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25/01/2014

note

Allons jusqu'au bout du renversement. Qui sait si penser ne consiste pas a se déshabiller? Si se déshabiller ne consiste pas a se vêtir de nudité? Si penser n'est pas en soi cet acte contradictoire et extraordinaire qui se supprime en se posant,  commotionne et dévoile en présupposant, le produit de sa feinte supprimée par la compréhension de lui-même? Le jugement est un axe complexe? L'identifier c'est le reconnaitre égal a sa vie. Qui sait si devenir un être ce n'est pas se comprendre compris, au rebours de la mort qui comble d'incompréhension et enferme les termes en eux-mêmes? Si comprendre n'est pas l'ouvert ou nous existons?  Résonnons d'une tension éthique d'avant le tout d'être? Qui sait ce que penser signifie? Qui sait encore  signifier qu'il pense? Qu'apprend la penser qu'elle ne sache déjà?  De la passion elle apprend qu'elle cherche un terme pour dire qu'elle est sans terme. Penser est intarissable et épuisant. C'est une force virtuelle beaucoup plus puissante qu'on ne le suppose. C'est l'acte absolu de dieu créant, l'acte parfait entièrement sensé, entièrement rapporté a lui-même, matière et pensée du puzzle s'y confondent comme l'idéal et la réalité, sensibilité et abstraction, nous concevant pris aux rets de la mort, et de la cécité au trésor qu'on porte en soi qui nous trouble. L'ami délivre de ce poids, parce que partagé l'insensée trouve son terme dans sa définition infiniment juste; c'est l'affluent du cours sans limite et sans terme, la plage de l'image de la démesure incarnée, son visage ouvert de réflexion pas toujours souriante. Que penser du dédit réfléchit de la passion, du secret brisé par le soupçon? De ce qu'elle cherche comme position vraie, comme éternelle passion pour un être? que dire de cette émotion immuable et vivante? de cet attachement permanent au vrai et de ceux qui dédisent en eux ce penchant éternel pour s'arrimer aux modes du vent? Comment apprendre a penser si ce n'est justement par la passion par la proximité de la limite, l'attache et l'épreuve du paradoxe, le sceau de l'ouvrier en nous. Peut être que la pensée n'existe pas en soi? Peut-être est-ce cela l'inexistant, le diable errant, le néant qui fait rêver, le rien dont nous sommes extrait et dont a notre tour, occultant notre filiation au néant, nous extirpons la mort comme une rupture en continuité que nous imposons au monde? Peut être est-ce justement cela le péché, l'absence de tout néant, l'absence d'espace et de temps, l'absence de l'absence, la plénitude inversée, refusée, refoulé de toutes les forces de la passion incomprise... et c'est peut être cela aussi la pensée, la Chose du néant,  qui étire, tire en arrière, pousse en avant, la victoire de la mort qui pétrie l'homme d'un accomplissement sensible un instant a la vérité de l'Etre? Non  faculté mais noyau, boyau mécanique vide de chair la poreuse illumination de l'absolu ligament? Peut être est ce justement cela le rien, l'attachement a la totalité, le néant divin bouchonné d'incompréhensible kenose. L'absence de toute matière réfléchie, le reflet sans modèle, le modèle de l'image perdue, l'origine  la félicité de l'irréflexion au miroir insensé, la sensibilité qui nous relie a nous même, toujours l'émoi du rattachement, et l'impossibilité de cesser de penser qui nous conçoit,  et d'où provient l'attente d'une raison d'exister, une sensibilité structurée de grâce, par une explication qui rend le noeud compréhensible le délivre de son angoisse par le mystère qu'il appréhende comme ce par quoi il est appréhendé et créé ? Bref le détend, la calme l'accomplit parfaitement.

Peut-être est-ce cela l'interdit? L'horizon de toute formulation possible du lien qu'il ne faut pas couper, que la langue coupe pourtant puisqu'elle est réfléchit, porte en elle la pensée, qui désespère de son intégrité, enflamme l'attachement sensible au mystère de l'un qui échappe, et rend pourtant tout parfaitement compréhensible, cohérent et secret. De l'arbre, la veine, dont nous ne concevons qu'un segment tronqué et insensée qui attise notre sève? Qui oriente la pensée? Le désir entre la menace de la mort, et la disparition du péché? En énonçant son néant, elle modifie de l'intérieure la sensibilité d'un être; s'il s'effondre dans tristesse sans terme, il se dilate aux dimension du désespoir, et la pensée le convertie en victoire de la conscience éternelle dans la bataille des bornes ou les confins jouent aux quatre coins. L'être  de l'attachement oriente la pensée en chassant du paradis l'informe oeil de l'effroi ; comme un spectre il ne disparaît du néant qu'en se manifestant. L'être est la trace qu'il laisse sur le sable, une éternité vivante, un certain pathos sublime et effrayant, peut être le désir existe t-il vraiment?

Pour en avoir la certitude il faudrait le dire, et pour le dire, l'être; et l'être vraiment revient a n'être pas certain de ce qu'il dit, mais en être troublé jusqu'au trouver les mots qui en disent l'incertitude, l'ambiguïté de son tragique attachement. Le désir veut son anéantissement, il veut la certitude par l'incertitude, l'amour se supprime comme virtualité, se projette en vu de ce qu'il n'a pas lui-même posé, mais qu'il dévoile comme ce qui le cause en disparaissant comme possibilité; en se supprimant, le virtuel se révèle réel parce qu'il se dit, cesse d'être possible, comme deux amants: dis moi que tu même!  Le désir est matrice et matière même de la langue qui projette la conscience éternelle hors du sentiment possible de l'attachement éternel.

Mais alors, qui fait advenir la mort dans le monde?  Étire le fil de la pensée qui fait le tissu vibrant de la grâce a découvrir; le diable qui est fantôme du jugement dernier répand le paradoxe de l'huile sainte,  comme un poison qui souffle sur la terre un relent de flétrissure a  tout faner. Déjà la Grèce identifiait aimer et penser, mais la vérité brûlait l'oeil d'oedipe, alors que pour nous voir c'est brûler de la claire pensée de la vérité.

 

Nous sommes libre et contraint dans les choix de ce que nous situons dans l'incompréhensible? Ce n'est pas un problème de physique, mais la nature de la joie d'être double. Capable de situer une chose par une autre qui seulement la rend sensible, une décision qui est aussi un abandon, peu se comprendre comme un choix autant que comme un dont, si elle se comprend en entier; ouvre en la chair, l'esprit de la présence paradoxale, ou le défaut de plénitude et aussi une marque de joie incompréhensible. Qui sait si nous n'avons pas désappris a lire ne serait ce que les premiers chapitre de la genèse? Qui sait ce que peut le corps? Qui sait si le corps n'est pas l'ouvert, non du monde, mais de l'esprit qui désoriente et se crée sensible, pour être réellement sauver par la puissance de dieu; depuis le vertige nu ou l'interdit oriente en menacant? Qui sait si c'est l'homme et non la mort qui vient au monde, qui se repand de par le monde a travers l'inconscience des hommes refoulés? Qui sait s'il n'est plus important de laisser venir par le vertige de l'absurde,  la langue double des tenu a l'attachement? s'il n'est pas au moins aussi important de ne pas refouler l'impossibilité de penser, parce qu'elle est une voie ou la synthese sensible peut se dire dans la langue duplique qui léve le voile sur l'unité de sa passion contradictoire;  la voie d'une raison d'être, plutôt que de bâtir des royaumes ou la mort regne en maitre sur la confusion des liens et des sentiments? Qui sait si la véritable activité, la véritable tache de l'existence n'est pas moins active que contemplative? Si l'activité essentielle est de faire advenir la raison de l'existence depuis la claire conscience de l'effroi de l'impensable? Depuis quand faut il bouger sans arrêt, fuir, chasser être chasser? En avons nous gardé mémoire? Ou bien est-ce justement l'absence de motif qui nous rend tellement instable, irrités et violent? L'ouvert du corps sur le néant de la pensée rend sensible aux êtres présent. Qui peut dire si les présents de l'ouvert ne sont pas des raisons d'exister? Qui peut dire si l'ouvert n'est pas tranché d'un souffle par le néant de la pensée? Si la pensée n'est pas sauvée de la confusion par le double langage? Qui saura quand la pensée devient une force, et si ce n'est pas en s'abandonnant, en concevant son inanité qu'elle propulse dans la présence inconcevable des êtres?  Comment advient la mort dans le monde? Comment la chasser, la vaincre? Comment l'impensable cesse t-il d'être dieu? Sinon lorsque la chair n'est plus que chair, et la langue un collier sans noeud; sinon quand l'impossibilité de penser cesse d'être le symbole d'un interdit de connaître, et que l'homme évente tout secret et perce toute conscience; que reste t-il de la transparence quand elle est connue? Elle disparaît. 

4/51

La menace qui pèse

sur l'autre que j'ai

construit

comme un inconscient

pèse.

Je ne m'en libère qu'en la pensant

En concevant le terme de  l'asociabilité sans fin.

N'est ce pas merveilleux de se sentir piégé?

 

Taux minute

L'amour sans fin est l'essence.

Peux tu le contenir dans la présence?

A moins que tu ne sois prédestiné

présupposé capable de naissance

a te ressouvenir de ta naissance

sans t'enméler dans La naissance

 

et te souvenir de la présence mutuelle

éternité incarnée.

De grâce! sauve ce temps!

qui ne dépend pas de toi directement,

mais de l'idéal haut,

révélé disparu muet

révélé disparu dans l'étirement des tons

voit au complet

le bien immense

plus que joyeux

sans souciance de rien.