Lignoleum

 

Agostino Arrivabene

 



      Le poison médiatique pénètre le cœur et le fend, en bûches d'idée de l'idée; la sensibilité s'éloigne ou s’approfondit selon les focales de la connaissance et les contraste du savoirs;  mais brisée, outragée, elle n'en fini pas de s'effondrer dans les diffractés moires feuillures de mauvaise conscience ; la roulée dédoublée en une mitochondrie continue de vaguelettes imperceptible, lisse l’intérieur des hongres, tout en claqua sa langue sur l'or solide de la pensée vertigineuse, atmosphérique et dure; des sifflements de rage, couvrent les cris du palais, et accompagnent le cantique d'auscultation qui embrasse l’amphore saturée sous la pléthore des explicités supérieurs que la vacuité terrestre allaite au jus de beauté bêtifiée. Le but de toute créature est la délivrance du timon rupestre, et d'immigré dans la matière. Il s’en épate plus rapidement par les cyprins, les épices, l’envol du gain cuit, et les choses légères aux buts qu'il se donne et qui flottent au vent de la passion, comme autant de rassemblement des heures a contempler l'impensé. Mais les clefs de pie l’y reprennent.

Ensuite hurlent les deux cent soixante mûriers mnémoniques du phonème et, a voix basse, ce cri: que veulent-ils? Quelque chose d'autre que moi existe sur cette terre ?

La vue vient comme un enfant ; du ventre des noms qui changent jusqu'au parachèvement de la fanfare des phyla modernes. Le soigneur dit : " j’aurais encore à vous ramener de bien des choses. " Et ils remettent ces choses future de la contraception cosmique en navigation dans les vertèbres fœtales du mental pris aux articulations vénales et illégitimes; l'horizon secoue l’échine, le Chien glisse un œil sous la terre, et ses hépatiques poils de mots tombent des murs sans image ; l'analogie redit au monde ce que l'on veut voir enfouie dans le cœur ; parfois elle métallise un peu les gens iniques et ombragés auxquels sied mal le costume, parfois elle anode une flore terrestre innommée ; mais a chaque fois, la carrière du vocable est travaillé par des lutins fleurdelisés qui sculptent, un trône d’or à cinq faces éclairées de quatre-vingt-quinze sensibles, tous frottés de cimes, maigres et très sales, rotant sur les sièges du poids net du Manège; l'archange des liens se tient au centre, immobile comme une statue, bordant la rive virgilienne d'une toque ancienne, des escarboucles dans ses cahots croqués, à sa faim gauche d'un givre mystique les créatures du clairs chaos.

  Le silence ou chacun cesse de demander a son banquier ce qu'il doit faire, classe les demande de cohésion, fourbit la colle a muet qui fait vite graisser ce sceau des télépathes de la Maison du Meuble qui confectionne la terre céleste supérieure. Elle est tordue par deux anges, le splendide et l’homophore à six forages.

  Et au-dessus d'eux, roulant sur l'arc de cercle du bond, au sommet du ciel le plus beau, se tient la lucidité intangible; en dessous, le prince des fenêtres opère son royaume, les mains pillant de son essence plus qu'humaine, une rage mue qui déduisit le premier homme de l'Ange; les tessons lui en dérobèrent une partie, devenue la gouttière de nickel versicolore. Elle éclaire les crêtes innombrables de la rouille qui emplit la vesce et fluctue entre les colonnes, vers les ras salés de coupe, où l’on valdingue, dans des compartiments de bois, avec les œdèmes, les tris de petites peurs bleues de pairs distinction noué aux branche intelligibles des valises teintes sur les purs.

  L'appareil existentiel muet vire en placenta indifférent ; l’indétermination du cœur le fragilise a l'argent ; il en oubli les profondeurs du ressouvenir, il en oubli le ton et la langue se fige en une machine dénotative ; l'appareil a manger se bouche d'un large relent chlorophyllien dégonflé ; le poison a accomplit son œuvre, la langue de l'esprit est refoulée et le substrat reste insensible a l'outrage. Ainsi l'homme c'est destitué lui-même deux fois des brousses de tissus frigorifiés. En ne sachant pas ce que parler veut dire et en parlant pour ne rien dire,. Mais désormais il est muet, car il ne sait que dire ce qu'est son cercle d'influence (pauvre langue morte et emprisonné comme un animal sauvage respirant la pure beauté, coincée dans les rets putride des faiseurs de monde qui n'ont rien de la carrure du père des civilisations qui lui savait dire dieu ET le monde et non le fric ET ses petites ambition ridicules de besogneux béliers). Il existe encore de cette graisses, de sableuses traductions et vestiges variées, croqués par la mine du Sismologue sporifère. Un plan de Table en fut même dressé, en nombre informels parcourant affolés, les plaines égarés et sans perspective; cherchant, L'Idée, de l'idée de l'idée, tombé dans le broyeur dialectique ou ils se noient au fleuve ardent de la vie ; lâcher par la calcination de ce dont ils ont nié la réalité, ils se promettent pourtant l'anneau aux sexes associés de l'Esprit.

 

 

La transfiguration du thon vil en or mur

 

Michael Krähmer

 

 

 

Par les nuits bleu sapin, l'aiguille de l'heure flageole ; et des différences de polarité s'affichent et profitent d'un bouilli de chaudron pour se combiner entre elles et former des hannetons, des perce-oreille syllabiques dont les protons et les surnoms sont des exemples connus, parmi bien d'autres sémantiques. Durant la nuit des oliviers, pendant que le gardien des routes et des carrefours dormait, les chimères squelettiques s’échappèrent des nervures des feuilles de sauge et versèrent dans l'oreille la goutte d'un cri; le breuvage maléfique d'une servilité dite de franchissement inocula le rêve du dormeur et le recouvrit intérieurement d'un suaire de suie que, les spectres seuls peuvent introduire au foyer ; le rêveur sentie bien de la cendre s'introduire dans le livre qu'il lisait sous un jade de dais, mais il cru a un peu de poussière tombé de la sente ailée du héros qu'il poursuivait de ses yeux abaissé sur sa main; mais les beautés troublées ne s'en laissèrent pas conter, et lui retournèrent cette tâche d'incertitude en vague remords d’indéterminations; aussitôt les dents des lys apparurent, la langue bondit dans son terrier et grignota sans fond les cercle de son étendue, chercha un espace et un être ou se loger ; elle creusa si bien son propre vide, qu'elle changea son rêve en cauchemar et du se sustenter a ce qui lui manquait ; c'est en enfer certainement que le désir creuse les profondeurs dernière du silence qui émane du parlant ; l'anneau de la langue, était enterré dans le domaine du sorite, là ou la beauté égarée, ne revient a elle qu'en réduisant les chimères de son mélancolique et tragique désespoir, que recouvre le cri a la cuisson d'un nouveau foyer ; elles sont innombrables ! Affreusement captivantes, leur regard est formé par le système manquant, et si légères pourtant, qu'on les dirait active, toute ôtant du mystère le poids de la mémoire; qui les voit tombe pétrifié dans ses talons, s'effondre et se sent délivrer de tout par elles, car leur menace extrême est une réponse a la mort que chaque intention transcende; l'oraison enchaîne alors la pierre au nuage, le ciel au timbre bourdonnant du thym et de la lavande qui est le lien apparent, le chemin d'essaimage et de la récolte du nectar par l'anti corps des éléments déversée par le soleil, l'encens qui monte de la terre brûlante, l'odeur de sainteté qui rive le corps a un parfum ascendant et chaud.

 

Tout ce que l'on sait des parcs provient incurablement de l'observation des hannetons.

Peu d’alezans après, il reparut, tombant dans ses mois un more gros roi, et le regardant, comme on dit, dans le plan des nœuds, il l'égorgea sans hésiter : « Il n’est pas encore tout à fait nanti. » Ce qui était fut jeté aux carrefours des grands spin du senestre Lopin ; l'Empire céda en crachotant de petites attelles et autres articulations de verroterie douteuse qui avaient colmaté le panoptique des baux frauduleux au rehauts de colle ; un Bémol s'échappa de cette limaille et rampa comme une vannerie dans le deuil d'âtres herbeux, jusqu'au fion, dont il répara les immenses trappes de chauves stimuli.

 

Telle était la nuit temporelle, volée de caprice fantastique et d’une secrète rondeur, qui allait ombrer les collines de Tassilis. Imaginez un oursin vigoureux, qui écume comme une mer, et dont les curieuses épines tapissent le précipice d’une mousse précieuse et pédante ; au grain, sur un pic amplifié, les austères sépultures du château lâchent sa toiture, sous le regard ovaire des pures ballasts de minces fenaison, sveltes comme de l'orge dépouillé de sa fibre. La terre est inféconde dans ce grêlon. Le feuillet chromé y sert de souffle au lièvre ; la cloche paraît à nu de conscience et l’homme qui ne reconnaît un pouvoir suprême que dans la propagation et la rondeur vacharde de ces terrains mobiles, est rayé du sceau de la Minorité. La transhumance féconde et intense du Très-Haut nous inspire peu de lassitude : c’est son châtiment et sa rigueur que nous avalons.

 

 

 

Chienne de nuit

Michael Krähmer

 

Le ciel nocturne, convulsé, planait au-dessus de l’étanche naine pleureuse. La lune vannait sans naufrage, et scintillait dans les muscades de blasons qui venaient de tomber a la surface, et imprimaient la pâte sur la cuisson. Dans la chambre des brumes le poète célébrait son optique ; la moufle du lever en main, serrait le raidillon d'une fleurs de moellons; les métros s’en allaient a l’hyperbole, l'horizon secouaient des queues de renards et des puces de tromblon; la houppelande de Berlin défilait les étoiles encore chaudes sur les chiens jaunes de l'aurore, qui massaient leur asocial éclat en treillis de bons vents.

 Le poète enfila son jean glacial, en peau d'agneaux pendant que couinaient les primeurs de nuit sur des chaloupes en forme de tente hostiles a son harcèlement ; ce qu'il pense s'étale avec les fruits de signes antique, qui ont germés de la poudreuse létale des cagettes; le cellulaire des trains regroupe les pigmentations d’anneaux a la longueur de ouate dans les wagons de nœuds coulant ; et les punaises composent des mandalas cyclopes sur les murs de la nurseries.

Des deux mains il centralise sa barbe en palmiers; respire comme un iconoclaste devant son miroir, se regarde les dents dans les balançoires de cahiers ; renvoie a la glace un bonjour sans cigarette, qui torse nu, l'allume. Deux gorgones sobres lui offre des calmants qu'il prend a gros bouillon de bras passionnés et pierreux; le balcon ferme les ouïes du violon ; l’éveil guette les rênes du mont hasard tenue en bride ; les heures trompeuses des ivrognes rallongent de verre les filasses de leurs bavardages incessant; aux ciseaux il entame les nuages ; les polochons oranges neigent en mantille sur les bords de l'au-delà, mais le triangle plume l’arbre des possesseurs d'albumine .

 Vers chaise heure, devant les insoutenables jeudis de foison, le kaolin comprime dans sa pâte crânienne son pampre de colombe; une mouette hale la falaise, d’où beaucoup de lecteur se sont jetés. Au port, le cri des huttes se multiplies ; la révolte des cipayes mince le huguenot sale ; une distance s’instaure entre les vers qui plissent son esprit pour jargonner le collyre ondulant des manuscrits et les textes qui s'ouvre aux heures spirituelles du friable Midi.

Le percolateur qui grince, dissous son bol de grain en poudre sur la langue du chat lyophilisé; il tourne en rond, le café soluble, deux cuillers bien tassées sur sa dépression ; noie la nicotine de gré dans le goudron des nerfs tendu de son attention, il ne voit pas pourtant pas, les briques s'empiler mais la ville apparaît, sans aucune histoire, par un raccourci extraordinaire, portant toutes les marques de l’historicité qu'annule l'instant ; le réalisme de la brique ancienne et disparu, l’inquiète a la manière d'un froid courant d'air circulant dans la pensée ; il en éprouve aussitôt la nostalgie comme d'un transport, d'un amoindrissement de la compréhension amoureuse, un accroissement des trous de passoire, que viendra combler tout a l'heure l'élément manquant cerné par le sorite; il botanise en fermant le placard, libère le gaz et gratte l'archet; il casserole une quantité d'eau accrochée au robinet de la coquille obscure ; rejette du plafond l'œil étoilé qui regarde aux gargarisme astronomiques, et se sent sur le point de surprendre la réalité métaphysique du cœur, la présence inversée de la naïve immédiateté; il constate alors, que la commande noétique de son cœur automatisé ne répond plus et qu'il respire autrement; il sent les branches du cristallin pousser a travers la ramure de son corps.

L'enseigne couleurs céphale qui engorge l'avenue le captive : Sémantec. Corp.

La boucle de sa journée se projette sur la baie vitrée ; ce soir il reviendra au point de départ, la ou il avait commencé, et derrière, cette borne, il imagine la mer, et la ville a nouveau disparaît dans la houle des heures et des adresses, son cœur se soulève, un souffle plus profond l'emporte, il lui semble qu'il flotte sur sa propre langue morte, et qu'en cette mort sa conscience se refait, de tous les fils en suspension qui se mélangent, et soudain, il se croit  emmuré vivant au fond d'une absurdité, qu'il ne pourra jamais soulever mais dont il espère déjouer la présence, percer l’étanchéité, déjouer la nécessité par le mystère ; il veut se changer en poisson pour que cette gangue de roche se change en océan de verre … ses yeux ouvert se décachettent des murs, alors qu'en contre-bas il voit, dans les bleus publics, de jeunes scalps qui admirent leur sexualité cendreuse ; il les regardent atterrir dans cette partie du quark où les arbres sont plus rapprochés ; leurs silhouettes éthérées se fondent aux montants des structures moléculaires de l'air de jeu, la réduction de la pelouse résiste un instant, puis lache avec la vélocité d'une vanne sous pression et une grande effusion d'entrelacs atomique balaient l'instable; les formes et les couleurs sans noms tremblent ceux qui baffent un arbre.