse fait de lui un ange de dieu sur terre dans la plénitude du temps. Mais une fois que le politique s'est fondé sur l’économique, l'introduction de l'anthropologie fondamentale devient quasi impossible parce que c'est la parole du politique qui s'est divinisé en prétendant avoir trouvé son fondement. C'est pour cela qu'un anthropologue contemporain pourrait passé pour un sermonneur religieux ancienne mode ; c'est l'illusion d’acoustique provoquée par le retour de l'anthropologie dans le sein de l'illusion du fondement politique qui scandalise la conscience contemporaine et rend suspect de dogmatisme le religieux transcendant qui certes s'appuie sur des dogmes justifiés du fait de la révélation, mais de nature telle que sur leurs fondements l'insondable des cœurs, pris en compte dans l’économie des rapports humains libère l'humanité enchaînée politiquement a l’indifférence de l'esprit qui est le péché même sur lequel roule actuellement le monde démocratique vers sa ruine.

06/05/2014

https://www.youtube.com/watch?v=YIx4d3ZOrt4

05/05/2014

sans titre (en cours)

 

 

De par sa position, droite sur sa chaise, mais légèrement penché sur son écran, il donnait l'impression d’écrire sous le serpentin d'un alambic de cuivre dans une distillerie de mescal transcendant ; sa chaise était un simple cric de poids lourds au dessus de laquelle flottaient les mots dans la zone libre de son cerveau ; une ligne de mots opiacé et c'est l’analgésique sueur froide qui s'éponge par le grand gel de la moelle; tel est l'ectoplasme poreux de l'écrivain ; il faut pas s'y tromper, c'est un camé de première, et pour s'en assurer, il suffit d'attendre quinze secondes après le shoot du premier mot pour voir par ses grands yeux blancs révulsés, la grande vague de chaleur descendre au fond de ses veines comme une kénose emportant toute les couleurs de sa peau blafarde, en remonter une vision qui est vie, en parcourant l'ensemble de ses nerfs jusqu'au cerveau ; alors c'est l'objectivité absolue qui s'installe, l'existence de l'esprit pour ses mains libres sur le clavier; a ses bras bleuie, on voit que c'est un habitué, qu'il a déjà fait le parcours de centaines de fois, de la chute anticyclonique dans la dépressurisation de la coercition, au vol libre sans parachute a travers toutes les mâchoires de frein grande ouverte, jusqu’à la grande roulade quand il touche le fond du cœur émétique en explosion, qui rejaillit poème dans la zone fantôme sublymphatique, d’où il perçoit une dernière fois le monde comme un entre-deux indescriptible et insensé en soi; et dans sa chute, le verbe émondé se retourne et luit de sa chair avide et disparue, insituable et muette ; commence alors l'illumination de l’écrit semblable a celle du drogué proprement dite, une auto-contemplation jusqu'à expiration du grain soluble de lumière organique dans les convulsions et les spasmes de la transparence et le gel de la douloureuse naissance; il évite les miroirs par peur de s'oublier dans son propre récit, mais son histoire est sans intérêt pour aucun autre que lui, parce que sa face démesurée prend une toute autre signification dans la dilatation cosmique ; il fixe la moindre tache lépreuse sur le mur qui se met a parler ; écoute attentivement le cuir de ses godasses lui murmurant un secret; que le chemin s’écaille dans sa tête a travers l'irrationnelle censure de la raison qui libère de toute mesure la sensibilité, extirpe un infini organique de son auto-mutilation, qui s’étire dans des lignes de fuite sans bornes jusqu'à la connaissance du dieu qu'il voudrait être sans Lui ; c'est un voyage au paradis du mal organique, un tour de junky dans la loupe féerique de la lampe d'huile sainte.

Un autre jour, a la même heure on le retrouve, exactement a la même place ; sur son cric ; il semble n'avoir pas bougé depuis des mois ; les mots s'empile du sol au plafond dans son taudis répugnant ; empruntant tantôt les voies de la raison, tantôt celles de la sensibilité ; il compose comme un rossignol son chant de nuit dans un hoquet précipité de hautbois ; des deux possibilités il conclut que par lui-même il ne peut que découvrir le mal. Qu'il est le mal, victime et bourreau de lui-même ; il rigole doucement en lui même quand il repense au deux peignes culs bien nippés qui lui ont demandé s'il n'avait rien a vendre ; les deux quéqués il leur aurait pas même vendu un gramme tant ils n'avaient rien compris a la came ; ces mecs sont les plus dangereux, les faux routard du trip sidéral qui finissent a l’hospice après une TS avortée ; ce sont les improvisateurs de l'absolu qui n'imaginent même pas une seconde a quoi il se frottent, et le problème c'est justement leur manque d'imagination qui les débordera comme un tsunamis; la drogue pour faire la fête, pour s’évader, échapper....mon cul, c'est le genre de discours qui le fait gerber sec ; il avait fait l'innocent : … rien a vendre ? ….de quoi vous voulez perler....non ch'sais pas ? ….rien a voir avec tout ça...oui c'est ça bye... » ; la came c'est pas le paradis a coup sur, c'est pas le loisir du pauvre, le trou dans la stratosphère pour le rapt des anges ; la drogue c'est l'instrument du paradoxe et le paradoxe c'est ce que tout le monde recherche ; par elle il devient réellement vivant, mais un esprit sobre ne peut gérer une telle contradiction avec les instruments univoque et sociaux...a moins d'une discipline monacale et d'une parole transcendante éprouvée... aussi c'est d'abord une saison en enfer, le plongeon dans le grand sérieux tout le contraire de la fête, mais suivit des illuminations du mal, la conscience supérieure du drogué, celle qui accable son corps rachitique de camé, et qui grise sa chair c'est la vision claire et nette du paradoxe comme tel ou il se tient enfermé et sait de science plus que certaine qu'il en va de même pour tout les autres goys inconscients; il y descends comme un prisonnier tâtonnant les mur de sa geôle et n'en revient que mûrit de cette connaissance. Toute la jeunesse se drogue pourquoi ? C'est pas seulement l'ouverture des sens a l'infini dialectique, et si le shoot n’était que la transgression sensorielle de nos limites organique ce serait une expérience intéressante mais pas crucial comme le rasoir d'Occam ; de la drogue on ne sort qu'en reconnaissant sa propre culpabilité, qu'on est a soi-même son propre diable et que la présupposition qui nous manque pour nous libérer de notre propre martyre n'invalide pas l’expérience hallucinogène mais la corrobore au contraire quand enfin on reconnaît l'existence comme l'entrelacs de soi a Dieu sur terre.