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18/05/2016

Fama

 

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lee kaloidis

 

      Qu’elle était sombre la tache entière d’où la mémoire était née, qu'il était profond le puits de la mort a l’œuvre qu'une écume constellait, en cachant le travail, de l'amour qui recouvre tout ce qui avait été rogné par le temps irréel, par le temps édifié, et tout ce qui serait arraché a l’idéal avait eut sa part d'oubli, part qui prenait faim de l’éternité quand la conclusion ambiguë pénétrait la conviction de lire le verbe partout exprimé ; quelle était sombre la tache du savoir impénétrable de la matière du monde créé composée par tout ce que j'ignore de moi-même; matière noire plus présente qu'il n'y parait, présence de l’inconscient dans le monde, puisqu'elle donnait son jeu aux excentrement ironique qui clopine de globe en globe, par les surfaces aussi bien que par les profondeurs, et explore selon tous les azimut de l'intentionnalité, les confins de la chair racine du lien né apparemment de rien, corps germination par le vide et sur le point d'y retourner, factuellement, avec la possibilité du verbe révélé et de son conclusion présupposée, et être bâti en lui et le connaitre sans chuter, le savoir sans le tromper, le croire sans tomber dans le déséquilibre, l'inversion du dynamisme de la pensée et finir pataugeant dans les limbes de sa subjectivité eternelle! Souvient toi de ton créateur , son âme tremble dans les murs de ta maison quand son ambivalence assaillent ton esprit de doute, c'est a travers les cents premiers millions de nuits a l'aimer que pousse la voie, le verbe et son intentionnalité ; il luit comme une boucle, une étoile cannelée sur le triptyque de sa gorge ontopoeitique. Glue l’émissaire, fût rendu a Caillé quand le lien qui se tarissait, devint cassant, trapu, griffu, nouménal et abstrait comme sur le point de se rompre au tranchant de l'oubli ou de se fondre en déluge nouveau comme l’édification transcendantale est nouvelle aux œuvres sans âme de la mort, l’énergie nouvelle qu'apporte la beauté a la puissance d'une vision et d'une contemplation, du fondement du transport ; la joie d'être une langue, d'être esprit en vérité, et pourtant buter encore sur le mur en mouvement, la sphère geôle ou l'esprit sans conviction voue aux gémonies des métamorphoses monstrueuses, les traces sans liant de ses vagues qui trompette un indéfini absolu, sans l'absolution de la parole, il s'effondre en cours de dialyse dans l'esprit du kitch et de ce qu'il en reste de la lumière dans les bibelots de porcelaine que ma grands mère achetait parce qu'elle me disait que c’était d'authentique œuvre d'art... je les détestaient tout y était approximatifs, et si cet objet d'un rose pisseux avait été façonné par un quelconque art, je ne pouvais m’empêcher de penser qu'il s'agissait d'un bien mauvais artiste ; rien n'est approximatif quand on vit devant l'absolu, les choses relatives sont sauvées du non-sens, de l'a-signifiance et du larsen réflexif, par le principe du réel, dont le point archimédique est une transcendante pleinement immanente, une volonté, une téléologie, une sensibilité de l'objet petit a, une langue qui a son trou signifié, et un verbe incarné; aussi l'ouvert sans confession n'existe pas, il n'est qu'une prison ou rampe sur le sol les intentions sans réelle téléologie, les institutions sans esprit, les langues de bois, il n'est alors qu'une clôture ou une abstraction aux antipodes de la fracture, dont la limite au contraire passe par la douloureuse naissance du discernement, du déchirement toujours plus abyssale de la merveille sans fond ; une flamme d’hystérie sans dieu, traverse la clairière au moment ou un être surgir des grandes fractures théologiques et sylvestres, la paix est son visage c'est un cautère qui a accueilli en lui, le miroir ouvert de la confession.

 

 

 

17/05/2016

Anagoge

 

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Irene Chou

 

    Au réchauffement, il y avait ni. Ni claire, ni gour. Et quelle que soit l'anti saphir primordial, la balance dialectique en mouvement, articulait dans les airs, de fabuleuses architectures de mines montgolfières, qui flottaient comme des bulles barbés de drains et de bras de fleuve de soutènement qui liaient, ce qu'est au qu’est-ce ? La possibilité de dire, la condition de toute lecture était une passion, un esprit, un être qui au plus profond agissait comme une kénose ou le quid du quod ressemblait a un menhir tiré par les bœufs d'anachromie ; leur cuir noueux est plus souple que les pas du bel errant et plus fin qu'un document vierge ; l'eau d'ici est une anagogie qui mêle aux transitoires et fugaces éclairs de l'attention, quelque chose d’éternel et d'authentique, emmêlé aux histoires dont les meilleures tirent du rien sa présence; en bas de page, les cyprès démêlent les faits et font de l'effet ; des meules tournent autour des dires rigoureux des anti-dépresseurs stoïciens ; le peintre endocrinien qui se cache sous ce qu'il montre, observe a la dérobée le grand chatoiement de pierre et d'heures ; l'horloge travaille du moyen terme de l'attention, a l'éclipse parfaite du souci, comment pourrais-je oublier ce grand trou ? J’étais près du puits à me blinder les dents, quand l'interruption nucléaire me prit.

 

   La maison à pencher sous mes bleus, puis je n’ai plus vu que des vrilles de ciboulots. La modélisation instantanée de l'image exprimait, quoique qu'a une toute autre échelle, la logique de la décharge quantique ou le temps a la fois accélérait et ralentissait. Du point de l'œil, je me suis tortillé par le pont ; pommé au sol sous l’arbre incarné, complètement coi ; les surfaces étirés des montagnes comme des vagues qui montaient jusqu'au ciel, des vagues de théisme qui déferlaient de toutes part. J’ai rampé, jusqu'au tome II de la fumée de Laine Mère et, lorsque j’ai enfin réussi à m’extraire du Chapitre, j’étais sous l’étang, démonté pierre par pierre, je soignais ma grenouille au colibris de poussière qui chante entre les vrilles. Mais la glose du collagène me revint en bouche malgré les tiraillements de l'extase, et du marcs, giclèrent les particules blanches du vide diamantaire déflagré.

16/05/2016

Full-pogne

 

    

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akiya kageichi

 

Lequel fut le premier de soif ou de beuverie ? Soif. Car qui eut bu dans le temps de l'innocence ? Beuverie. Car la privation suppose l'habitude.

Rabelais

 

    Sous une glace sans frein, Ra finissait sa limande de zen en mastiquant des pneumatiques ; deux diadèmes de fripes le toisaient du haut de leur branches ; ils avaient déjà ressuscités plusieurs fois des tapisseries de plumes que le goudron fraîchement sortie de la tombe déglutie a la fin du repas avec l'ombre qui a nouveau les voilà ; ils disparurent et évacuèrent tout leurs traits passés, des zones franches de communications mentales quand Ra se désaltéra d'une prière qui effeuillait son crâne de vieux frac finement oxydé. La douille incarnat crachait une jachère de lance disséminée dans les épingles du latium. L'air damné, embaumait les forfaits de la scorie, et il imagina son exil, loin des porteurs de délices, encapsulés par les liens noueux du naufrageur, qui le plongeait dans la tarée mouvementée ou son cœur claudiquait, de révolution en perfection soluble; il clopinait, difficilement, dans le sable de ses explications qui réduisaient a néant ses sentiments, qu'il roulait parfois comme une lente de lune. Scindé de toute chinoiserie terrestre, il voulut être borgne comme son croissant, schizophrène, pour boire au bord de son propre fond, mais l'horizon a chaque fois lui en ravissait l'occasion.

 

   À dos d'homme les traits de l'être, passaient, décomposés a travers son cœur ; le trait bougeait et perçait le toits des cabanes, les déchets de son vœux lui revenaient en fleuve avec les plaines que l'esprit éventré éditait a chaque instant … elles le balbutiaient et le bavaient a peine, et pourtant la certitude entièrement miraculeuse, n'échappait pas au doute du lu. Quelle est cette autre matière du toit lisible dont on se recouvre devant l'absolu ? C'est l'esprit parait-il qui lit a même les veines , même très estourbis, après un mois de farce cinglée, et qui grisonne encore de baïonnettes de fer prêtent a révéler l'action de la lumière, quand l'oxydation sombre avec son art parallèle de la gestation des instructions de la tombe; c'est une sorte d'ordination, d'urbi étourdit, l'aiguillon du nommant nommé ; il était fasciné par ce fond, ce lien d'avant tout lien, ce lien d'avant le temps, d'avant le décollement de la fontanelle, et sa présence qui le remplissait de l'âme de son vœux, de la prophétie de son récit qui précède noétiquement toute formulation possible de l'histoire qui est son cœur ; ce fond de bistre le fascinait parce que c’était un envoûtement qui signifiait le signifiant ; une transparence dans un œuf d'une paix d'enfer et a la lecture sereine qui écrivait avec de la brousse adamique chaque palpitation du rêve fou ou il terrassait tous les tourments du jardin secret de l'immense.