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20/05/2014

J'ai la bouche et la langue embarrassées.

Les mots auront ma peau puisqu'ils me touchent d'une main invisible enfouie dans un sac de blé, me prennent a la gorge, se serrent la main en moi comme des sages femme chafouines expulsant les signifiants mort né, liée entre elle comme des sœurs d'esprit siamois ( de le quenouille tirerais-je les cheveux par la beauté?), comme des atomes crochus fantomatiques, qui jettent a l'eau, par dessus bord le feu épidermique des six faces du lait spirituel dans les maux de ventre de l'en soi de la sensibilité, tandis que je roule en boule mon miroir d'haruspice dans son éclipse de poche a la plastique impeccablement aquatique de sirène levé du corps du texte étoilé ramené au silènes de supermarché; royalement, chaque mot vrai chamboule tout le dressing ou je cherche mon costume d’épiphanie ; l'ais-je oublié avec ma tête au pressing ? Lavage a sec recommandé pour les pelotes d’herméneutique emmêlées ; sur le pli, l'ombre sans reflet, casse leur fil, pour qu'autour du vide plus intime que l’intériorité, la césure du verbe complet de l’épiderme voltaïque fusse repassé au grain des lumières. Chaque mot est une injonction du cilice de l'auto-flagellation ou j’assiste en chaire privée a ma immunosuppression sur les feuilles sur-imprimé du néant. La voie glisse sur le mur de la souffrance jusqu’au texte sacré, qui seul marche et se tient debout, sur le seuil profond de mon intolérance a la vérité.

 

19/05/2014

https://www.youtube.com/watch?v=crPAbgMB3W4

Ta race!

Le besoin de preuve, l'acheminement vers la réalité, depuis les fonds du rêve de l’océan premier, jusqu’à tenir parole en chair, en pulpe de fibre et ligament de pression artérielle ; la lumière de ta face est ma sainte famille, le reconnais-tu, cœur malin ? C'est a Capharnaüm qu'on demande aux étrangers leurs visa ; mieux vaut pour toi, écrire a l'envers ta défaite certaine, pour assurer la lecture prochaine du jugement de ton salut. C'est ta seule identité tant que tu restes aussi fragile ontologiquement, qu'un spectre, tant que ta personne eschatologiquement est aussi peu assurée ; ta race m'est illisible, je ne connais personne, pas plus français qu'iranien, celle ci est ta mère, celui la est ton frère, lisons ensemble un livre supposé et que le risque absolu de te tromper seul, te fasse bien jouer les scènes d'amour, qui convertie la semence de la folie en une race sacrée de la comédia del arte.

La parole est donnée a l'encontre des vivants, dis moi que j'existe... tant me manque mon identité, et puis, non tais le... puisqu'il n'y a pas de rapport sexuel.... m'aimes-tu comme le ciment encore liquide des âmes dans l'unique intérêt de l'esprit, m'aimes-tu autant que les fondations du sang coule les effluves de la promesse ivre dans les vanité sifflantes de ta vie, ou sobrement jusqu'au néant dans la veuve bleue du temps, en respectant l'origine imaginaire de ma culture dans les champs de blé et les cèdre du Liban? et le silence, l'expiatoire absolu, le silence a l'unisson, grillons confiant du sel de Jordanie, Bretagne bêlant en ton miroir es-tu sur qu'en tes yeux ce n'est pas le rire du bouc noir qui frappe au fenêtres des vierges folles et sans esprit?

Ou l'esprit se fêle d'une asymptote de vide, immense comme la landes et les pinèdes d'aquitaine bercées d'océan, tu demandes au vivant son origine, ou il vit? Je crois rêver....la question de l'esprit est : m'aimes-tu ? Ma race est ontologique, sui généris, comble d'elle-même, tu me suis ? l'entre deux, l'inter esse est ouvert a ta suggestion pour le pire et le meilleur, de l'origine a la fin, pour que la soif recouvre les rides du lac de tous les lacets du désert, au dessus de la Desirade, ou un déluge de lumière noiera Babylone assoiffée, un Olympe jaillira sur les cimes complètes de l'esprit et ses vallées de provinces vierges recensées d'insondable chair illuminera nos yeux quand en parole nous nous verrons, nous nous lierons dans nos vœux.