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28/02/2014

note (en cours)

Et quand la mort viendra, quand elle te ravira toutes tes excuses qui défigurent le vrai motif de ton coeur, quand tout ce qui retient la langue d'être réellement sa parole idéale sera détruit avec le mensonge, quand la conviction réellement ressentie devra s'élever jusqu'à la conscience du nom, et qu'elle parlera d'elle-même contre toi, ou pourra se cacher ton âme quand tous les soleils s'éteindront et que dans l'obscurité suressentielle du verbe ton intention confessera devant dieu ce qui a été sa volonté, crois-tu que tu puisses te faufiler par le chas du siphon si tu louches et te dédoubles en ayant servis deux maîtres, si la voie étroite se démultiplie en illusions plus redoutables a mesure qu'elles ont été joyeusement extirper contre la culpabilité, engendré comme l'enfant d'un viol ? Alors qu'au contraire la distance érotique de l'abandon ouvert dans les champs magnétiques de l'avenir rend possible le recueillement compulsif du souvenir contractant l'éternel baume dans la brisure du remord.

27/02/2014

note

Les égouts unis du spectacle assignent au spectateur la place du mort sans lien avec le conducteur du drame qui défile et le traverse sans s'arrêter; pourtant le premier train filmé a aussi crevé l'écran et ouvert la tombe strapontin de l'ouïe qui viole la puissance noir et barbare du sang dans la lumière violette reconstituant le diamant pur de l'oreille; sans que personne ne puisse rien discerner, sans que personne ne puisse y jouer son rôle, le synopsis manque d'acteur anti-fasciste qui provoque le temoin sans jamais chercher a l'éliminer, sautant comme des cabris au-dessus des failles sans fond qui relie les hommes; anti-fasciste permanent libérant le spectacle de l'image a l'oeil éclaté de la notoriété confondue avec le règne de la gloire des humbles comme avec le point rayonnant du mystère, et frelatant de son cinéma de merde les intentions très purs du coeur; un peu de tenue, voyons ses émotions de pacotilles en face malgrés le grossissement d'échelle, quand en s'éteignant enfin, elles laissent luire a l'infini une nuit plus globale que la grasse sueur terrestre.

note

L'éther en rhizome siphonne des enfers monadiques de volonté et de souffre astral sous des pluies acide de schiste embrasés de tuiles sensibles qui brûlent mais ne se consument pas, comme les larmes syncopées et spectrales de la pensée des rosses de l'ailleurs, compilant les contes de pâte a modeler dans l'univers marin de la souffrance ou le double sens de la vie sur le corps de l'absolu échoué perce la lymphe lacrymale a travers peau et décors cachés; la souffrance fait le gué, elle reverse tout autour de la plage des jours biseautés, ou temps et espace imposent le secret a la trame inconnue des comètes filant cocon de soi, la dépouille charnellement évidée de l'esprit, et dépèce les augures au ventre creux des douleurs de l'enfantement accomplit;  a nouveau la terre boit le cristal vide des larmes qui ont traversé le corps spirituel de la bête refondue, et forme celui parfait de la réflexion médiumnique de la naissance recueillie de l'astre enterré au-dedans de soi; l'eau remonte alors du puits d'orgasme la dépouille illuminée du soleil englouti.