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28/01/2014

sans titre 6 (en cours)

A six heure trente il est sur le chantier emmitouflée du parka orange et jaune fluorescent doublée de polaire réglementaire ignifugée; il retire son bonnet de maçon et s'installe autour du brasero avec deux autres sri-lankais, maigre et tannés comme des chats sauvages qui sont ici pour faire vivre leur famille qu'ils ne voient jamais, ils fument sans parler dans le froid et la nuit sans foyer, en se lavant les mains dégantées sur le feu; derrière eux la tour « Flower » s'élève comme une ruine jusqu'au ciel, une dentelle de fer et de ciment; le chef de chantier vient les chercher; au quatre-vingt treizième il faut barder les murs de soutient avant que les solives ne soient posées; l'ascenseur n'est qu'une cage a oiseau qu'on tire au treuille par une poulie; le câble graisseux s'enroulent et fait couiner le bobine; les étages défilent, des strates identique de cube gris percer de rectangle ou manque encore les menuiseries d'aciers, apparaissent comme le défilement d'une pellicule au ralentie;  a l'étage tout le monde descend dans la dernière couche de sédiment d'ingénieur balbutiant; la poulie cesse de grincer; la cage vide se balance sur le sommet du monde suspendu a un trépieds de bois; il se dit que sa vie ne tient qu'a un fil; il préfère ne pas y penser; il se souvient de son fils, si beau, tellement innocent et démuni qu'il ferait tout, même risquer sa vie, pour lui prolonger sa floraison d'un instant; il n'y a d'ailleurs que les désespérés qui peuvent faire se genre de travail: bâtir dans le vide quelque chose dont il ne profite même pas, mais qui un instant détourne la violence réelle des puissants de leur vie démunie de tout et seulement portée par le rêve.

 

Depuis cette hauteur l'horizon du monde est écrasé par la ville tentaculaire, scintillante et figée comme l'empire immobile du pouvoir qui mène le monde; elle s'étale comme une carte infiniment compliquée ou  a la fois le pouvoir se révèle et disparait hors de toute atteinte; c'est un diadème, une pierre miroitante comme un lac ou tout homme sur terre rêve de se voir et de se perdre dedans;; lui n'en veut qu'une miettes pour nourir ses enfants; mais l'or ici est tissé,  en tanture sur murs, ou encore en masque de toile vulgaire aux mailles grimaçante, au sourire mité par de grands canyon de verre qui mènent au pouvoir qui l'anime, ou plutôt le conserve en l'effaçant par les grandes avenues, sous les yeux de ceux qui croient l'atteindre, le voir passé incognito dans la rue, le toucher comme la pierre sainte et noire des musulmans, l'obélisque de Louqsor, et n'y trouve souvent qu'une inscription a lire au fronton d'un temple ou d'un bâtiment, la justement ou tout pouvoir terrestre a disparu en se manifestant; des sentences de feu y sont inscrites, des requiem chanté par les morts et gravé dans la pierre, y font naître les vivants en leur parlant; ces lettres que lui l'ouvrier, il ne connaît pas et qui pourtant parlent sans s'épuiser a se contempler avant le terme, lui le pauvre dont l'existence ne résonne en aucune bouche vivant dans le monde inconnu qui l'entoure, et qui tut comme eux sait l'unique essentiel, que la parole qui donne la vie provient des morts, il déplie tout autant et de la même façon que la ville, sa vie dans la splendeur vertueuse du souvenir qu'il conserve comme un trésor comme une puissance éternelle du but sans but de l'éternité; les marchands d'esclaves ont leur blason a toutes les fenêtres, ils sont maîtres du monde parce qu'il ont dominé les rouage de l'éclat qui interdit toute interrogation, leur garantie l'usage légitime de la violence contre toute tentative de suspicion, et exige leur légitimité sans contrat en brisant toute les lois de la transparence; l'air se lève son souffle est léger et inconstant, le premier rayon du soleil apparaît, tranchant comme une faux, une décharge stellaire de force en contradiction lorsqu'elles se rapprochent, un disque d'or transparent ou se moire un grand défilé; banderoles contre panneaux publicitaires, sourires d'enfants grands comme des bâtiment au mur entièrement couvert de diodes. « Bougez vous l'cul tas de nègres! , gueule le contre-maître » ; un autochtone celui-la, raciste et borné qui ne voit rien, pas même le bonheur d'être père, glaise imparfaite, son visage était un étron de boue sans orifice, son coeur n'était pas inexistant, mais encore tout brisé a l'intérieur parce qu'il n'avait pas assez souffert, assez désespéré et était devenu orgueilleux et arrogant, impatient et violent; il ne croit qu'en sa paye, il ne veut rien voir de gratuit comme la vie, il lutte pourtant jour après jour, contre le monde, jamais contre lui-même, il lutte pour oublier, sans savoir qu'il bataille contre l'éternité immémorielle et que ce qu'il demande c'est ce que dieu c'est refusé a nous offrir, la mort, pour que nous devenions vivant absolument; sans arrêt il se scandalise encore bien évidemment, de ne pouvoir palper que brume au royaume du vide et du néant; tandis que l'ouvrier lui, est rêveur, comme un déraciné que tout fascine, il voit passer des Ophélie partout et partout rencontre des morts de terreur, en rang qui ont le visage d'endive mâchée, les traits de l'ail, et la tête d'oignon blanc au teint poudreux comme des graines pourries en terre qu'on n'a pas voulu laisser vivre ou qui ont si peu vécu leur propre impression d'exister, qu'ils en deviennent blafards comme s'il n'avait connu d'eux-même que la nuit; puis l'ouvrier se nourri en pensée des saveurs unique de son pays elles lui obéissent au seul rappel de leur noms; le pauvre sait le pouvoir de la pensée; c'est pour cela qu'ils parlent peu et se méfie de ceux qui tombent en commérage, s'estompent en bavardages vains comme des toupies; ils parlent peu de famille en famille de ce secret, parce que la famille le conserve concrètement en suspendant le temps de la signification; ils le taisent parce qu'ils leur est dangereux de goûter aux saveurs de l'esprit quand un pouvoir lettré s'octroie se privilège et en revendique la propriété par le monde, et qu'il vaut mieux cacher le règne de dieu qui brille en eux pour ne pas l'offusquer et déclencher les foudres du montre, dont de toutes façons ils n'ont absolument que faire; quoique elle reste malgré tout cette terre d'asile, la ville pour l'ouvrier, cette république démocratique, cette communauté suprême des êtres en l'être lui même suprêmement libre, cette communion d'hommes libres qui ont désarmé tous les conflits parce qu'ils reconnaissent le pouvoir des lettres sur ces êtres étranges, ces bêtes qui raisonnent que sont les hommes, puisqu'ils y obéissent tous librement depuis toujours; l'ouvrier n'a jamais apprit a lire, et toutes les lettres sont bonnes a ses yeux, parce que chacune le délivrera de son ignorance par un discours , un énoncé sur le mystère indéchiffrable que ces signes représentent pour lui, l'espoir d'une conscience plus haute, plus grande, plus vaste de lui-même ou il pourra se délivrer de cette bue, de cette pierre obscure qui lui pèse et lui brûle le cœur, cette angoisse diffuse qui le menace de partout et qui cesse quand le mystère est dit, quand le mystère est mystère, et qu'il n'y a plus de doute dans le moindre recoin de l'esprit; les lettres les visite tous dans des grincements de dents et de cep au ventre; dire que le mystère est mystère n'est qu'une plate tautologie pour les érudits inattentif aux conditions de l'énonciation, a l'angoisse de celui qui en cherche encore la formule qu'ils dédaignent tant les aléas de la vie les ont épargné, mais l'ouvrier, l'instrument inutile, le fetu de paille chaviré d'une mer a l'autre ne peut plus rien formuler de vrai en dehors de ses souvenirs, ou ce qu'il a quitté, sa lecture du monde s'enferme dans un ballot prêt a passer d'un monde a l'autre, comme il passait enfant, d'une rive du fleuve natal a l'autre parce que son père le cherchait pour établir l'ordre violent du monde auquel les mots devait échapper s'ils devaient avoir un sens, ou pour les sauver il fallait échapper au monstre qu'ils inventent comme par jeu; le fleuve ou il s'est baignera aussi plus tard avec sa femme entre les pierre verte comme des écailles de crocodiles et le lotus bleu qu'elle arbore encore dans son souvenir, a ses cheveux; ce qu'elle renferment pour autant, n'est jamais résolu ; le vent fouette au loin sur un dôme d'argent, le drapeau d'une république démocratique dont il sait rien, espère trop peu être, qui disparaît la ou il apparaît dans le vent; dangereux et tentant de connaître des mots, le pouvoir adamique qui fait l'homme plus grand que le néant, dangereux de connaître le vaudou de l'évocation quand on a le ventre vide, dangereuse l'idée de satiété quand les bras ballant se sentent impuissant dans la misère; ce qu'ils ne sont pas réellement, pas complètement quand il prononce le nom de celle qu'il aime, et que le vent se lève apportant le parfum de pain de la ville, celui qu'il doit gagner pour l'enfant abandonné lin de lui, a la misère et a la famine, s'il veut conserver a jamais cette odeur de mie que le vent met dans la bouche de son enfant; « ..et toi la bas gueule un type qui donne des ordres a celui qui prie sur la corniche de poutres en regardant l'urne de lumière liquide couler d'or la ville tentaculaire...t'es pas la pour rêver.!..tu regardes crever tes gosses ou quoi ?....vous m'en mettrais trois de plus pour midi !!!!»; puis il disparaît; mais les ouvriers, instinctivement, perçoivent ses ordres comme des cris a peine plus menaçant que le cri d'une buse dont il connaissent mieux la langue.

27/01/2014

sans titre 5

Il pleut et il sait que si la voiture s'arrête, elle ne redémarrera pas; il sait que s'il cale au feu rouge, c'est fini, le moteur se noiera et il devra descendre pousser son véhicule sur le bas coté; il ne veut pas arriver en retard a son travail; il se le dit, le pense, l'établit dans sa tête comme un fait déjà accomplit, aussi inéluctable que l'est la certitude qu'il se fera, un jour, renvoyer de son poste; ce qu'il ne sait pas dans l'un et l'autre cas, ce qu'il ne sait pas encore, c'est la raison pour laquelle cela arrivera; mais il pense trop, se déconcentre en pensant a ceux qui ignorent les raisons de ce qu'ils font et qui n'ont pas le droit de se déconcentrer de leur tache; il reconnaît l'usine de biscuit sur sa droite, et le parfum merveilleux de viennoiserie qui en émane sans arrêt, de jour comme de nuit, par tous les temps; il pense a un ami qui s'est fait viré d'un autre boulot, parce qu'il n'arrivait plus a venir bosser sans connaître les raisons des changements d'horaire permanent; il avait finit par développer une sorte de paranoïa et était désormais sous traitement; et juste derrière l'usine, il voit que ça bouchonne sur le périphérique, maintenant il en est sur, il arrivera en retard au boulot; alors il patine, gagne du temps, fait ronfler le moteur, descend les pentes en roue libre, tout en freinant et en accélérant a la fois, mais l'arrêt dans la cohue est inévitable, il renonce, lève le pieds, le moteur halète une dernière fois puis s'éteint définitivement; immédiatement la voiture disparaît sous une trombe d'eau.

 

 

Au lycée on a joint un collègue pour savoir s'il pouvait venir le remplacer; il dit qu'il fera ce qu'il peut pour arriver au plus vite et ainsi minimiser les hoquets de l'institution a la mécanique d'apparence parfaitement huilée; en arrivant, il se gare sous le tulipiers dénudé en cette saison qui s'élance comme un os décharné au dessus du parking clairsemé et interdit aux chiens; il prends ses affaires, sa serviette en cuir et un sac de couchage jeté négligemment sur la banquette arrière; jette un coup d'oeil a travers la vitre en se relevant, et voit un noir tourbillon d'orage qui roule entre les bâtiments ou il croise presque aussitôt, le direction de l'élevage dont le sourire toujours affable le rends nerveux et méfiant; il s'engouffre dans l'atelier du A. Les couloirs sont vides, mais il y a du bruit dans les étages, il grimpe les escaliers rapidement, et au niveau des dortoirs il est accueillit par la surprise d'un collègue; il se rassure, souffle un peu, échange quelque mots sans importance, tout en s'installant dans sa chambre au bout du couloir, ou enfin seul un instant, il savoure le devoir accomplit par la pensée presque a l'heure dans les fonctions d'un autre. Parce que lui aussi c'était dit qu'il serait a l'heure qu'il se rejoindrait dans cette pensée malgré tous les obstacle du temps, toutes ces failles qui en rompent la divine continuité; il faut dire qu'il n'est pas pensant seulement deux heures par semaine, ou a mi temps, mais que comme disait un auteur dont il a oublié le nom, sa pensée accompagne toutes ses représentations, même si de certaines il ne veut se défaire de sorte qu'au lieu d'être entièrement transparent et libre aux appels indéterminés de la destinée, il accumule des voiles qui font autant d'ombres déformant ses rendez vous avec lui-même au bout du compte, au-delà du temps.

 

 

 

Les essuie glace tournent a plein régime et balaient difficilement la masse d'eau qui s'abat sur la tôle du véhicule avec fracas; il allume l'auto radio pour couvrir le ronflement de la pluie qui martelle la carrosserie bleue de sa boite a savon; des qu'il a eut le bahut au bout du fil, il a eut envie de profiter de sa journée, d'être chez lui, libre de ses gestes, de sa pensée, d'être sans avenir, sans perspective, de plonger avec ravissement dans une immense projection sans borne sans motifs étriqué, sans interdiction, d'y être et de s'oublier dans l'apnée profonde de la suspension du temps, dans la lecture d'un livre qui le ferait vibrer; mais il est coincé ailleurs et il faut d'abord qu'il rentre chez lui sans véhicule; et finalement trouve ça tout aussi intéressant quoique plus contraint. Il le prend comme une sorte de jeûne, d'appétit pour le festin. Il sort du véhicule après avoir mit les feux de détresse, il pousse le véhicule sur la bande d'arrêt d'urgence en s'appuyant sur le châssis porte ouverte; la musique rivalise avec la circulation qui reprend derrière son dos; une voiture s'arrête c'est sa soeur qui vient le chercher; elle le ramène pendant qu'il lui explique ce qu'il va faire, ce qu'il doit faire parce que personne ne le fera pour lui, qu'il doit appeler un dépanneur parce qu'il croit que sa voiture ne redémarrera pas.

 

Après le repas au réfectoire c'est l'heure libre pour les jeunes adultes; il surveille d'un oeil les jeux de cartes et la télévision, pendant que l'autre est déjà plongé dans la lecture d'un auteur ironique a souhait qu'il tient plié dans sa main autour d'un doigt, quand il doit s'adresser a quelqu'un et le voir en face; et si on lui demandait pourquoi il est là ce soir, si c'est pour surveiller les gamins ou pour se faire un shoot littéraire d'un livre extraordinaire dans d'étranges conditions, il ne saurait que répondre; être franc est la dernière chose qu'il ait envie d'être  face a toute autre autorité que l'écrit inspiré, et il éprouve  cette rébellion moins comme une révolte a caractère politique, que comme un besoin, une nécessité très profonde de sa nature, qui tel une bouche d'oiselet au fond d'un nid piaille pour sa pitance, son besoin irrépressible de le lire et le relire écrit par un bon auteur non le sens dernier de la vie, mais la compassion qui lui rend la sienne transparente; une douche solitaire crépite, le bruit de fond retombe, le calme et le silence suivent les pas qui envahissent l'espace; il allume sa lampe, pose le livre ouvert dans la lumière, dispose une chaise autour de l'ampoule de bureau; il s'assoit et la cellule lui semble de taille parfaite, c'est a dire que les lettres imprimées sont de la même noirceur que le ciel malgré l'électricité.

 

Ce qu'il lit est l'histoire secrète de l'humanité, la vérité, la réalité comme elle est faite, et il en éprouve une joie qu'il ne peut exprimer; chaque page en dévoile un peu plus de la vie réelle de cette bête monstrueuse qu'on appelle un homme; des torches en plein jour en jaillissent, sortent des tonneaux antiques qu'on débarque comme esclaves dans des ports fabuleux depuis des générations; c'est l'histoire d'un secret qui fait l'histoire c'est l'histoire tragique d'un personnage qui n'a rien a voir avec le héros des mauvais film; ça ronfle dans le couloir, il fait un tour, écoute aux portes s'en revient a son livre, mais s'attarde a la fenêtre un instant, puis deux, puis se penche, la pluie n'a pas cessée de tomber mais un parapet sur le toits du bâtiment l'abrite.

 

26/01/2014

sans titre 4

Aux douves du temps l'aube crénela d'un château immense la mer qui étirait ses ombres sur la face de Nanj; les vagues se reflaitaient dans ses yeux; une langue de brume rose s'étalait a l'horizon sur une mer couleur ciment; il fixait l'Est du monde, et fouillait le fond du grand éther a la recherche de lui-même, mais il ne trouvait aucun lien entre lui et ce monde, aucune affinité directe et immédiate; il ne vit qu'une entaille rougissante dans la fumée, et aussi, clairement en son absence solitaire, son absente solitude monde; il se vivait délié de ce que dieu n'a pas lié sur la terre comme au ciel, délier de ce a quoi lui-même n'était pas attaché de tout son être; les vagues roulaient, hautes et belles comme des copaux d'acier d'une sculpture de sainte extase qui venait mourir a ses pieds; son corps inutile était l'arche de l'oubli de la première naissance; jamais il ne s'était sentit aussi bien, aussi fort et léger, insouciant et confiant; vouloir marcher sur les eaux aurait était une tentation ; immobile, le regard aussi doux que tendu, détendu et grave, équilibré face au bouillonnement lumineux, avec en lui, la certitude que plus rien de ce qu'il aime ne concerne ce monde, des mots venaient a lui comme des cris de mouettes; des mots qui n'avaient rien a voir avec une description du paysage, et a l'information déguisée, qu'ils jetaient déposées  comme des empruntes de chats, et qui, a ses yeux avaient la taille d'une trace gigantesque; ils les parcouru avec bonheur comme un amant descend les degrés d'un escalier ou il se rend compte a la dernière marche qu'il est perdu, qu'elle n'a jamais existé, que les mots qui en batîrent la certitude, il ne les a pas connu, quoique sa chaire vibre encore de l'astre disparu, Nanj n'en dispose pas, c'est pour cela qu'ils sont vrai, ou comme une tombe de la clarté, qui lui révèle que son outil, sa raison est brisée; l'épitaphe se détachait en plinthe et délier de suie moire et prennait la forme de maints autres hiérogliphes, maints tatouages océaniques qui roulaient sur l'aube charnelle ses serpents entre ses bras; il pensa aux agences de décryptage des codes secrets en temps de guerre, et se dit qu'un spécialiste de la question devait, tout comme lui, perdre la raison devant un tel mystère pour que la transmission du message ne se fasse pas autrement qu'en termes immédiatement existant, en fait bien tangible, bien morcelé intellectuellement, bien cohérent selon le sens du vent et des marées, en termes sans termes, en idéalité niée, immédiatement éthique, sans perte de temps, en terme de primitivité, de choc, et de derive des continant noetique qui aggrandissent la vision, forme le coeur a l'impulsion de la butée absolue, mots vide d'eux même, et non plein du monde, redoublée en miroir interne, établissant le statut quo de la raison, son chèque en blanc cassé souligné par la présence du signe dans la pierre, les vagues et les tresses de l'aube, qui étoile de lumière la certitude de l'Etre, le Joyau sous l'arche de nos rêves.