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03/05/2014

reset after all

https://www.youtube.com/watch?v=6dgpJmFJ50M

02/05/2014

Je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.(en cours)

Cela datait du jour ou il avait pété les plombs dans un bar prés de Mulhouse ; un regard de travers avait dégénéré en sucette, en coup de boule dans le pif pissant le sang et mitraille de coups de poings aveugle ; déluge de haine qui n'avait cessé qu'avec l'intervention des clients qui se jetèrent sur lui et tentèrent de le calmer ; l'autre, la gueule cassée, gisait a terre dans un marre écarlate lèvre et arcade sourcilière éventrées douteux mélange de Goya et de Bacon superposé; ça y est c’était il dit, maintenant je suis un homme, maintenant j'ai ma première victime, ma première justice ma première injustice sur la conscience, la voie s'ouvre pour une brillante carrière ; l’écran plasma radotait au fond du bar, une belle gueule de premier de la classe piétinait dans des mots éternel et des phrases dont on sentait instinctivement qu'elles faisaient du sur place ; si la baston avait durée mille ans, le cours de sa parole dans le cadre de la télévision ne serait jamais devenu un dialogue, et serait restait inchangé comme butant contre le sous verre de l'ionisation des pixel, un escalator bloqué, une vis sans fin radotant au lieu de creuser et d'avancé dans le risque des ténèbres; celui qui gisait a terre en tout cas n'aurait plus ce problème , a moins que les incisives ne lui repoussent passé la trentaine ; le sang avait excité la meute ; le bar s’était rempli de curieux en un instant venu se rincer l’œil ; le sang, la violence brute sous les yeux semblait la fin et le commencement de toute l'organisation du spectacle ; c'est de la et vers la que la masse se dirige inconsciemment ; ses rebuffades, ses atermoiements ne sont que des fausses pudeurs, des velléités de reproche qui ne masquent spas le désir de voir le crépitement sanguinolent de la chair balafrer le miroir, salir tout ce qui peut la conforter dans son néant, dans cette idée, juste au fond, que la société produit des loup, que la mort d'un homme en direct, la poursuite a travers les rues du lynché foudroyé de non-sens, est le spectacle même de la vérité ; les trois quart des badauds que la scène avait attiré et sortie de leur torpeur se rendrait le dimanche suivant au musée et autre exposition culturelle ; mais aucune toile ne pouvait leur procurer cette montée d'adrénaline comme ce coup de fouet dans le sang quand l'histoire vous rend témoin de l'horreur ; c'est beau une vielle qui se fait traîner sur cinquante metre par la mobylette qui lui arrache son collier ; c'est beau, disons quand on ne sait plus rien d'autre quand les mots on désappris a accompagner les développement de la sensibilité, la suspension du temps au cœur même de la durée et qu'en un instant, le chaos verbal se manifeste dans l'horreur du monde; les flash avaient crépité un long moment puisqu'il fallait bien conserver une mémoire de ce moment de vérité humaine et société ; vérité métaphysique du cercle monadique de l'individu réduit aux lambeaux de chair mutilées de l'intersubjectivité; les plus curieux, les moins insensibles des insensibles, demandaient les raisons de la baston, le motif de la guerre qui poussait deux hommes a s'entre tuer ; mais ils conservaient aussitot pour eux leur interrogation, car des qu'il la formulaient, ils semblaient avoir enfreint l'omerta de la révélation et se faisait fusiller des yeux ; peu importait le motif, aucune parole n’était tolérée qui n’excitai pas au massacre mais aurait put le couvrir, comme un mot recouvre et découvre ce qu'il y a de réalité consciente au desssus de l’abîme de ténèbres transparentes; et la foule était heureuse inconsciemment, heureuse de voir la vérité en face, nue, sans le maquillage politico publicitaire ; l'homme est un loup pour l'homme, un piranhas qui parfois , quand il lâche tout, quand il atteint le vrai l’être essentiel en lui, se révèle un monstre impitoyable et assoiffé du sang de son frère ; que ce soit ça propre image qu'il ne supporte pas autrement que fardé de mensonge, la foule s'en fou et n'en veut rien savoir ; quand elle tient son bain de sang, elle tient la vérité qui la comble de sa certitude première et irréfléchie; heureux l'individu qui au sein de la masse ne se scandalise pas de l'horreur mais l'approuve, la recherche et l'excite idoinement ; heureuse la foule elle-même, quand elle assiste a la fêlure des apparences et que la violence sourde, indomptable, quand tout le bruit et la fureur du monde éclate dans un astre d’hémorragie et d’hématome ; heureuse tant que dure, a chaque respiration du gisant, une douloureuse bulle de sang, et que s’échappe quelque chose comme une force brute qui se déchaîne, une irréelle force sans fondement qui se nourrit de son inconscience, une volonté de puissance qui n'existe pas, n'est que le vide absolu du sens, son irréalité fondamentale vampirisant les motivations consciente pour se réifier en chose réelle, en objet conscient d'etre broyer par l'insensé ; volonté de puissance qui se dévorerait elle-même, pense la foule, si on lui refuser le meurtre et le sang de temps en temps ; les adolescents croient que les héros gagnent sans qu'ils ne leur en coûte rien ; les ouvriers y voient leur conditions d'exploité ; un homme s'interposent, on croit qu'il veut séparer les belligérants, en, réalité il organisent les rounds ; autours des lutteurs le cercles serré des regards fascinés ; désormais chaque individu peut a tout moment se faire le témoin de la vérité, refouler l'hypocrite conditionnement sociale et laisser jaillir sa haine et dévorer son ennemis dans un flot ardent de barbarie que les acclamations excitent jusqu'au sang, jusqu'à la folie sans nom ou pousse l'arbre de la colère au-delà de tout pensée irréfléchie ; la petite secrétaire blonde qui s'est un instant arretée devant la scène, se touchera quand elle sera seule dans l'ascenseur, au bord de l'orgasme, il lui semblera alors qu'elle surfe sur la crête de la vague d'angoisse ou se tient le monde et que l’épine de la manifestation la transperce jusqu'à la transe; ou est le sage qui pourrait rétablir un autre lien que l’irréel fondement du sens exprimé dans la violence brute ? Ce n'est pas d'un sage dont notre époque a besoin mais d'un martyr ; car personne ne peut évider le fondement irréel de la violence sans prendre le joug sur soi. Il est difficile pour un homme de devenir esprit, mais il est radicalement impossible de vouloir en faire un objet ; c'est seulement sur le fondement absolument inexistant et irréel de la violence comme cadre de vie qu'il peut se voir ainsi en se penchant comme Narcisse dans une marre de sang.Tel est le secret du monde qui veut toujours être trompé.

 

Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus.

Tout au bout du monde, la ou s'achève la lumière, la ou elle tombe dans le vide, toujours les mêmes crêtes de roche affleurant du sable aux bornes du désir, les mêmes ronces de pierre aux portes de l'élan, et le temple noir de la guerre contre soi ; il avance sur la plage et ses mains lâchent les dernières prises ; du garde fou mental ne reste que les débris de la geôle ; et déjà le souffle raffiné siffle a travers les lézardes de son image déchirée; les canalisations des réseaux artériels des usines a gaz du besoin de se satisfaire se rompent; il marche a travers son propre déchirement, passe a travers son propre mur, s'allège du poids de son faux sérieux de sa fausse gravité, passe a travers sa propre mort, le corps plein de ténèbres de son économie, dépense entièrement l'imaginaire clôture de la réflexion des besoins ou la peur l'avait figé dans une stature de sel qui n'est pas lui ; le monde lui devient ce qu'il est, étrange couloir ouvert de désir sur une vue du ciel; il liquide et vend tout pour acheter la condition plus haute que le mérite des héros, son bout de terre inaccessible, son combat contre la peur, pour le trésor intérieur ou le cœur est caché ; ça fait mal un battement de cœur, car son amplitude est plus grande que les oscillations historiques du temps insensé; et il apprend alors qu'aimer est un don de dieu qui referme l’étau de la transparence sur l'insensée ; un don excellent et parfait, qui donne la condition avant l'objet ; celle qui n'est plus en lui, celle qu'il a perdu et dont il souffre comme d'une mortelle impasse rendant sa vie insensée ; il n’éprouve plus aucun besoin de se satisfaire par lui-même, plus aucun besoin d'autonomie, il boite et sous le sable sa langue déchirée se pourrie de mycoses ; il la retire du désert démoniaque de la satisfaction, en débouche le siphon, et elle lui apparaît tachée de lèpre blanche comme le marbre organique du bras de Moise ; enfin, il meurt complètement, lâche tout et renonce aux besoins, renonce a toute l'assurance de leur satisfaction technique, et l'esprit libéré, il se laisse enfin créer par la main de dieu ; le joug du renoncement lui pèse alors moins qu'il ne le délivre de l'asphyxie économique, c'est son soucis sa ténèbre personnelle qui meurt et fleurit d'une insouciance commensurable au ciel réfléchit et inconcevable; il passe a travers soi, la tête a travers le ventre découvre enfin le ciel ; et il rejoint, la bouche pâteuse mais la langue déliée, les décharges électriques des étoiles pleine de rouille de l'ancien monde qui le galvanisent d'effroi. Est il possible de dire jusqu’où porte le désir ? Il se retourne en lui-même. De la bulle transe, la sub-trance des fonctions essentielles du voyageur en rade sur le gulf stream solitaire du flux, sur le radeau de l'absence de solution, née, liée au sentiment et a l'affection du vrai, la sensibilité du juste ; le sens immanent de l'existence n'est qu'un ajout herméneute, un appendice de flore folle offert fondu dans le minerai le plus pur, celui d'une œuvre divine qui nous dépasse et dont nous n'avons aucune représentation; elle forme en nous le cycle des ténèbres, l’œil mort roulant dans la caverne concave, le cercle monadique et fœtal de la lumière, le sort informulé de l'angoisse sur le bout de la langue déroulant son muet maléfice du terme des clefs de l'inconcevable en réponse en miroir. Mais orienté malgré nous par nos représentations, la vue intérieure de l’être dérive, et nous évoluons entre nous selon l'esprit de l'écueil, de cette intime pensée informulée, reposant et tournant autour de la certitude que ce qui échappe a notre perception n'est pas ; ou est forcement un chaos qui produit un spasme d'angoisse pathologique et médicamenteuse, et non la forme parachevée d'un asile enraciné aux entrailles de l'esprit qu'on ne peut concevoir tant toutes nos représentations ne sont que des voies biaisées des barreaux de la geôle d'ombre de nous même qui reculent a l'infini la clarté de l'idée et ne nous laissent de la lumière que les grains aussi épais que notre cécité tactile des degrés de l'échelle; zu hand; de l'effroi a la grâce un sordide meublé de banlieue rayonnant du chœur céleste de la joie comprimé dans les "va te faire foutre" et autres "sale enculé", qui jaillissent spontanément du cœur de la satisfaction conflictuelle des besoins dénués d'esprit, dans un plan d'histoire ou les plus rusée fabulent le récit de leur auto justification par l'intégrale extermination des différences de vocations; cœur du conflit des maitres du récit plein d'hostilité sournoise, cri de mort et appel au meurtre en guise de bienvenue entre voisin de l'histoire ou jamais personne ne veut assumer le dernier rôle, celui du plus humble éboueur dans sa voiture balais fermant la marche des tris sélectifs ; tous nos outils sont émoussés, toutes nos productions ignorent le repentir qui se démet de la graisse des béliers, et ne sont que les parties incohérentes d'une représentation impossible du réel que nous n'avons pas mais dont l'aveu nous coûte le plus dur des combats, le cœur de dieu en échange de notre mort; car si tu sort vivant de la lutte contre toi-même, mon très cher frère, c'est que tu n'as pas combattu vraiment pour ta perfection, la conscience de ton absolu imperfection, de ton besoin absolu de dieu; l’être et la vérité sont les deux faces de la même molécule infiniment petite infiniment grande, qui déborde toute perception possible, étire la sensibilité jusqu'au rapport sexuel ou la jouissance contient son contenant ; c'est incompréhensible ; c'est transcendant  autant qu'un esprit donné sous la forme d'un genre animal; c'est désirable et jouable pour l'amour qui perce le mystère du temps perdu a retrouver cette synthèse guérie d'une inquiétude qui est sa propre félicité si on la relie a l'envers, si on s'enfonce dans les précisions de la conscience en l'oubliant puisqu'elle nous soutient réellement dans notre effondrement idéel du sens irréel; tu poses enfin le pieds sur la terre sainte de ce que tu n'as pas produit toi-même, au terme de la longue chute et descente dans le temps et en toi-même; car relue a partir de la fin du temps, de sa suspension en une durée éternelle, cette traversée du souci tremblant décèle une immuable insouciance, apparaît comme l’histoire d'une souffrance pour le bien qui est une victoire surlignant de l’ombre de la mort, la lumière conceptuelle de l’éternelle certitude du don réellement excellent.