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09/12/2014

La danseuse

La danseuse dit qu'elle a ses regulae ad directionem ingenii ; qu'il lui semble qu'un œil lui perce par le sexe un globe dépolie ou elle se prend en main toute entière, mais que la charge elle ne la sent pas ; il lui semble que le sentiment authentique, loin d’être de niveau entre l’intériorité et l’extériorité, comme le respectera toujours toute sociabilité irréfléchie, lui semble devoir être le contraire ; c'est ça pudeur qui le lui dit : l'incommensurabilité ; elle ne peut pas a la fois se dire avec les mots du nivellement et devenir socialement un être authentique ; elle a choisit le risque de dire qu'elle s’apparaît mieux dans sa propre dissolution ; elle a choisit de rompre avec le niveau a bulle des maçons de la manifestation éthique; ce sont ces seins et son ventre qui depuis toujours, ici et là, sentent leur propre constitutions charnelle remonter le long de son cou de son sexe aux antipode de l'esprit ou il voudrait se projeter et se comprendre quoiqu'il se heurte a la l'interdit, a la langue des hommes et du savoir ; a la langue qui dénie que la fonction principale de la parole n'est pas de communiquer mais de projeter, d'inscrire le corps dans l'esprit; ses reins et ses membres en sont révolutionnés, elle danse et se concentre, se précipite depuis l’évaporation sémantique de l'esprit en un orgasme de chair qui ouvre les geste du sentiment angoissé a une sémantique transcendé, et donne ainsi sentiment immédiat de la perte effroyable la lisibilité d'une visée qui inscrit la chair dans le signifié transcendé ; elle danse et rené comme une inscription sémantiquement reformulé par sa décision incarnée d'appartenir entièrement au solvant de l'esprit ou elle s’apparaît mieux en disparaissant d’elle-même. Elle a apprit a aimer en esprit et en vérité.

 

08/12/2014

Le mal des fantomes

Il neigeait des fils d'or dans l'opium des arbres quand la charrette du cinéma ambulant s'y arrêta pour dresser sa toile sous leurs flocons scintillant comme des racines arrachées du miroir ; l'immobilité active de la lumière secoua les runes du silence de tête et l’épaisseur des sons empuantie de charognes l'escarboucle des mots ; le vieux montreur d'image tira du néant plus de suggestion qu'aucun savant livre n'aurait put le dire ; et la rumeur emplit d’échos l'espace entre les pans de la caverne; on vit un étrange film ou le hasard perdait la main au dé quand l’éclat du dragon surgissait, et déflorait la crainte qui dévora l’écran et ne laissa a sa place qu'un grand trou noir entre les branches du lac brisé ; la houle pendu aux lustres donnait la démangeaison au regard circonscrit d’abîme de réflexion autour duquel tournoyait l'ontologie des cartoon de famille ; l’écran se décomposa en milles albums photovoltaïque de vingt-cinq mages par sonde, une spéculation prodigieuse de pages s'ensuivit qui tempêta les reliefs sous sinusoïdal des encéphale, et toute une armée de peurs cachées sous les dalles surgit rugissante d’immatérielles hypostases dans l'air frais de la nuit ; le temps cannibale en fut tout défiguré du labours des enfouisseurs de signatures; et le corps des dédicaces toucha au vide et au rien qui seule évide les contenue de l'amour; le fétichiste spectateur des lettres lutta contre les cendres de ses restes; on vit alors, de l'urne, se découper sous la lune, la silhouette du combat qui nettement se détachait; elle dessinait ses courbes mouvantes et brisées comme une tête de méduse, un univers en gestation, tantôt un fruit tentaculaire qui mûrit, tantôt un atome de vue au mille carats prit sous les houilles des souffrances, un tatouage de chair réfléchit en sa forme sur les gestes nébuleux de la nuit ; in-finie est la sensibilité infinie de la chair finie, in-finie est le pouvoir du sens de la faculté adamique effaçant sa propre cécité graphique; le combat engagé contre la désintégration remuait les entrailles de la crainte quand tout a coup l'intelligence de la foi surgit et l'ombre tomba en elle-même ; l'intelligence indéniable de la défaite se renversa en une possibilité infinie; ce n’était ni une pâmoison ni un sursis, mais une réelle avancée intentionnelle se sentant elle-même pour la première fois, indéfectible robe de mailles déjouant les pièges et les détours de l'intelligence ; l'ordre des comètes en fut chamboulé, le dragon se délita, la crainte fut vaincue et la lutte conscience pour la conscience prit chair comme un épiderme lourd d’éternité ; c'est en suivant la vermine que le comédien joua sa scène; ignorant tout du rôle il n'eut que l'infini sérieux de sa tache en synopsis pour ouvrir ses chakras.

 

07/12/2014

Note

Vends tout si tu veux ouvrir l'horizon. Vend les causes aux conséquences et restaure le vide et le souffle de son caractère doux et brillant comme une onde entièrement réfléchit de sa lumière inondant le monde.

 

Un jour je te ferais le récit de l’être, et de sa venue miraculeuse a travers les récifs et les écueils de nos réflexions qui le refoulent.

 

L'amour trahit les hommes ! Sinon il n'y aurait pas de scène, pas de monde pas de comédie ! C'est presque une loi de la fatalité ! Une loi des ensembles régissant malgré nous, les rapports de l'apparaître qu'il faut trahir car elle n'est pas encore la disparition de l'apparaître dans la réalité révélée de ce qu'on a pas soi-même posé! Loi que l'ironie concevait déjà le contraire l'un de l'autre en vertu de la surface insondable du miroir! L'image mouvante de l’éternité renverse la trahison première et ça fait mal ! Trahir le déicide fait mal, le dévoiler, le sommer de paraître, plein de désespoirs, de fausses promesses, et puis entendre enfin la confession du bourreau dans un silence qui est une symphonie trahir la mort d'une voix claire.