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27/06/2016

A l’abri des revers

 

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James Jean

 

 

 

 

 Un dieu veille sur toi, Hiéron, comme il veillait sur Pélops ; un dieu s'applique sans cesse à faire réussir tes entreprises. S'il continue à verser sur toi ses bienfaits, j'espère bientôt tirer de ma lyre les sons les plus touchants.

Pindare

 

 

     Il avait l'air lilas du phéromone fané, du jasmin prénatal au parfum carné par les retenues de souffle pressant la boue respiratoire sur les alinéas carbonés qui tamisent le foyer des effluves ; le regard définitif de la mer, nouait les ruines d'un ancien sample de groove solidement chue aux lois de la gravité de l'humour; l'ancienne couronne épinait l'Obscur foin de l'ohm, qui contemplait les lacets des solives disparues, en chantant, des tourniquets dans les boyaux, les premières traces d'un repère fondamental, un équilibre déstabilisant a l’intérieur du souffle luisant comme la flamme double des premiers balbutiements d'un reptile, les premiers mots de l'un sur de multiple lèvres peignant l'aiguille qui filait se renfermer contre l'origine insondable, l’Obstruée silencieuse où s'entend; la fresque représentait, le seuil délabré du mythe, le pont effondré de la réflexion, l'arc solaire souillé a la porte d’ébène brûlée par le sang aveugle des astrides; la mosaïque défraîchie relatait l'imperturbable enchaînement de la vengeance qui ne supporte pas précisément la conscience du mal, ou de le savoir exister ; l'agonie sans fin de la schizophrénie incontrôlée, résonne comme un râle sans fond dans l'approfondissement systématique et avide de l'horreur, cherchant a dépasser cette insupportable vérité par sa négation immédiate qui loin de lui apporter le victoire spirituelle sur le mal, plonge l’âme dans le bain ambiguë et sans relief de son désespoir ; la peinture de ce que pourchasse la raison, au delà du motif qui rend transparent, et donc présent, le principe jupitérien de toute force zététique, la réalité double de la fin, a la fois en nous et hors de nous, lié l'une a l'autre, l'une par l'autre en un chant ici transformé en cri silencieux, en grincement douloureux de l'anamnèse contre la sphère cintrée des fixes, lié non a la paix du discernement ironique, mais a la contemplation du mal sans fondement, qui entraîne les âmes dans l'enchaînement d'effets devenant causes d'effets toujours plus horribles et monstrueux, comblant a peine d'effroi la vacuité du désir qui a lâché la proie pour l'ombre; l'invisible haine du logos se cache sous l'hypocrite justice qui alimente une nostalgie propice cependant a l’éveil du ressouvenir et a la claire dichotomie du sens et de son apparence insoluble a l’anamnèse; un portrait de Tantale en père du doute, trônait au cœur du tableau.

     Le pic tronqué du mont sipyle flotte au-dessus de la tête de tantale a moitié immergé ; son corps, tenaillé par la soif ne laisse voir aucune entrave ; ses mains libres, sont pourtant liées, par la menace invisible qui le retient de boire pour ne pas être broyé; le conteur est aveugle parce qu'il entend ce que parler veut dire ! Et que l'intelligence mythique a pour objet le Seuil ! il sera rongé par la soif pour avoir livré aux hommes un témoignage de la réalité effective du chien en or d’Héphaïstos ; il sera immobilisé pour l’éternité parce que la révélation d'un paradoxe sème le malheur dans les familles; quel plan divin a t-il dérobé ? comment une réalité divine garderait elle son sens pour les mortels qui habitent l’Alzheimer des cavernes ?... pourquoi a-t-il douter ? C'est une question dont l'absence de réponse existe sous la forme d'un monde ; il n'en existe aucune science définitive et complète en l'homme, c'est le point de départ du mythe sa racine dans le fondement entièrement certain entièrement exploré de la réalité de l'esprit avant tout science objective ; il douta des dieux comme on chute de l’angélisme dans un vertige ou les réalités divines perdent sens, et voulu juger de leur discernement en leur faisant manger son fils Pélops ; il se fit une idée objective de la confiance; les mythes n'ont pas attendu Hegel pour circuler pathétiquement et montrer dialectiquement la différence de genre qui existe entre entre le divin et le monde mortel ; sur quel versant naissent les Moires, reste une question indéterminé, et les Moires des guides pour rendre sensible le trait d'union, la soif de Tantale qui semble la faille sèche d'un trait de lumière dans le mur de l'oubli, par ou la mort du père éclaire le lien de filiation spirituelle, et sa continuité rompue ou en équilibre, livré a la mort, au supplice éternel d'une mauvaise conscience, et a la lente et interminable désagrégation ontologique, visiblement rongé par la défiance qui suspend leur lien vital et vivant entre l'eau et la pierre.

     Les saulaies inclémente végètent pierre en pendeloque que le vent froisse, entrechoque en nymphose, l'envie crue de la démence, l'agitation des lymphes dans les soies communicative de la fresque, montrait Thétis portant son fils jusqu'au noir Tartare,ou elle devait le plonger a nouveau par le talon dans le Styx. Les mélodies d'outre tombe du devin de Carpathos, mélangeaient les maux et les plaisirs comme un souffle impétueux résonnant dans le fond d'une caverne marine, et lui ordonnait ce sacrifice magique ;le ciel propice, aux purifications, forma ces ondes mystérieuses, où, vers les derniers rivages de l'Océan, le père d'Achille se réchauffe au feu des astres qu'il reçoit dans son sein : c'est là, sur le bord de l’Achéron que l'Incalculé perdit de vue la mère venu offrir à des dieux inconnus des sacrifices horribles, des présents expiatoires. Mais de la tourbe fatale et retrounée, déjà, un autre fils se lève, et des ondes stochastiques pétrie d'un nouveau souffle, une nouvelle plaisance; des confins de ce père au milieu des prisons flexibles des flots, s'ouvre les cachots et les tombes se vide de leur sueur d'ossuaire; elle ruisselle du front des âmes scrutant les fin fonds de la plongée hors monde, dans l’abîme transcendant l'extase hyperbare de l'ego; sa chaire en suspension, devient poreuse comme les murs de Cirrha la naine noire, aux densités incalculables qui essorent l'Incalculé; les ours d’écume pérégrinent sous les fuseaux horaires; et en s'approchant des dernières gréves des rêves l'Incalculé put apercevoir les premières greffes moléculaires, les premiers agrégats de la somme des livres aux syntaxe désarmées.

     L'Incalculé sent, a la venu de ce nouveau père hébreux, son âme asphyxiée; l’anamnèse se referme, l’œil un instant se change en statu de sel; la nature dialogique de l'esprit expire dans un dernier souffle de pierre, et  le premier moteur fume une épaisse vapeur blanche comme un choux; il perd tout connaissance de lui-même, l'effroi le pousse au centre des Cyclades dont le cœur se referme; déjà les rames se brisent contre les rivages élevés de Lemnos; la fresque se referme comme une sphère sur sa chaire étouffée qui doit autrement s'inventer une âme maintenant disparue; les voix maritime se bouclent sur elle-même; l’île de Naxos, l'île chère à Bacchus,n'est plus qu'un grain de poussière qui obscurcit la mer ; et là, du haut de la poupe, le héros renversé sur le ,pont, prit de terrible convulsion, en proie au feu invisible de l'esprit, offrent par son silence d'effroyables libations au dieu, et le supplient de ratifier l'oracle, de confirmer la parole de Calchas; mais les quatre vents soufflent sur tous les noms, ils sont l'innomé qui du sommet du Cynthus trempe leurs voiles dans la glu; Ce sont les quatre vents des cieux, qui sortent du lieu où ils se tenaient devant le Seigneur de toute la terre. Les chevaux noirs attelés à l'un des chars se dirigent vers le pays du septentrion, et les blancs vont après eux; les tachetés se dirigent vers le pays du midi. Les rouges sortent et demandent à aller parcourir la terre. Dans un dernier effort, l'Incalculé, lève de nouveau les yeux sur la fresque a l'image troublée; et voici, quatre chars sortaient d'entre les deux montagnes de silipe et d'olympe; et les montagnes étaient des montagnes d'airain semblable a la coquille d'un œuf fusionnant au creuset des nouvelles visions.

     Le vaisseau disloqué ne flotte pas en membre épars sur la mer, mais se recompose comme le tout premier vœux d’où l’âme naît: elles n'auront plus faim ni soif, elles ne souffriront plus du vent brûlant ni du soleil, car celui qui les prend en pitié les conduira, il les mènera vers les eaux jaillissantes; l’âme d’Achille qui soulevait le monde, est désormais écrasé sous un poids incommensurable, un soucis qui au comble de sa misère se disloque et se supprime lui-même; l'Incalculé se relève, il a change de nom, l’âme nouvelle qui le meut et l'emporte a renverser les lois immuables du destin. Accablée de tristesse, elle répand des larmes amères, qui en séchant discerne l'astre noétique et les statues de sel; la sphère du temple a nouveau se brise en trois ombres et des ruines éclot la lumière a sa place habituelle prés des flots, et des vents.

 

 

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21/06/2016

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Alejandro Burdisio

 

 

 

 

Il ne reste rien, que les fourgonnettes Renault de 1975 qui font le plein dans les stations service flottantes, bariolées, au milieu de nulle part et qui repartent aussitôt dans les provinces off-shore d’où elles viennent, brûler encore et encore, le kérosène de l'espoir; la part du monde que chaque trajet saccage est une offrande nécessaire a l’allégeance plombée; on peut toujours cependant manger chez Joe de cette énergie primaire de la conscience que l'on ne trouve plus que chez lui, et si on lui prend pas la tête il nous offrira le digeo; les enseignes publicitaires ne le disent pas, et elles ne disent pas non plus, comment, elles s’étaient éteintes bien avant que les sources du petroleum ne tarissent, et qu'une crise symbolique ne brise tous les moyens de communications ; sur les écrans les tensions économiques mondialisées, les crampes d'agonies, devenaient un sourire supplémentaire a la bouche palimpseste du mensonge ; la suprématie de l'énergie fossile démontré par un tube de dentifrice n'avait pas suffit d'atlas pour soutenir le monde ; si bien que la durite pissait l'huile de roche de partout, et le liquide qui fluidifiait le trafic du genre avait fini par le noyer; au dernier moment pourtant, l'espace d'un instant, cette conviction cessa d’apparaître plus profitable que nuisible ; mais les soins vinrent trop tard, et les blessures du monde bientôt l’emportèrent vers d'autres contrées, et il ne resta de la civilisation que les attaches économiques d'un être insensé qui devrait apprendre a vivre avec elles sans les voir ; le logos a présent flottait comme le squelette décharné des voix d'autoroutes satellisées; mais en même temps que le vieux monde avait sombré dans son mensonge découvert, la temporalité avait acquis une qualité nouvelle qui n'avait plus rien a vendre ; cela n’empêchait pas pourtant, les logos publicitaires d'exhorter éternellement, dans le désert, face au jeûne et a l’abstention ; bavardes comme si elles ne devaient jamais se taire, comme si le silence était déjà signe de défection de leur réalité qui ne pouvait se fondre avec l’irréel, l'absorber ; elles incarnaient le verbe prit dans les boites de sardine « extraordinaire » made in Con-sommation ; toutes disaient la même chose : la mort n'existe pas, et toutes jouaient sur la conscience du cycle du désir pour en détourner la voix ; a ce petit jeu il n'avait pas fallu deux millénaires a l'humanité pour se suicider collaborativement, quoiqu'en resuçant chaque jour de cette joie indicible sans jamais comprendre comment elle lui échappait; le genre en mourant avait agonisé prés de deux siècles; les deux derniers dont l'immense frustration ne sera bien évidemment l'objet d'étude d'aucun historien, virent la puissance du signe se décupler a mesure que le sens devenait toujours plus incontrôlable et touffus ; la joie bien policée du confort moderne n'est qu'un rêve de cocon pour le papillon qui doit oublier sa chrysalide et s'envoler; mais l'oubli a travers l'histoire est toujours brutalement noyé dans l'argent; la rupture du contrat qui lie les associés du signe a de très lointaine histoire de fric et d’aliénation par les tripes aux fausses illuminations marchandes coûta au monde son lustre superficiel ou se masquait son illisibilité imposé au détriment de sa lecture supposée; désormais il n'est plus, et ce qu'il en reste témoigne de la victoire désastreuse du sommeil pour le mensonge ; dormir et continuer de rêver que tout va bien; travailler le jour a se rendormir dans le même monde absolument planifié; anxiolytique au moindre cauchemars, psychiatrie pour une nuit blanche, honte pour les canities subites. L’œil hypnotique et pétillant du Cola regardait l'Incalculé faire son plein de cagnard sous le baril de sa pupille blanche qui reposait sur le tusso de la flamme rouge jeté par l'autel de l'or noir.

 

Rien, a des milles et des cents autour du temple de Pécule ne faisait signe d'accomplir la promesse, plus rien ne parlait, les villes étaient devenues plus silencieuses qu'un amas de ruine après un bombardement, et …. seules les enseignes portaient encore a l'existence toute l'effectivité du réel, un réel fait de monde machine ou ne brillait, aucune assomption autre que le bleu d'essence qui brumise l'azur ; rien, plus rien ne fait signe que l'écran a la voie si convaincante aux désespérés; on parlait de tour et d'avion, mais pas du monde fracassé contre l'invisible.....ils avaient eu le choix pourtant, entre l'angoisse et l'effroi du bien, entre le crépuscule qui descend sans fin et l'éclosion, l’arrêt de la chute dans le verbe incarné; au loin, l’océan de baleine herbeuse danse entre les cycles du verbe que le cabaliste, en équilibre sur leur dos, ensemence de pages comme un champs de parchemin ; le fruit du livre transparent écume une boue épileptique aux labours des flots, et sous la glace de ses mains, flotte l'avenir des vocables irréels; l'acte pointe, la moelle secrète son os, et l'or transit de l'intention incarne son doigt décharné ; l’étoile antidatée s’échappe de la sève de son front, remonte l’écorce du fractal, et tourne dans les ténèbres sérielles du scintillant éclair qui se niche dans les rayons de supermarché, lumière de la stupide bête de somme incapable de travailler et d'aimer ; la fin de la connexion marchande avait eut lieu avec l'effondrement des marchés ; a chaque secousse une immense quantité d'information transcendait le corps tellurique du genre qui s'effacait, et rétablissait le temps l’égal de l’éternité, la contemporanéité de tous les frères que les distances fiduciaires de la colère ensemencée d’égoïsme, n'avait pu remembrer ; la troupe s'immobilise prés de l’éclipse chargée d'air qui a chue sans jamais remonter ; c'est un lac perpendiculaire de raies brisées qui s'est écrasé contre la brume de schiste et le bain d'échos ; l’ouïe profonde sonde l’intercalaire du cœur sidéré, et schématise les premiers impacts du frimas, les premières chondres du corps glorieux dont parlent aussi les viandes hachées qui s'accumulent en tas de graphite dans le congélateur trois D ; les contours du sorite de poussière et de gaz assemblés, mémorisés par la coagulation ; ici il n'y a plus de loi car tout est achevé, les vastes prairies se figent sous la bielle immobile des charmes éternels, la cheville des aulnes enchâsse la peinture du zodiaque enraciné que les charognes broutent sans avidité, par reflex post mortem, avec les fleurs d'apocalypse ; le fracas incessant du verbe a fini d’inquiéter, sa texture déchirée a reprisé l’âme des bêtes de somme qui devinent dans le sans fond, les reliques ultimes de la base du jour ; les harpies aux sentiments de rosse sont confondues de honte au cep noueux du désaccord, livré en rétorsion a la torsion sur chevalet, bourrique avancée par la bénédiction du saint mystère de la synthèse de la terre et des cieux, porté non par le mystère de cette consolation, mais déporté de l'essentiel attention, par les chairs rigidifiées des circuits économiques, ou la sensibilité étouffe avec la réflexion, ; en cas d'incendie, ne pas laisser la flamme sous le boisseau ! Ici les chairs ont fini de trembler, finies de transpirer l'aspirateur dyson dont les muscles contractent les contraires, fini l'ecart type et la tension qui se répercutent dans les os, suit la moelle épiniére jusqu'à la glande pinéale ou les rétractations secouent les vers des dépouilles mentales qui triturent le corps envahit par les limbes, a la recherche des anciens souvenirs qui instillent des mains aux cadavres frais et pasteurisés d'amour ; le verbe de la création mange du cellophane et pleure du gruyère ; tous acteurs de la merde, dans la grande scène de la défection, sont capable de jouer judas sans problème dans le prochain péplum ; c'est pas la coïncidence des contraires qui leur fout des maux d'estomac ! Transcendés, ces macchabées auraient a la limite, des gueules de mammouth grappillant quelque yeux aux amandiers ; mais rien d'humain chez ces nécrobies là, elles sont d’anciennes bactérie sans élan, des virus de Bashan usés par les gales et les seringues de Babylone, des mastodonte de mort tatouée Confucius; et quand ils sortent de la vermine céleste qui les a rongés, et s'avancent sur leur échec vers l'origine transcendante de la langue ampoulé de l'être enroulé, leur souffle qui n’était que râle et logorrhée informe, expire et rené a la claire conscience de son absence et vacuité suspendu au créateur qu'elle ne peuvent pas inventer; alors le buffle chante comme un rossignol le secret d'une phénoménologie animée, et le serpent articule les vers de l'épopée ; tous sont recouvert des remugles de la tabes dorsalis en putréfaction, mais leur regard jaune brille d'un tungstène inouïe qui semble fait de l'alliage de l’énigme recomposée ; offert au mystère ils sortent d'un temple renversé, d'un tombeau de langue fait de vers de mauvais augure et qui criaient vengeance ! Ils gémissent en foulant les débris du soleil ; la dégénérescence de la corne et du capricorne souffle vers l'astre lustral, du cœur ils perçoivent l'aube arrachée a la vallée des Cendres du royaume inertiel de l'ineptie ; les trompes lasses reprennent vie entre les défenses usées, les crinières léonines quittent l'ancienne croissance, un nouveau savoir d’eux-mêmes, une autre énigme rongé d'angoisse souffle son squelette sur leur chair de gibier et les voilà qui marchent sur la mort dépassée par le verbe évidé.

 

 

 

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18/06/2016

Loft story

 

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Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre!

 

        La boucherie n'est pas ouverte aujourd'hui... c'est jour d'inventaire … et comme a chaque fois j’espère retrouver parmi les abats, ce moment de silence parlant ou une science semble nous inventer et nous invite a prendre part a sa connaissance, a la réalité de sa paix parfaite, simplement conforme a la veille, ou chacun se doit de la reconnaître, se voir et en parler ; les chercheurs ont depuis longtemps remarqué que ce que les individus inventent de toute pièce se superpose exactement a ce qui est ; encore faut il que le redoublement soit parfait ; aussi la plasticité humaine invente t-elle pour elle-même ce qui dans le même sens exactement, appartient pourtant a la catégorie du dogme transcendant ; ce qui s'impose dans le caractère paradoxal de l'invention c'est le miracle de celui qui est ; ce bien absolu offert en compréhension a tout homme, ne se perçoit qu'a travers ce qui humainement n'est que fade et stupide invention littéraire ; ainsi la matière scandaleuse du livre sacré qui contient la Parole de Dieu en cette armurerie est infini, d'un coté les pierres de l'autre les sans objet, que le soucis porte au cœur du malentendu qu'il s'agit de discerner de débrouiller, pour espérer atteindre a la paix de la compréhension ; aussi j'inventerais ma propre création pour remonter dans l’abîme des savoirs, et passer a travers ma propre connaissance, pour faire de la chair l'affect miraculeux, l'amour qui transcende l'espace et le temps et par le sursaut de sa foi qui ne peut jamais cesser de croire ce qu'elle ne peut concevoir, je sortirais vainqueur de mon combat contre le temps; j'invente le tri au but du cri qui perce l’âme et les tympans, fait saigner les dents et tire, un peu d'argent de poche, du fond des lèvres purulente de la commisération pour la dernière photo ; j'observe qu'aucun soldats ne se camoufle en foulée refoulée; et la paranoïa fait le vide; entre les draps de limbe, je discerne l'objet de mes craintes ; en laisse, un squelette mathématique se promène sans moi ; aussi réel que le sont toutes les sécrétions du soucis ; un mystère, vide le sceau du sens par le bord des os ; le commencement et la fin bouclent l'intention réfléchie, l'entier instrument inutile flotte sur la houle ; les lumières de l'intention giboyeuse lentille un buisson réduit a un tas sonore a travers le corps élargit du patron; l'origami encapuchonné désosse une a une la roue des étoiles, puis, dresse du bois émondé, la sève du sel; un peintre me disait que le nu, a défaut d’âme, vend son patrimoine pour subsister, se prostitue.

 

 

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