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09/07/2014

note

Que sera ta sensibilité lorsqu'elle aura engloutie la terre et que vers la fin, a travers le terreau elle gouttera l'humus de la lumière a la manière des papillons, quand le souvenir n’éclairera plus le passé revenant, mais crèvera de son nouvel organe impensé, quand entièrement prononcée, la fonction du souvenir achevée produira son organe et que le souvenir n'aura plus de valeur en soi, car il perdra la douce redondance de l'absence au carré, qui amortit les coups reçus dans l'extase du temps, qu'adviendra-t-il de moi quand l'imminence du bien ne sera plus une syntaxe brouillé par les retards du temps ou l'organe se fait d'abord connaître absent par ses effets, quand dieu sera présent a ton esprit, présent a ta mémoire effondrée, qu'adviendra t-il de toi ? Parleras tu encore a la manière de ceux qui procrastinent dans le temps ? Ton souvenir ne sera plus que l'ensemble des nouvelles catégories supérieure de l'acheminement a la parole, ton ancienne manière de dire ironiquement la présence du bien sera toute renversée, et les éléments de ta vie que tu prenais pour des figures définitives ne seront plus qu'un nouvel alphabet substantiellement plus proche de la densité noétique du lien qu'aucun extase tampon ne pourra écarté de toi ; si on voulait comprendre Artaud, non pas a la manière des salons de thé psychanalystes, mais avec l'intention qui guide tout vrai lecteur d'une œuvre, si on voulait comprendre Artaud mieux qu'il s'est comprit lui-même, alors certainement il nous faudrait voir dans sa vie cette brasure qui a illuminé un théâtre de cruauté signifiant que la langue en l'homme se métamorphose dans un plan de verticalité rompue ; l'acheminement vers la parole est la plus grande des aventures humaine, et elle ne se résume pas a l’élaboration d'un souvenir couvrant réflexivement l'espace idéal de la l'extase du temps, , car vient toujours le moment ou le souvenir est insuffisant pour dire l'indicible, pour dire la présence réelle qu'aucun passé et qu'aucun avenir ne dissimule de ce bien qui pourra éteindre les souffrances d'aimer ; insuffisante encore pour dire ce dont, en tant qu'etre parlant nous n’avons aucun souvenir, ni aucun moyen de le dire par nous même autre qu'ironique pour dire qu'Il sera là devant nous comme un mot manquant sur le bout de la langue qu'on ne pourra formuler qu'en réinventant sa mémoire qu'en détruisant le souvenir devenu pour le parlant la nouvelle table des catégories du bien présent nommé éternellement.

 

Aucune trace de l'organe dont le souvenir émanait n’était visible dans le temps, et sa présence s’excédait elle-même dans la concaténation du passé qui touchait au présent, car le souvenir peut suffire au malheureux qui s'y complet, a l'homme vieillissant qui s'y ressource, mais certainement qu'il entache d'une part d'ombre la présence du bien dont il redouble l'absence idéalement ; en s'accomplissant, le souvenir disparaît dans la réalité de la chose qui le lie par son absence, de sorte que c'est cette fracture du redoublement idéal de l'absence, absence du bien redoublé dans le souvenir de sa recherche, qui se contracte pour rendre l’être intensément plus présent, infiniment plus cohérent et puissant, capable d'une joie qui n'est plus a simple mesure humaine mais comporte quelque chose d'effroyable, un débordement de la coupe du souvenir justement, vue que le bien surnaturel s’accomplit dans l'effacement de la mémoire qui en dévoile l’éternel présence nouvelle comme le contraire d'un souvenir, vert d'une éternelle fraîcheur incalculable dans son jaillissement dont certainement les catégories du détails de son appréhension n'auront rien a voir avec celles de la langue pour laquelle l'esprit n’était pas une position de réalité essentielle, et qui faisait de cette langue un anneau de Saturne pour laquelle le Bien est quelque chose d'effroyable et de seulement prévisible a la vue infinie du cœur qui n'apprend pas d'elle la langue de la présence du Bien, mais seulement que des catégories de l'esprit et de l’être se sont formées dans le temps qui doivent erre subvertie par leur mort, leur perte complète de signification pour que la langue éternelle de la consolation s’apprenne de l’expérience même de la consolation après la disparition terrestre des catégories de l'espace et du temps ou la signification de l'absence du Bien absolu a put être sentie, éprouvée , vécue et pensée. Tout est nouveau en Christ.

 

08/07/2014

sans titre (en cours)

« L'inconnu m'interroge, d’où viens tu étranger ? » ; encore hagard hébété je fouille dans la boue de mes souvenirs les lueurs de noms accolé a des portions de lieux...mais un doute m'envahit ….je ne viens ni d'un temps ni d'un lieux, mais d'une maladie universelle de la liberté, aussi vielle que le premier instant de la volonté, une maladie qui est justement l'impuissance naturelle de qualifier le pouvoir qui précède le temps et qui ne peut se soigner que par la crainte et le tremblement ; a cause d'elle j'ai traversé des lieux et des temps particuliers, mais la ou j’avais planté ma tente le lieu et le temps avaient quelque chose de plus qu'historique ils étaient déjà dans leur présent un moment du souvenir éternel qui n'avait jamais eut lieu, un souvenir éternel inachevé qui ne procédé par de la mémoire, mais de l'avenir sans être un cycle quoiqu'il fut unique et en train de se former délicatement ou dans la violence déchaînée des malentendus et des incompréhensions due au sursaut de fièvre de la maladie de nommer ce pouvoir justement......je te parle , inconnu, d’où je viens et t'en parle en transparence a partir de l’absence de regret....étais-ce une monarchie ? Peut-être, peut-être pas ? Inqualifiable était le pouvoir de s'unir et de se désunir, se s’édifier et de se décomposer mais a mes yeux ce pouvoir était décapité, comme une république puis qu’aucun homme ne fut mon guide durant la traversée...était-ce une tyrannie ? C'est fort possible puisque le malentendus régnait partout …. étais-ce une théocratie ? Ma foi...il se pourrait bien que par certaines admirations ou la glaise informe de la volonté se forme, se fut aussi le cas ; mais les mots me manque encore une fois pour qualifier l'enjeu de la vie commune que nous avons traversé, et tu peux aussi bien la nommer fête qu'holocauste car ce pouvoir maladif est aussi bien tout cela a la fois, une force plastique indéfinissable autrement que par l'accomplissement de ta vie dans la forme du parfait renoncement...étais-ce une démocratie ? Je l'ai cru quelque fois, puisque souvent chacun contribuait a l'avancement d'un autre dans les voies de la perfection du renoncement qui transcende le monde, mais maintenant cela n'a plus aucune importance, puisque je te vois, puisque sain et sauf notre réunion nous ne la devons pas a un régime de banane politique inqualifiable mais a tout autre chose, auquel seul le nom de pouvoir convient quand il a glisser en nous, a travers notre confusion, comme un bouchon de liège remonte le poisson a l'hameçon, ferrant notre inconscience révélée depuis le fond des limbes par l’Être qui seul peut tout et aussi recevoir le nom du pouvoir..et tu le sais tout comme moi...

07/07/2014

sans titre (en cours)

La pluie grésille au lieu. com. Le précipitée d'application d’oxydation voltaïque chargé de référencer la forme des particules du nombre d'or s'évapore de la terre absente qui meure depuis toujours en crépitant de vie dans l'instant des lésions noueuses du pas encore brûlant de l’écran ou la foulée irréelle s'enfonce et se perd en brassant le prisme démesuré du cercueil transparent; elle rêve de néo transbordement hors des pataugeoires ou elles se brise les ailes, elle rêve de déluge impétueux qui embarquent son rêve vers une force réelle ou la porte jusqu'à son point exsangue sans lendemain; elle rêve qu'elle rêve plus fort encore, d'une violence au cube acide et délétère, qu'elle est garce ou jalouse a se dégoutter d’elle-même, qu'elle ment et trahie ce qui lui est le plus chère, elle rêve de reflets brisés, de douleur et de tortures qu'elle s'inflige pour disparaître du miroir et se reconnaître honnêtement, elle rêve qu'elle s'écarte du monde, criminel, honnie, honteuse et coupable secrète comme un assassin, comme si elle s’enfonçait jusqu'à la première fulguration d'un ordre, comme si elle remontait le cours de sa vie jusqu'à la première nouaison de la liaison de l’étincelle descendu dans la première lésion d'un vide qu'elle répète dans le ton acide du premier jet de bile amère, elle se veut folle, charger de tous les mots les plus cruels et crus, suicidaire, menteuse, trompeuse, diabolique et demoniaque aussi exigeante en sa perte calculé qu'un fossoyeur sourcilleux mesurant le lit de sa tombe pour s'y coucher en connaissance de cause, et secrète aussi, aussi accablée qu'un jésuite, elle veut se scinder en deux, se déchirer par la bouche et le sexe, laisser fuir loin d'elle la lumière, pour mieux la voir dans une lutte a mort, elle se veut mauvaise, bannie irrécupérable, joueuse insincère apostat, parjure et relaps brillant des milles feux de l'horreur qu'elle s'inspire a elle-même, elle veut se goûter comme un plat de dégoût et de fiel, être mauvaise et méchante sans raison, toucher du doigts l'inconditionnel fondement, même si c'est d'abord la tête a l'envers, elle s'inspire le plus profond dégout, doute qu'il soit sincère, redouble de méchanceté pour s'en persuader, elle n'est plus que le parfum de tout le dégoût qu'elle peut éprouver pour elle-même, une chaire a vif entièrement irritée, au bord de la syncope, au bord du seuil, ou elle lampe déjà aussi, du feu qui souffle le sommeil, elle veut se faire mal a en crever comme on pince le somnambule pour l’éveiller, elle se laisse pénétrer par tout ce qu'elle considère comme illégitime, elle se fait poids, sonde joug pesant d'une telle densité insupportable que sa pensée s'effondre et son imagination ne lui est plus que brûlure qui la consume intérieurement comme un encens, ou elle se redressera soutenu par l'inavouable qui l’écarte de toute proximité humaine; par désir de détérioration des puissances du sommeil, elle rêve d'une réflexion complète d'un seul rayon du soleil immergé au plus profond de l’irréalité de son cœur, d’où remonterait le monde dans sa sève et sa fraîcheur éternelle, au goutte a goutte, par chaque larme du déluge dans le chant d'un oiseau de vive mort ; elle s'enivre de mort et de tristesse jusqu'à se penser entièrement fausse, débauchée, intouchable, infecte ; elle veut se damner pour qu'un immense regret jaillisse comme une racine réelle d’éternité dans sa conscience confuse; elle boit tous les venins de la terre, elle se perd volontairement et sans regret se drape des coléres les plus montueuses, se couvre de crachat et leur opium l’éveil d'un coup de semonce et de corne dans la brume, ou l'aiguillon émoussé n’était plus que plume en formation d'ailes et duvet d'ange dans la dolente indécision des mortes vies d'ornementation lassées de jouer entre l'ombre et la lumière.