Anal e-soul's escaping

 

Teschner Richard

 

avant l'alphabet
je découvris la lettre entière...
la secrète, le mystère
du message amoureux,
le corps inconnu
de la parole écrite

De Signoribus

 

 

Après le détail de l'arraisonnement de la pellicule sur la bobine, vint le respect du présent flambant neuf de sa nature consciente, l'image du bain se détacha et enroba de sa chute sa bobine estomaquée; l'astre verbo-concepteur glissa l'impensé sous la plante de la pensée; et son sorts marcha, enjamba les bords plastifiés de la bassine aux mutations sporadiques sans se troubler; le sommeil de l'univers clignait des commotions sur l'horizon de nos faims jointes; la soif, aggravée, discerna, par une autre perception, la source imprescriptible de la paix qui devint sensible dans le contre-jour mathématique éclaboussant d’éphémères reflets, la nappe ondulatoire d'un vêtement de gloire; le sancerre aida les lubis mathématique a se détacher du laboratoire, et la réflexion a prendre corps dans le muscle plongé aux cœur du dilemme ; la porte de la pensée s'ouvrit comme se forme une image, selon le point de fuite d'une idée radiographiant la moelle claire ; le « bain » auquel croit toute pensée est « appropriation » de l'eau imaginée que refoulait la source; au premier abord le miroir organique est un arbre sans voie ; un silence insensée grouilla l'intestin des premiers sons de la matière ; l'orgue du rein distilla l'instant dans la dimension de la faim et le soucis vint au monde avec la soif de toutes les espèces certifiées ; on trouve encore de ces frêles impacte de balle, dans les yeux des cratères innocents qui nous regardent comme si nous étions transparent ; mais dans le sommeil du monde chacun a son langage ou les hauts lieus espérés s’abîment ... et voici qu'un boulet ouvre la fenêtre blindée, où sont versés recto-versos l'empan du problème volant dans les peuma comme des rhumes de cerveau ; Janus est bien là et ces yeux ressemblent a deux cratères d’électricité ; le lac de sa cogitation cloaque de milles polymères éclatés et tordus qui roulent des mécaniques comme des soufflets en pleine gymnastique cardiaque; une baleine de basse lave les suit le long de la crise ;le point de radar passe sous le titanesque pont des lumières ; la voûte d'os s’émerveille de la course des rats , dans les vecteurs, qui ont bu de l'eau sacré du verbe. A Fullmore Spring, dans la chaîne des Organes, on s'était consacré au tirant d'une eau pelée qui sourdait d'un œil second creusé dans la montagne dressé par l’écrasement de la réflexion ; un second souffle a bout de vague, tentait de lier le réel a l’absous ; mais le collapse de la nouaison ne laissait que des lambeaux de ciel dériver dans l'image ; l'air cloua un rat mort au dos de la rivière, il n'y eut pas de fait réel ni de croyance fondée sur la mise au parfum.

 

Enregistrer

Servir frais

Paul Jenkins

 

Psychologiquement, abstraction faite de son expression par les mots, notre pensée n'est qu'une masse amorphe et indistincte. Philosophes et linguistes se sont toujours accordés à reconnaître que, sans le secours des signes, nous serions incapables de distinguer deux idées d'une façon claire et constante. Prise en elle-même, la pensée est comme une nébuleuse où rien n'est nécessairement délimité. Il n'y a pas d'idées préétablies, et rien n'est distinct avant l'apparition de la langue.

Saussure

 

Sur sa droite l'infâme bio qui n'a comprit qu'a moitie les choses, et la bête abjecte qui ne sera que la proie total du mépris ... pire ! un champs de brousse et de boucles en flamme qui n'ont qu'un texte mort pour leur laver les pieds... a gauche l’immatérialité de la faute qu'un ancien testament gréve de dette envisageant l'avenir; et entre les deux, au fond de leurs falaises escarpées, l'informulable fleuve de son offert a la sensibilité transie; naissance de l'idée a fleur de peau, et de la réflexion de fer aussi souple que l'horizon des projets traversant l'hébétude ! ce qui crève au delà de la mort, s’écrit, c'est tout, c'est une confession roborative, une plénitude de la personnalité ambiguë du vide décantant la gravité du mépris ; réifiant l'amour; immatérielle substance inscrite au sépulcre de l’irrigation ; les ferrures s’entrechoquent dans le pratique et l’azyme. L’instantanéité rébarbative de la levée, sonde la personnalisation à blancs de milords enlaidies ; bips sonores perce la jungle des congas ; les fenaisons de cuivres sont pleines de big-band gargantuesque et autres sauvageries ; libre délire de l'imagination échappant a toute règle ; nombre d'or de la folie, curieuse métaphore de l'amour et des milles spectres qui suspendent sa pédanterie passant en revue l’ouléma ;l’attrition des nœuds est patente... oups j'ai mal aux articulation ! Alors on tirelire a tout va les promotions sur la psychanalyse, il en tiroir caisse des confettis ;Imx sort sa boite a bijou de la réserve de calomnie, et sa viande s’alourdit d'un vide aussi incalculable qu’injustifiable, sinon par le repentir qui sonde l’éclaircie, éclaire l’entièreté du souci, ramène au réel la pensée de sa crainte qui est l’âme en son salut qui s'exclame qu'elle veut, ou ne veut pas servir l'intelligible absolu!?, servir de serment aux mots abstrait de la langue, qu'elle veut être le ligament du logos la gloire de l'appel; si le muscle échappe a l'hymne de la langue, il n'est plus « dansé », poussé du bout de la langue, et redevient, cette machine oubliée de l’âme, ce gouffre ou les noeses flottent dans le sang, avec le pedigree... l'amour « rassemble » c'est l'antique vérité qui se révèle par ce que l'amour est la vérité qui s'impose... vous me déguiserez autant que vous voulez ce blason, jamais vous ne parviendrais a l'effacer complètement, l’intentionnalité de la liaison, est cette éternité mobile qui circule au Parthénon de toute âme... vous me demandez pourquoi l'accord est testamentaire? je vous répond comme un mort, que l'appareil est la somatique de l'organigramme... et en ce reflet complet de notre organisation, je vous exhorte a entendre la voie d'une autre politique, fondée, non sur la haine, mais sur l'aperception des forces sporadiques et disséminées dans le verre, la puissance d'aimer... pensez y … c'est important.

 

 

Zeit und Geld

 

Julian Jordanov

 

… ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes...

Rom5;12

https://www.youtube.com/watch?v=6Un9HLDCTCs

Youtube

une seule chose te manque, va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis-moi!

Marc10;21

 

Marche arrière vers le chaos, retour à la confusion primordiale, au maelström originel! Élançons-nous vers le tourbillon antérieur à l’apparition des formes et à l’individuation! Que nos sens palpitent de cet effort, de cette démence, de cette flambée, de ces gouffres!

Que disparaissent en nous les lois du monde, afin que, dans cette confusion et ce déséquilibre, nous accédions pleinement au vertige total! En deçà des lois et des êtres, nous pourrons remonter du cosmos au chaos…

Cioran

 

 

     Imx débrouille à brumaire les tours de vis a métaphore générale ; et chacun sait, qu'il n'y a pas de matière plus difficile a percer que la métaphore éteinte déroulant comme une putain son miroir déformant ou chacun se mire sur le trottoir a la recherche hagarde de son secret; l'avanie spirituelle est dope échappée des fumoirs à perte de vue ou elle se consomme sans jamais se consumer; les doigts brule sans brûler ; l'or est fille du mensonge suprême tentation et perfide sensation de confiance désaxée courant a la pétrification de la chair glorieuse en statue de sel grouillant de souvenirs confus; l'or brille de tous les attributs de la raison, il étincelle comme le jalon paradoxal de la pensée réfléchissant l'acte entier ; mais sa lumière est empruntée a l’âme pendant qu'elle dort et occulte la mort; la tentation attise la prunelle du rêve lorsqu'il cherche quelque lieu magique ou s'incarner sans souffrir ; et l’éclat arrachée a l'espoir façonne l’écrin ou l'or vit; ces possédés ne vivent pas dans le ventre des poissons, prés du péage ou le golem absorbe la beauté des âmes ; ils vivent en dehors d'eux-même, prés de l’anneau dont le métal transfigure ; car c'est un axiome connu de toute la terre, une prémisse plus universelle encore que les fables, qu'il réalise a l'envie tous les souhaits... mais c'est au prix d'un équarrissage qui ne laisse de la vie que la trace confuse d'un spectre haï ! C'est au prix d'une langue sans poème, qui tôt ou tard attaque dans le dos et serine entre les omoplates ! Aussi, quoique paradoxale n'est-il pas même une pierre d'achoppement sur laquelle puisse reposer comme sur la moelle, les cités ; c'est au contraire une aune absolue, un substitue, un refuge de toute les valeurs humaines usurpés, un claque échappé de la vertu qui a pulvérisé toute possibilité de commencement et d’achèvement ; c'est plus que la fin de l'histoire, une histoire sans fin ni commencement, une embrouille générale qu'on nomme commerce ; c'est l'organe des actes dévoyés ; la béquille qui pousse le cul de jatte dans l'escalier, l'appuie de la misère anthropologique dont le règne s'étend et s'approfondit toujours jusqu’à s'effacer des pensées des passants; c'est la fin de l'humanité, là ou commence le système ; l'un totem et le multiple fétiche rayonnant d'illusions cellophanées et moirées.

Dans le sable de ces valeurs renversés, Imx sentait toute la difficulté de résister a ce transfert ; la formule parfaite de l'anti-matiere, se concentrait dans cette mancie de la dépossession ; l’énigme du transport trouvait immédiatement se raison d’être qui pelletée après pelletées tenait l’âme prisonnière de la caverne couverte d'ombres ; l'ombre brillante de l'humanité exilée, encercle l’âme librement chassé d'elle-même ; désormais, l'esprit en cendre, l'or occulte forcement l'histoire de la métaphysique, il en occulte la fin comme la matière fantôme des suicidés ; elle transporte jusqu'à la perte, jusqu'aux marres pleine de notre sang; l'or est en soi un système, une langue c'est le couronnement axiologique aux entrées infinies dans la matrice du mensonge ; vous qui entrez ici, laissez vos âmes dehors! De pulpeux mercenaires dressent des portes enveloppe, vident les poches, arrachent les dents et chacun s'interroge sur le choix de la lettre volée ; mais ou trouver une trace de la vierge intention d’exister ; sur quel nihil flottant dans le néant pourra t-on boire a la source du mépris qui rend insensible et indifférent au multivers de l'argent roi ?

 

 

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer