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16/05/2014

ceux qui se jettent a l'eau.

Bien malin qui pourra dire ce que sera la figure du monde de demain. Et pourtant, le monde, et sa position de réalité, mais encore, le sujet, l'individu existant au sein du monde réel, ou lié a lui même par la parole il voudrait y voir s'accomplir, le sens de son désir d'être, alors même que le gros du langage est comme celui du désir, la face invisible de l'iceberg, enfoui dans l'indicible du signifié de réalité transcendante, déréalisant la position de réalité instable et tremblante du monde et de soi, et pose un sérieux problème de dialectisation de la triade, individu/monde/langue tant que l'existant ne vit pas comme on écrit, en vue d’être lu par l'omniscient ; je ne prêtant pas exposer entièrement cette dialectique, mais seulement en poser les prémisses pour rendre plus clair, peut-être, la difficulté qu'il y a a penser le concept d'une "réelle présence".

Est ce la langue qui a divorcé du monde ou le parlant qui a oublié qu'il se réfléchissait en chacun de ses mots pour se brosser le tableau dans le sens du poil de la lumiere apocalyptique, a oublier de dire qu'il ne peut pas dire, d'énoncer au commencement le terme final du retournement sans lequel l'histoire se délite dans l'apesanteur chaotique du manque de densité qui forme le fondement de son reflet dans la psyché posé devant soi? et ainsi, ne situe plus sa sensibilité, son entendement et sa volonté en une histoire, entièrement réfléchie dans un monde ouvert au ciel du signifié transcendant  ? Est-ce la langue qui a divorcé de la réalité de l'individu en se voulant exclusivement miroir du monde et non porosité de la lecture a rebours du concept a la fin des temps (lisant, peut-être dans une existence fini toute la riche souffrance de la répétition d'une intention transcendante)? Peut-être, puisque l'esprit du siècle n'est pas a l'image de soi dans le reflet d'un vide, d'une qualité manquante qui déroute les attentes du cœur insensé qui croyait voir quelqu'un dans le reflet de la personne, qui cherche le soi ailleurs que dans l'effet en retour de la création de dieu. (Mais notre siècle ne veut pas entendre parler de certains concept, comme celui de péché qui le scandalise, le repousse au plus loin de la vérité; concept sans lequel personne ne peut enter sa sensibilité dans la réelle présence de ce qui est encore a venir et doit être anticipé comme totalité cohérente ou écrire sa vie et être lu sont l'accord parfait du créateur a la créature; accord qui suppose une grande souplesse de la sensibilité et un possible renversement de l'entendement qui fait qu'avoir souffert toute sa vie terrestre pour son amour, peut être compris comme l'expression négative, de ce qui peut aussi se lire positivement dans l’éternité comme le fait d'avoir beaucoup aimer).

Au mieux l'homme sans qualité se redresse de l'effondrement de la langue en elle-même, se relève de la puissance narcotique de la subdivision a l'infini, de l’ornementation dans l'ornementation qui emporte vers sa ruine, la couture du monde et du royaume a venir sur les crêtes échevelées de l'angoisse ; ce qui le maintient en vie, la tête hors de l'eau tumultueuse de l'effondrement en soi de la sensibilité et de la volonté démoniaque c'est la conscience du rien devenu connaissance de l’idéalité poreuse, renversante, du signifié transcendant, structurant de son ironie réflexive toute la présence de l’entendement sensible au monde qui passera en un clin d’œil.

L’holocauste et la Shoah ont été dissous au laser juridique, mais les nodules se sont disséminés partout. Le contrôle politique s’est infiltré partout pour faire la chasse au mal, dans le détails des mœurs entendus comme une conscience mise en accusation permanente au tribunal du temps globalisé, de sorte que le politique est devenu lui-même le signifié transcendant, l'axe usurpé de intériorité capable de servir de gond au renversement de la lecture dans le science de la relecture du ressouvenir éternel de ce qui fut accompli pour le bien. Désormais les députés entrent au parlement comme des mineurs aristocrate de l'illisible dans la dernière cavité de la grotte du soma de la langue forant l’épaisseur invisible mais indéterminé du temps ; la chambre des lois était devenue une caisse de résonance acoustique entièrement immergé, sans recul, dans la contradiction ; de même que la physique et toutes les sciences dures avaient au cours du derniers siècle remis en cause les fondements purement rationnel de leur pratique, de même c’était maintenant au tour du politique de revenir sur le postulats usé jusqu'à la corde de l'animal rationnel qui aurait eut besoins de loi ; comme le reste l'animal avait besoin de paradoxe pour respirer dans le temps l'air immatériel et irréel du sens qui ne s'accomplissait pas dans le temps sans ouvrir le monde a la lumière au bout du tunnel du signifié transcendant qui effacé les trace du monde et ou l'animal irrationnel voulait touché a la plénitude du sens , de la cohérence et de la voie du verbe édifiant. L’état s’était dissous dans les mœurs pratiques, indépendance et conformité a la loi, autonomie du sang et soumission a la loi avaient redoublé le dédoublement interne propre a toute langue jusqu'à élargir l'universel vacuité du reflet de soi en tout désir énoncé dans une excroissance de la conscience qui répétait le mariage éternel de l'inspiration et du repentir rendant la loi inopérante, ce qui est le véritable accomplissement (selon celui qui avait dit que l'amour était l'accomplissement de la loi); mais sans la connaissance de la nature double de la langue, et la conscience du vide d'image de soi d’où se tendait la verticale vertèbre de l'esprit en l'homme faisait face aux tentations innombrables de la productions des besoins qu'on pensait évider le cœur du désir. L'antinomique parcours d'obstacle ne préciserait la figure du vide qui enferme la ferveur de la réelle présence que par l'absurde, c'est a dire négativement, tant que personne ne verrait dieu en face, mais croirait l'existence des réalités encore invisibles.

 

L'homme qui a divorcé de lui-même, renonce a comprendre d'abord et avant tout la langue comme un miroir ou se reflète l'image essentielle de la qualité qui lui manque et qui fait le nœud de la geôle démoniaque ou s’achève la triste vie de M. Ouine qui se sait être sans secret (et, ironie suprême, professeur de langue), donc sans porosité spirituelle ou un souffle transcendant le temps pourrait se répéter en lui. L'essence de la langue n'est absolument pas de décrire le monde, mais d’édifier le sujet, d'ouvrir l'espace réfléchie de l'image en laquelle le sujet se projette comme en un tout cohérent ou il sait que ce tout n'est pas identique au monde qu'il traverse seulement, mais identique a la forme d'une attente eschatologique qui l'aspire au-delà du tunnel du temps dans la limpide relecture du concept du bien dont son existence aura fait témoignage.

Le divorce entre la langue et le monde a toujours exister parce que dieu en dénommant les animaux devant Adam lui a seulement ouvert les yeux sur le tout transcendant du signifié indicible et menaçant comme un havre unique de paix et de repos absolu dans la cohérence qu'il vise toujours en désirant s'y ramasser et s'y rassembler ; tout, un, autre que le monde, ou il inscrit le projet de la répétition de l'intention transcendante du Père qui l’édifie dans l’éternité et qu'il désire relire en lui éternellement comme la chaire spirituelle et la densité ontologique du désir. Cette double face du pro-jet a travers l'anticipation de la relecture du mobile qui a été le motifs de la relecture de la raison d'être en dieu, porte l'inconcevable lien de l'esprit entre ce qui a été et ce qui n'est pas encore, et resserre les dents de l’étau de la réelle présence qui précisément fait toujours défaut au siècle et qui précisément encore doit toujours être inoculé dans le temps par les artistes et les croyants.

Ce qui est proprement nouveau, moderne c'est l'usage de la langue de manière non réfléchie, c'est la volonté démoniaque de faire du monde lui-même le tout cohérent du signifié transcendant, de faire de l’immédiate sensibilité l’œuvre de l'amour, la boucle de l'esprit sautant sur le point de sa césure comblée et oublié dans le temps marchand comme s'il s'agissait d'un accomplissement, dont la floraison talmudique des lois prouve seulement que la graine n'a pas fleurit du dépassement de toute loi.

C'est qu'au lieu de s'instituer dans la projection intentionnelle de la langue, le désir a divorcé des miettes de sa réfraction structurée dans la langue et s'est perdu dans la consommation de ses produits qui augmente le poids mondial de l'angoisse d'un eclat fascinant comme les entrailles nue d'un autopsie sous la palette d'un peintre; la langue a désormais une performativité corroborative externe au désir, un accomplissement dans le monde dont l'ecriture et la relecture sont des organes différent; et la vaine profusion de loi qui surgit comme l'ivraie pour combler le déficit de la conscience personnel dans la loi universel et inversement, ne fait que rendre illisible et plus opaque encore la réelle présence de dieu en nous et de nous en lui, en chassant l'eau de la limpide écriture du texte sacré de la relecture.

Ainsi maintenu en souffrance hystérique de consommation,  le désir désapprend a écrire selon l'ordre de sa relecture a posteriori, ce qui laisse au abuseurs de tout poils les mains libres pour leur malversations, et ne permet plus aux individus de se comprendre dans leur essentiel limpidité spirituelle, ni d'atteindre par eux-même leur propre réalité définit par leur créateur en son sujet sous forme de don indécelable dans l'opacité indéterminé du temps; c'est sur cette triade que devrait se pencher une anthropologie moderne ; et sur le phénomène concomitant a l’essor exponentiel de la perte du sentiment de culpabilité (autre face, encore impensé de la trop fumeuse banalité du mal) qui devient proprement, au même titre que la justice était le ciment des âmes et de la cité dans la politique mystique de Platon, le lien du goulag mondialisé de l'argent qui nous rend tous pauvres de sous représentation de nous-même.

Dans la langue biblique, qui est une langue étrangère qui n'a pas jaillit du cœur de l'homme, le manque du désir est reflété intérieurement dans l'objet définit de ce qu'il recherche sans pouvoir plus y mettre la main dessus que Midas sur les aliment couvert d'or, le don excellent et parfait ; il y a la un retournement du reflet de soi en soi, une substitution renversante, une conversion intérieure, un échange entre irréalité du manque absolu, la réalité du vide qu'est la souffrance (réalité paradoxale du non-être) et le don excellent et parfait (qui est cette irréalité trop proche de soi, irréalité de soi mordante de vide, qui devient réelle présence de la transparence de soi a dieu, quand enfin le signifié transcendant devient réel et la conscience opaque a elle-même immédiatement contraint de sortir de la consommation de l’immédiat pour se délié dans une histoire ou l'esprit la relie éternellement quand a la conformité de son intention avec celle qui transcende toute création) qu'on ne peut se donner a soi-même sans le recevoir de dieu.

Dans ce retournement, l'angoisse devient monde, c'est a dire passage pour le liant, qui emporte le lié au-delà de lui; le monde n'est pas le tout cohérent de la finalité, de même que la societe n'est pas la finalité absolue de l'existence, il n'est que le passage vers le tout transcendant définissant la matière de l'esprit a la réalité lisible dans les deux sens de de la projection; le monde perdu comme finalité directe du désir est redonné comme un lapsus absurde de la matière effroyable de l'esprit précisant les déterminations de l’être édifié en dieu négativement; ainsi en devenant réellement un don excellent et parfait, le monde cesse d’être le tout irréelle de la finalité du désir qui le rate, et le tout redevient l’irréalité essentielle du sens capable de traverser l'opacité du monde et de soulever la ferveur de l'individu devenu réellement poreux a l'intention du Père qu'il imite puisqu'il en est l'image.

15/05/2014

note (en cours)

 

En général le monde se divise en deux catégories complémentaires d'homme œuvrant au sein d'une réalité dialectique dont il ne conçoivent jamais la totalité nauséeuse : les trous du cul et les lèches cul ; et cette situation n'est absolument pas fortuite ; elle tient a la fois a une mauvaise conception de l'histoire pensée comme progrès sur le calque de la technique qui soutient effectivement l'homme dans ses vices, alors qu'elle n'est qu'une régression d'une point de vue spirituelle, ou s'augmente le poids premier de l'angoisse qui reste a vaincre mais autrement qu'en bâtissant techniquement un monde de parfaits exilés.

D'autre part, l'imbrication dialectique du bien et du mal formé des l'acquisition de la langue et de ce qui la déborde en terme de signifié transcendant reste toujours un non dit qui s'angoisse, se délite a mesure qu'il se forme tant que le travail de l'angoisse n'a pas porté l'existant jusqu'à la certitude de l'esprit ou la dialectique imbrication cesse de détruire sa propre position de réalité et que l'alternative absolue et le choix décisif de l’éternité se posent.

 

Plus il y a d'angoisse et plus aussi la possibilité de l'esprit est grande ; qu'elle immonde tas d'ordures n'a t-on pas proféré a propre du mariage quand la loi a ouvert son champ a l'homosexualité ; la persévérance, la constance, l'unicité, la fidélité et la confiance sont des déterminations noétiques permettant l’appréhension noématique des qualités éternelles d'un individu ; et que cela se réalise dans le temps est un pur miracle ; mais non, lèche cul et trou du cul n'ont parler que de filiation, génération, sexualité...foutaise et encore foutaise dont on perçoit avec la plus grande évidence que la travail de l'angoisse n'avait pas encore mûri la langue de ceux qui parlaient du mariage en laissant planer l'essentielle irréalité de son sens éternel qu'ils ne percevaient ni ne concevaient. Pourquoi ? Parce que bien et mal sont encore trop impliqué l'un l'autre et non parvenu, a la victoire, a la certitude éternelle qui pose le pieds sur la tête du dragon mort de l'incertitude. Mais de l'angoisse a la certitude, de l'imbrication dialectique au choix pathétique et absolu le progrès ne se fait pas en vertu d'une qualité immanente qui surgirait de son propre fond....c'est la toute la difficulté ; c'est précisément parce qu'elle manque, cette position de réalité immanente dépassant l'alternance de l'angoisse et son mixte dans la sensualité, le doute et la volonté pélagienne (atteindre par soi même l'objet de son désir revient encore a ramener toute la réalité a l'angoisse, puisqu'on ne sort de l'angoisse qu'en se rapportant a ce qu'on n'a pas soi-même posé), que l'angoisse creusée jusqu'au fond ramène a son contraire, l'objectivité du don excellent et parfait de la qualité qui n'a pas jaillit du cœur de l'homme. Mais encore faut il le demander...ce que ni les trous du culs, trop épris de leur position dominante ni les lèches culs trop soumis a leur peur de manquer ne peuvent faire. Comment les soigner ? Souvent il faudra sortir le fouet de l'amour.

13/05/2014

Ils tentèrent Dieu dans leur coeur, en demandant de la nourriture selon leur désir.

 

Mes gens, ayant goûté à ce fruit doux comme le miel,

ne voulaient plus rentrer nous informer,

mais ne rêvaient que de rester parmi ce peuple

et, gorgés de lotus, ils en oubliaient le retour...

Odyssée, IX, 87-97

 

Ici, au fond du trou chaque musicien creuse le tour du "nosto" de son tour de tête qui l'informe et transforme son exil de retour au cœur du présent souvenir maitrisé; le nœud de l'interrogation qui l'englobe dans le cercle définit de l’œil divin, le déchire de menace, affolé il ouvre, marin, toutes les conserves vide, et le navire l'arrache et le rattache a sa patrie par la piste du pain et du vin, filant comme un astre errant de fautes en fautes la broderie précise de la lente reconnaissance des cercles borroméens confondus, le motifs des Parques affamées coupant le fil de la tapisserie, destinée a la perte fictive imaginée par personne pour qu'il revienne a lui, rendu aux boucles d'une femme d'éternelle science; elle est la chair spirituelle de personne, la flamme mue par le moteur transcendant du désir qui roule son rythme cardiaque sur les haillons mités de la question du lien, aspirant a la société du souvenir intangible, traversant l’odyssée des pulsations du savoir dans les métamorphoses de Circé trompetant comme un éclat de soleil fixé sur les ailes d'une nuée de mouches, les miches d'une truie chavirant du groin une cosmologie de charogne en plein roulement de tambour au pie de sa nombreuse nichée.

Et s'il aboie comme un chien dans les micros dynamique nourris de fantôme électrique, s'il traverse des ectoplasmes improbables aux formes humaines interlopes, c'est que les deux faces de son être se sont mordues l'une l'autre et que son esprit saigne une hermaphrodite hémophilie; il montre alors involontairement les crocs, dans son sourire divin, ses crocs enracinés dans les gencives de l'Idée a recoudre les haillons édentés de la médiation du Verbe entre langue et palais; milles fois il a eut envie de tout envoyer balader, milles fois il a regretté de n’être pas comme les autres hommes, ceux de la surface qui vivent dans les ordures de l’incinération de l'absolu ;mais a chaque fois une part de lui-même s'est refuser a la grande braderie du tout absolument relatif ; une part au plus intime des cordes de l'angoisse, ou idéalité et réalité se confondent l'espace d'un instant, dans la magie de l'art qui délivre la clef des songes et ouvre les portes closes de la roche imperméable de la réalité ; contrairement a la surface, ici il n'y a plus de grille de lecture, la réflexion ne forme plus le moelleux air bag du choc conflictuelle et détonnant des décharges de nerfs électriques buttant leurs limailles intelligibles contre la réalité incendiaire; ici, le ciel de la langue, se lézarde, l’écho des projections noétiques s'accumule au pieds de la psyché, le miroir éclot d'un tas de cendre comme un œuf d'une immensité vertigineuse et labyrinthique du réel organique et mouvant ; ici, la vue se fane devant l'estomac géant de l'esprit, le coussin d'air se déchire, le réel se dégonfle de toute tendresse, le suicidaire refoule toute subjectivité jusqu'à la rétractation complète de l'organe de la répétition, et la volonté anéantie se meurt dans son cercle parfaitement démoniaque qui se durcit comme un disque rayé, jusqu'à devenir pure roche impénétrable aux affects et au promesses du soucis ; l'idée de l'idée devient réel dans sa propre obsolescence, irréelle en son concept fantomatique face a l'ironie de la réalité; le sternum se retourne transperce le diaphragme et le sang des muses se répand dans les poumons du souffle en une sombre mélopée d'océans infernal plus sauvage et barbare qu'aucune lamentation terrestre; c'est plus que l’Odyssée, la tribulation de l'esprit, le doute religieux et les cimes des plus hautes souffrances; le réel indécidable immense pli d'apparences, anéantit toute réflexion, toute pensée n'est plus qu'une expiration, un dernier souffle sans inspiration, un râle d'agonie de l'imagination qui devient plate comme l’électrocardiogramme du désir lorsque la volonté s'effondre dans l’écœurante et démoniaque volonté de ne pas même vouloir vouloir. C'est pourtant le point crucial de l’intériorisation, le vif de la douleur de l'anéantissement de soi sans lequel point de dieu, lorsque le couteau se lève sur le désir pour que s'accomplisse le miracle ; lorsque seul le choix, et la decision manquent pour sortir de cet état, lorsque sans plus du tout de force, le démoniaque prie pour le don d'une seule décision, la racine de sa vocation s'enfonce alors par la faille de la folie et du suicide qui ouvrage par une souffrance sans borne pesant des millions de tonnes de culpabilité, le nœud de la collaboration a l’œuvre de l'amour, sans plus aucun soulagement objectif; c'est le poids subjectif de l’éclatante objectivité de l'esprit dont on ne se délivre qu'en comprenant le sens du retournement subjectif de l'amour croyant l'omniscient par la haine de soi. Alors la serrure démoniaque se déverrouille, la rouille de l'impossible élévation du réel a l’idéal s'effrite, le choix et la décision absolu deviennent eux-même des dons excellent et parfait, le démoniaque touché par dieu s'effondre dans une langue qui corrige son manque d'esprit et l'eau d'une pierre plus précieuse que le plus pur diamant emporte dans son courant le bois le plus lourd dont était fait le joug. La voie étroite s'ouvre, semblable a un raisonnement par l'absurde qui déniche la tonique continuité spirituelle en refermant toutes les issues de la lâche satisfaction sensuelle; c'est dans l'impasse, qu'elle se révèle, redoublant la haine et la culpabilité mortelle pour la chair pourrissante, en une odeur de sainteté qui encense l'esprit revivifié, d'une élévation a la seconde puissance de la conscience qui emporte, traîne derrière elle le poids infini de l'inconcevable repassant son fer sur le pli de la conscience désormais entièrement réfléchie en dieu. C'est moi et moi seul qui toujours me trompe devant Dieu.