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30/04/2015

Benjamin Fogel

L’hantologie traumatique nous dit que les souvenirs peuvent souvent être des cauchemars, et que les répercussions sont d’autant plus fortes. Il n’existe pas d’hantologie spontanée qui ne soit pas liée à un traumatisme. Lorsqu’une chanson exprime simplement des souvenirs heureux, sans avoir recours à la trace, elle n’ouvre pas la porte aux spectres ; il s’agit alors seulement de nostalgie. Pour que l’hantologie se produise spontanément, il faut qu’il y ait un trauma : une tragédie politique, un drame social, la perte d’un être cher… Quelle que soit leur origine (catastrophe naturelle, crise économique, guerre), quelle que soit leur forme (physique ou mental) les traumatismes agissent comme une intrusion violente que le corps va combattre ; jamais il ne les intégrera spontanément. C’est dans ce combat invisible, qui se loge au sein de chacun de nous, que se développe le besoin de communiquer avec les spectres et de mettre les choses à plat une bonne fois pour toute.

 

 

Rensaigner les momes parfaitement

 

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C’était quelques mois avant la glace, avant que dans l'herbier cruel de l’hiver figé, le temps ne puisse plus être retourner comme son rêve, avant de se rendre compte que l'espoir de voir s'effacer le temps, habite désespérément toute notre présence au monde, c’était avant, donc que le temps passe ne passe, et qu'avec lui paraisse, l'autre temps, son envers, celui qui s'efface et qui jaillit charger d'invisible espace de contemplation, vain toucher du regret qui prend du jouet cassé le montage des pièces de la consciente vanité, c’était au temps présent l’inquiétude d’elle-même dans l'ignorance après l'avant d'auprés, qui avait reculé d'une épaisseur d'os, et c’était bien notre vaine s'était ouvert encore a c'te heure ci avancées de la nuit, avant qu'il soit conscient, des horaires enquêtant par eux-même sur l’être entre l’après et l’avant.

Les crêpes sursautaient, faunes, entre les cadavres tragiques des westerns urbains, ils fallait compenser la métriques des ondes pour que l’atmosphère de famille gagne sur la puissance du poste de télévision ; des haut-parleur de police hurlaient en sourdine dans d'outre regions télégenique qui faisait au fond de la pièce et sur le vieux mur de briques rouge, de tomette, une boule magique, un œil reptilien qui clignait des paupières abondamment, son irisation, gagnait a mesure que déclinait le jour, et dans la nuit, quand tout s’éteignait, quand la campagne le monde disparaissait, dans le silence profond de l'obscur, elle luisait comme un rayonnement sidéral de la vie, la parcelle d'un astre d'une infini grandeur, un feu des caverne encore jamais embrassé, une machine capable d'imaginer l'histoire d'un monde désenchanté ou les histoire qu'elle contenait, décrivait, la raconter elle-même ou l'oublié de très diverses façons; l’écran resplendissait d'une réflexion physique parfaite, fasciné par ce ballet extraordinaire de photons maîtrisés, comme des prêtres d'un seul tableau digital, d'une église dématérialisé, nous nous tenions adorant l'outil de la transformation radicale en nous-même, absorbé de dévotion par la Toile de toutes les toiles possibles et inimaginable par la fenêtre de cet outil fascinant qu'est l’écran, fond transparent, hallucinogène puissant, œuvre d'art parfaite, qui marche comme un candélabre vivant dans le redoublement intentionnel de la sensation, son possible renouvellement infini, absurde peut-être, qui dans une maîtrise parfaite, scientifique des éléments, produisait un espace de tension fractal capable d'engloutir Ulysse a l'heure du JT et des sirènes de polices hurlant robotiquement, des ordres d’aller se faire foutre pendant qu'on assassine impunément, ou de nous faire partager son voyage ou chaque soir il parlait du foyer autour du puits de parole, la communauté, pour écouter l'histoire de tous, alternait les premiers plan lyriques et leur contrechamps de musique martial et de groupe, ou jouait par des groupes, le groupe c'est comme une mécanique ou advient la parole, les mots a la bouche, la langue a la conscience, l’épaisseur de la pensée recouvrant parfaitement le corps de toute sa transparente ignorance, ou celle du peu de linge que tu portais ce jour là, et celle qui encore se racontait, l'autre histoire, celle a propos de laquelle au moins tous nous étions d'accord, l'histoire qui raconterait la naissance dans le temps de l’éternité ou elle trouve aussi la mort ne pouvait être qu'une pure et complète absurdité... mais précisément c'est ça l'accord de la religion, le ton pathétique de la conscience qu'elle donne a l’élément graphique de la pensée quand elle se décompose au rythme de la machine a écrire écrivant a la machine a café qu'elle la réfléchissait beaucoup, physiquement en soi, profondément ensemencé en ses tourbillons par des nuit de cristal qui ont vu le jour sous un autre feu, ou tout n'est plus que verre et tuyauterie infini dans l'immense usine a gaz, les belles celle des séries télé, ça remplace avantageusement la culture quand on doit faire face a l'écran, au dévoreur qui absorbe tout comme un trou noir géant, l’œuvre d'art parfaite, avec laquelle aucune ne peut rivaliser, l'instrument de l’énergie, le verre luminescent, et ses spirale capable de conserver identique a elle, sans aucun support autre que les lois de l’énergie, la présence de l'apparence d'une chose qu'on prend vite pour la chose elle même ; c'est la kénose format de poche, ouvert par tous le vent, au recueil incendié des brûlures cassis sur ses reliures de métal entre ses galbes plastifiées, ou l'automne s'enroulait transparent; il les feuilletait le soir d'un œil renard, ne sachant trop ce qu'il cherchait, certainement, un refuge, un espace dans les mirages du feu ou se décollent les apparences, avant qu'elles ne s’éloignent et ne se figent a nouveau dans la glace, un asile, une folie cohérente propre a étourdir, a démonter quelque crispation intérieure qui pesait sur sa respiration mentale dialogue les teinte fauves dans la brume; il se plongeait dans les livres pour lire, pour être déranger, pour déloger et sublimer les fossiles du temps en toutes sorte de gaz composant l’atmosphère intérieur d'un acte qui mimait l'absolu ; l'eau de la fontaine ne guérissait que quand elle était troublée; et la lecture ne composait qu'en apparence un ordre qui secrètement se nourrissait du compos de ses terres intérieure ; en lisant il devenait a la fois le créateur et la créature, ce qui le plongeait dans des état de rêverie absolu, le laver de toute réflexion univoque ; le rêve envahissait son corps et transformer son ancienne sensibilité en une pensée qui consumait le verbe en sa présence a soi.

Les premiers mots présents projetaient dans l'absence d'espace et de temps, mon être qui se découpait dans l’algorithme d'ordinateur, a la dentition d'une image pensée et pensante, simulacre métaphysique produit par une machine qui incarnait pourtant bien une part du savoir désincarné de l’énergie qui habitait les hommes d'ondes et paroles sur les morts et sur leur sort leur qualité éternelle, mais avec l'outil, le plan parfait de la créativité ou l'absolu est la matière de la liberté de représentation, il avait voulu faire autre chose qu’éclairer, aussi y venait jusqu'à son bords évasé, en irisant sa surface une eau intérieur au tunnel qui frôlait des coudes les bords du cristal et détachait de la lumière la manne qui une fois en mains couper court au sentiment, de sorte qu'on apprenait du toucher que ces doigts qui disparaissaient, étaient devenus aveugle et sensible en même temps, mime du modèle transparent, parfaitement gainé de blanc fuseau face au totem ontologiquement lucide de toi; certains spectres ne disparaissent qu'en étant convoqué par ce chant hanté qui résonnait, encore en toute parole nécessaire pour faire trembler l'eau de la conscience un peu plus loin que l'univers.

Ai je déjà parlé a un ordinateur?

Si l’hantologie brute et l’hantologie résiduelle incorporent des traces réelles et identifiables du passé (samples, craquements, effets de production…), l’hantologie traumatique incarnerait la partie du courant qui ne crée pas à partir d’une trace auditive du passé, mais à travers les répercussions traumatiques des souffrances présentes.

 https://www.youtube.com/watch?v=AVr5FEeyQ5o

 



28/04/2015

Orgue oeil et fêlamption.

 

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Périmmobile de la mapierre gravitaphonielle au cœur duviérgéflux de chaodanum, clama dans la trombométrie du vif aryolt trapercé par des chemiompatibles glangages de phyclique spinituelle arômétrie, chaque respirâlerie panta gnose l’egohystére par l'espace sans soutient.. il se rattrappea une bréchéquation … « Mon O christo choux bain d'omballisphére !! que de bide, l'Ubuquidité par ou seul le vencrit de s'oeil le facement de l'onscrit … et rien pour l'ohm housse que le mentaille de terrassouterrain faconnantle branchouffle de l'aïe prit aux poubelle technodulation de la fragmesthetique fêliaison du quotient épidermagnétique...mais intérieurement, il pense, encore en les voyant surpris... on les dirait de verre pris dans leur exactions … l'errance ascétique astique le nectars parlant... » tout repose au vide, tout resplire la nuée toile, pour qu'entrent les bris, le brisé m'ordre au sang passé... la mort délivre des écrans, du peintre elle haute le regard inquiet, aimant, dément le fils des échardes de verre qui déforment la pensée zoonlogique ; s'il s’ouvre le huit cresson c'est en rissonnant les degrés de sa sensible éclosion, au temps personnel de cuisson, cet écoutement du balais de paille sur la dalle de béton, le manche de l’œil prit sous terre, en bouture souche sous les racines qu'ils pourraient voir s'il cessait de croire qu'il les comprend, au risque de se perdre il lui faut déconstruire toute les mise en garde sociologique, tout le quand dira t-on de ta santé fragile, qui conserve sa vue au formol boutiquier, a travers elles, inattentive a leur organes devenue ciel ou champs et mer viennent se loger, battre de par et d'autre du Pô, le verbe et sa campagne qui s'enfonce dans les airs comme un nuage de confettis glacées; là n'est pas ta demeure dernière, car l'organe en formation a besoin d'un être avant même d'une maison ; ensemble ils créerons la maison d’être d’abandonce dans le sens de la lumière et de l’évidence d'aimer ; les matériaux disponible a cette œuvre sont aussi subtils que pesants, aussi opaques que transparents, on les dirait d'une manière non-humaine, aussi indéchiffrables que les causes de l'esclavage perdues dans l'inconscient rayonnement archaïque de l'univers, plus lourds que la tristesse sans plancher et plus léger que la sphère qui se soutient du vide de son explosion en expansion ; plus bas un arbre creux aux foudres pétrifiées, et son ciel ancien descendu en un jardin de pierre, s'agrippe a une mer fossile ou plonge ses racines, comme des tuiles de mer léchant les corolles d'or de yeuxplancher du printemps, et les radicelles qui suturent les étaminant débris d'hibiscus géants, dans les grands voyages de la pensée a coté du saule, un lauriers en langue parle a l’étang des écorces de terre qui furent projetées dans le vide avant qu'il ne pousse sur l’atmosphère l'humus décompose de la terre, le cri absence de lumière en ce regret qui est notre présent de sève ; de celle qui se languide de nid, d'essaim d'abeille a effrayer en jouant des casseroles qui envisagent de couvrir de gaîté tous les détours de la mélancolie. C'est le lieu du non-dit, le lieu de la pensée de la divine joie de con-être ou l'on ne parvient qu'en naufrageant, l'enceinte de la philosophie, sa grossesse, son espace, n'est qu'une seule vie, une eau de pierre que l'on voit ou pas, d'un seul jet réticulaire, ici le ciel est un mystère qui contient toutes les lignes de fuite et d’écoulement, c'est la vie après qu'elle vous ait écrasé et réduit a néant, c'est la source de beauté ou naissent et baignent tous les vivants. C'est un lieu confiné dans l'espace infini d'un cœur libre qui nous accorde toute sa confiance pour l'imaginer. C'est le verre d'eau que l'on tend au mendiant, c'est l'amour tous les jours tous les temps, c'est l'essence de l'art, la limite de la pensée, la synthèse de la sensibilité par l'esprit si différent, quand devenu frontière elle partage gloire et souffrance au même organe de feu flottant. Il s'enfonce alors dans une foret de signes noirs, que l'absence de feuille rend plus signifiante encore, il ne sait pas a quoi reconnaître les fruits, il lui semble qu'a vouloir s'enfoncer, il s’éloigne de la raison de ce qu'il cherche, et qu'il ne comprend plus ce qui le pousse et l'attire; intérieurement l’inquiétude se debat au moment d'etre démembrée, par la confiance et l'espoir fou, crucifiés de ne pouvoir trouver que ce qu'il perdent, comme il perd la route du jardin, son chemin qui s'efface étrangement de sa mémoire l'attise de telle indescriptible façon qu'il sait qu'une fois perdue, consumé de poussière, il n'y aura plus que la lumière noire du regret, et plus de route vers les cerisiers plein de chœurs il sait qu'il doit se perdre, vivre sa mort complètement pour s'en libérer, pour que s'allume d'entre les ombres serrées son amour immaculé, fidèle par la mort, a concevoir le ciel in mente, il sent au contraire, que la vie du jardin le quitte, que c'est le savoir du regret qui l'habite maintenant qu'il sait reconnaître les fruits aux feuilles, et qu'il ne pourra jamais retrouver le jardin ou tout était bon, quoiqu'il se sente toujours soutenu, exhalé et écrasé, retenu par la foudre du jugement d'exister qui pourrait tout aussi bien a chaque instant, le bouleverser entièrement et le récréer bêchant des rides a la lueur d'un front de ciel. En tel lieu dit, la mer sera toujours comme un orage sous verre, ou un œil jeté sur le cœur devenu transparent, une clef paisible et inquiétante, les chênes seront toujours ces croûtes de lave noire comme les milles paupières dormantes du silence, dont on cherche les grondements dans les prémisses du volcan, ici, les tilleuls auront toujours le volume exacte d'une pensée qui s’épanouit en sombrant, ils joueront a jamais aux verts dominos prés du puits d'obscures flammes ou a passé la mort de ma vie. Là est toute l'entomologie régionale de l'être. Le carrefour ou a lieu ce croisement nécessaire a la pliure de l'esprit devenu conscient, ce monde qu'on peut décrire comme la condition de possibilité du parlant décrivant le Vivant.