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25/03/2015

God save the Queen

 

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Photo: Eva Truffaut

 

Qui voudrait transiger avec sa vie, s'il avait le choix? Se démultiplier au grès des tentations, courir les vingt lièvres de la raison, et pétrir sa chair des histoires auxquelles on ne croit pas, pas jusqu'au bout de l'épiderme, pas entièrement, et qui un beau jour, un soir, ouvrent la porte du souvenir sur l'inconnu a la main glaçante qui vous étreint comme un frère que vous n'avez pas connu, s'il pouvait dire son être, son fait d'exister a travers une histoire exempte de mensonge? Mais quelle histoire humaine n'en est pas entachée? Quelle fable est hors de doute ? En quels termes l'esprit peut-il formuler ses promesses qu'il tient pour certaines? N'y a t-il rien d’étonnant a ce que l'esprit formule ces certitudes sous la forme de vœux ? Qui a commander cette forme irrationnelle, contradictoire en elle-même ?et si toute histoire humaine n'est qu'un pieux mensonge, pas même une ruse de la raison, n'est ce pas pour échapper a l'angoisse de cette contradiction qui indique clairement que l'homme n'est pas le créateur de la langue en laquelle il dit pourtant son être ? Cette contradiction s'engendre t-elle d’elle-même dans l'instabilité de la matière ? Ce serait étonnant, assez peu rationnel, voire absurde et carrément miraculeux... qui voudrait transiger avec sa vie, s'il vaut mieux être trompé que se tromper soi-même, se raconter des sornettes plus imbuvable que l'immaculée conception... cette dernière a au moins l'avantage sur les sornettes du spectaculaire capitale de briser la ventriloquie narcissique des pseudopodes pseudo humain, dont la réalité, peut-être mondialement connue, célébré par des millions de hérauts toutes trompettes médiatiques hurlante n'est certainement qu'une vaste blague, un gouffre de virtualité qui ne tient sa réalité qu'au nombrilisme d'une langue amputée de la conscience du signifié transcendant pour laquelle aucun homme, aucun pécheur n'est ici bas en gloire... quelle histoire purement humaine n'est pas susceptible d’être prise dans les tourments éternels du mensonge ? Mais ma fable et son conteur n'existent pas au yeux de l'histoire muette du mensonge social, le premier de tous les mensonges est celui de l'amour des hommes entre eux, l'absence de dieu comme cause en forme la raison, de cet orgueil qu'on veut secrètement occulté pour se substituer a dieu, devenir idole de l'autre; sans dieu l'amour devient ce désespoir qu'on passe ses jours a se refiler comme la patate chaude, passant de l'un a l'autre, alternativement conjoint pour mieux tremper et retremper le mensonge dans l'illusion sémantique du bouillon commun ou le signifié de l'amour fait naufrage avec les amants déchus, mort et lestés au fond du lac de la vie par leur inconscience mutuelle; le désespoir est la religion de l'occident qui a donné a cette dialectique d’escamotage du signifié, une forme économique et politique adéquate d’où tout lien humain, tout rapport d'espace temps, en ressort brouillé et froissé comme le reflet d'un visage qui ne parviendrait jamais a s'extraire du miroir de l'eau, mais serait en permanence tenter de se contempler mieux en noyant les reflets dans les reflets jusqu'à perdre toute trace de l'esprit et de sa réalité, jusqu'à produire la créance qui institue la masse le nombre, la quantité et la foule, comme le phénomène d'une voie ou l’être parlerait impersonnellement; la société de masse est cet arbre creux aux racines spirituelles abusées, détournées, une frondaison dont le tronc n'est qu'une branche, un faîtage sans corps qui ressemble a une toile d’araignée ou l'esprit n'est plus que ce qui pourchasse d'angoisse et d'effroi entre les feuilles les pucerons englués.

Le plus fou dans l’état actuel du capitalisme c'est qu'il est structuré comme un langage établissant que le signifié transcendant est le bien absolu et inconditionné d'une minorité d'homme qui possèdent toutes les richesses et tous les pouvoirs au détriment du reste de l'humanité réduit a de la chair a canon, et que, automatiquement, un pour cent de l'humanité se signifiant comme seul être parlant, celle-ci renvoi le reste du genre aux zones monstrueuses des limbes que n'habitent aucun homme mais seulement des barbares avec lesquelles aucune communauté n'est possibles, a cause d'une différence qui n'est pourtant qu'une différence sociale instaurée par un usage mensonger de la langue, mais que cette frange minoritaire est en train de convertir et d’établir en une différence de nature scindant le genre en deux; une minorité d'homme s'est arrogée légalement tous les droits qu'elle refuse au reste de l'humanité... ceci entraîne d'un coté l’essor exponentiel de l'arrogance sinistre des cyniques capitaines d'industrie du cac quarante et de l'autre ces sensibilités saturée de haine qui pourrissent dans d’infâmes quartier abandonnées de tout.... ce qui relie ces deux groupes c'est précisément l'absence de langue, l'absence de communication, donc le règne de la barbarie qui n'est pas plus d'un coté que de l'autre, mais de leur nécessaire corrélation dialectique.... si on n'est pas là dans le dévoiement le plus absurde de ce que les philosophes nomment « la différence absolue » de la transcendance qui devait instauré entre les hommes la dette d'amour mutuel, désormais oubliée et réduite a l'informulable, alors je ne sais pas ce qu'il faut entendre par transcendance, langue du lien et égalité des hommes devant dieu.

24/03/2015

Deux dragons engoulant une poutre au niveau du poinçon

 

 

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Photo: Catherine Ferrari

 

Mais ici, lettre plate plate retourne son disque à simple tavelure, cendre mouillée du lieu s'exfusant en permanence du dehors commune mousse frustré de sa rage signation d’écrire, gris grain d' elle-éther, ex-terre minée, de là le collapse transparent, elle luit là, grise gringue de la joie gloutonne de baisers comme niant les simples d'une réflexion éjaculée d'un claque idéal, tintillant au recul du manquant, sous sonde d'art spontané, tendance tapie comme derrière une désœuvre jaillie avec le mal clair vu jeté du promontoir de véritation du temps percé ; l'exploration de l'osmo-crânie d'Odin deboulonnant le dolent renvoyer aux ecreux des lamentation de cretes d'entropie ; le leste du futur reduit a peau de chagrin des revocturne de poudre noire ; ce fuis la derniere historiette a bravuire le champs noir d'ions au ph si incrasté que la sensibilité versatile un semble contracté a l'ex-trame de la dialyse d'extase ; fichu coton le lumignon tète d'epingles suit des courbes de chardon epaisse en suie genetrix ; L’argue sniffeuse de pingre temps sourça les hauts d’Abraham le Percuteur détroussé suivant les descendus tôt-fait feux de Bain bois a cigale circadienne ; sur l’âtre, les photems des call it grain saphique de rancœur tel que Berberrosa Doa l'avait imanouiné de l'inouie curator à l'engoulée.

23/03/2015

Ultra Deep Field

 

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Photo: Camille Philibert-Rossignol

Elle est là, la chose strige des ménades, le boa aux moult anneaux brûlés de désir dévorant le temps, l'expulsée des heurts loge des cloques mousse, la frustration rageuse de l'envie d’écrire, qui se décrie, s’écrie elle-même, ex-pensée du ventre des noéses par le pli douloureux des lèvres du collapse transparent, elle est là , l’âme articulaire des clartés grignotant les ténèbres, la joie gloutonne qui dévore de baisers communiants les limbes de la réflexion, évide des veines du marbres les arbres éjaculés et la silhouette d'une félicité astrale, pétrifiée de sente ouvertes a idéal éclaté, scintillant recul du manquant, retombée gercées du figé nimbant la huche des fées frissonnante par les bois acérés ; la joie de l'art spontané, la matière libre de l’idéale forme, les organes tendus de l'histoire tapis en cercle sous le rocher comme derrière une étoile de foutre aux tentacules monstres qui jette ses satellites désœuvrés, par la fenêtre ouverte et les retient en cinémascope jonglant par la cheminée la gangue d'un ciel pelé ; du ciel jaillit la voie qui le retient, avec le mal aux ceps de tripes ou couve l’écriture, le désir tremblant des lueurs baignant dans le sang immaculé de l'envie de rogner les ténèbres, d'accomplir la clarté des gestes éthiques, du seul regard du cœur visible en plein ciel, dans la rotondité de la sphère ubique et nusquam, vue jetée du promontoire sur la voix du puits de vérité, progressant comme un échos, dans la masse statistique des vingt deux mole d'atomes des faces du dé présupposé et jaillit de nulle part a temps percé de le voir carié en sa geste confuse et plombée de hasard butté aux hangars des rêves disséminés en leurs progressions arrêtées ; des sensations de terreur panique simulent l'age sidéral des forceps discontinuités de lettres, des nuisances ispseique aux outre écartèlement de la voie écorchées, son burin de tristesse, quand elle râpe le paysage ensangloté de nuées, n'ayant pas toujours excité le mandala de leur garde sous le dais de nuit ; allongé entre carat de lie de vêpres en fouille porté par l’archaïque bouillon, le proto-barbouillé de quarkés statistique l'intestin tabloïd dans la gueule du lippu ; l'ardeur des sèves bleues chuchote a l'oreille des merveilles l'influence du vide communiquant l'absence d’événement, qui saisit le grain ; et l'unique de sable incompressible qui fonde la première entrevue des êtres déchirés du grand motif, d'intelligence assomptive ou la cause dernière trame le chaos des concaténations consécutives revenues de l’incompréhensible présence d'Angström.

A dieu donc honneur et gloire de ceux qui avancent pas a pas dans l’incompréhensible, revêtus de ce qu'en saisit en tremblant la moelle de leur carcasse vide, avide de l'unique vertèbre de la voix, qui rayonne comme chair de tout l’inconséquent de tes gestes pantins retenue et revenue sur eux-mêmes ; ne te faudra il pas tenir droit devant lui comme si tu étais lu de manière absolue ? fi des cavernes au fond des nuées ou chuintent milles brouillards, sa vue est maint geysers dans les ruptures de canalisations ; l’aberration des sollicitations s'effrite contre le crépi d’éternité, le scintillement ponce la demande endemolisée des biens de consommation, et la formule intacte revient habité la demande de la voix.... ô de venue immuable comme le cœur puissant ronflant de tout le chaos du monde sur lequel il ferme enfin les yeux... reformant le germe des jeunes pousses ; l'acte tétanisé du cercle intelligent, abouchant la langue a la voie; la dernière angoisse crisse comme la neige des jonction dans la synthèse statisticienne des contradiction du concert en devenir ; l'abeille cire ses aiguille pendue au corde a linge du cirque des sphères de compréhension essorant les effluves de bourbes possible tempérant les retournement des lés de laisse prit aux appeau des calcines racines spectrales sifflant comme fer rouillé des structures géodésiques soufflées révoquant d’étranges monde ancien, beau comme des cadavres, qu'aucun présent squelettique n'ossature, et qui murmurent dans leur effondrement, comme des morts dans le désert politique, de pétris tendrement habitants leur tremblement de niaiseries, reliant les hauts ligament, les connexions du ciel manquant ; sur terre entre les fientes monumentales d'inflexion enchâssant les traits de narcisse au reflet pénétrant, la matière in trouvée des vocables de la peur sert de mortier aux nids d’étourneaux surpris qui s'enfuient en mikado effarouchés quand vain la main du ravissement les fouilles en renversant les lettres comme des racines soulevées de terre tracent les fils du cerf volant, forme le silo, des ouillons en vin, et le vain d'essence indienne rêvant de son sommeil atterré au fond du scintillement du verbe le nouveau sang de création, réverbérant l’inconfortable cousin du signifié parlant des signifiants; aux yeux la face du miroir effacée, a percé l'impalpable point de fuite, les derniers grains du visible de réflexion mêlées au seuil de l'onde approfondie ; l'urne visuelle des balistiques fritures glacées orbes les détonations chevelues des titans intérieurs ; leur mort par frustration est un éveil aux herses noétiques de l'illumination ou passent le courant, entre la chair de poule dans le tunnel des vagues pensées, hautes comme des montagnes brisées sur les écueils des brins d'herbe retournés de déflexions en réflexions renversant l’être parlé en nommant nomade déversé sur les gréves enchantées de l'animation corporelle du verbe, les berges du sable raisonnant et chantant qui redonnent a la main qui crée son gant de pécheur de lustre cahotants se soulevant parmi les briques de l'antique et provisoire fondement d'illusion vue sans rabais de misère a la richesse, le fleuve fiduciaire identifié croulant au moindre coûts, c'est l'heure ou l’océan se fige dans les roches cardiaques des calvaire muet de la statuaire qui defige le ciel vivant de la langue d'outre tombée.