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04/07/2014

sans titre (en cours)

Il avait construit en allumettes et a l’échelle un centième une reproduction exacte de l'opinion abstraite du savant sur la connaissance de sa vie dans les cavalcades fantômes de la mémoire galopant comme un gaz inerte dans l’arène des cendres de lettres éteintes de l’étreinte circulaire ; au final l’œuvre de lumière ressemblait a une pelote de flocons gravés sur la pierre d'un récit de ruine dans l'esprit de l'en vie insatisfaite recouverte de lichen et de mousse intemporelle qui se dressait dans le replie inaccessible de l'inconnu comme la stèle indicible d'un fanion de roche source ondoyant sous le vent cyclique des poreuses moussons du rempart de la réflexion ambidextre frôlant la grande confusion des battants de l'œil du moucheron sculptés par l'interrogation des neiges éternelles répétant la merveilleuse inégalité du signe au zonzon des perpettes ; l'orbe creuse des sabot du char, sous la crinière de glousse ébouriffée, contenait l'horizon héliotrope de l'avenir passé de toute la création du présent aboli ; du doigt rose et mauve de l'aube il traça dans la terre fertile, la semence des signes du doute développé par la chaire logique des actes d'irréalité tragique ; aussitôt tout un squelette de pétillant segment d'os décompose une âme oublieuse en un corps qui s’absout tragiquement et restitue par électrochoc l'image résiduelle de la foudre a la lumière de l'oubli ; une tête d'homme jaillit des confins de l'oubli surmonté, par la mêlés des représentations de l’irreprésentable, comme une bulle inerte de la vision acéphale de l'inconnu de l'esprit ; la demeure d'Ulysse était pleine de prétendants que Pénélope chaque jour repoussait en détissant la broderie de la veille pour vaincre l'oubli de l'inconnu qu'elle aimait et connaissait comme tel. Alors seulement l'inconnu se révéla et les segments d'os tremblèrent dans les rivières de sang écartelé et ouvert aux oiseaux piaillant sur la brèche du poème nez a nez avec le créateur aussi singulièrement rattachés a ses sept branches, qu'un mort en saumure l'est a lui-même par désintérêt du deuil des ficelles de la mémoire emmêlée, et cousu de vide blanc assigné a la conscience de l'onction de l'organe rayonnant de l'autopsie de la mesure de dieu, organe du miracle du commencement de l’éternité dans le temps délesté de l'inconnue reposant sur le retournement de la réflexion désespérée en sacrifice de la réalité objectivement déterminée de l'avenir a quoi tout tient en suspend jusqu'aux tripes nouées d'un espoir insouciant comme parfaite condition de la satisfaction absolue.

03/07/2014

note

Sans la reconnaissance d'une faute totale il n'y a pas d'engagement existentiel transcendant de soi dans l'ordre des grands mots quand on n'a pris son aune qu'aux choses nées du ventre et y retournant ; certainement qu'une fois dans l'ordre des grands mots, on aura l'impression de n'être plus, ou pas dans la réalité que nos mots a peine esquissent ; mais devenu coupable absolument, non sur un point mais sur tous, la menace des grands mots se retourne contre nous, introduit en nous sa valeur effroyable de mesure sans mesure possible, on ingère alors la menace née de l'interdit a l'intelligence, comme le pain et le vin dont on saisit pourtant le sens, et c'est cet effroi qui nous transforme en nous même, en recouvrant la valeur intensive d'une réalité signifiée en conscience comme mesure et matière de la joie que Dieu veut nous communiquer. L'existentialisme n'est pas ce que Sartre et Heidegger en ont fait, c'est nous dit son père dans ses papierer, « une communication d'existence».

02/07/2014

sans titre (en cours)

 

La perfection n'est plus qu'une rubrique socio-pratique dans les magazines féminin, entre un article sur l’hygiène du vagin, le temps de cuisson de la morue dessalée, une pub pour un parfums, une autre vantant le mérite incommensurable du protège slip, et une note sur la bonne pratique de la fellation, la perfection s’insère partout sous la forme pragmatique du mode d'emploi pour emmuré mondain plus rigoureusement entravé par son inconscient qu'un juif embaumé dans la lecture sans fin pratique des bandelettes de la loi ; manque la case fautive du temps de la concentration de l'impression sur soi, le sentiment total de soi qui naît d'un tel effondrement ; tout est simplement tautologique, et persuade de la manière la plus naturelle qui soi, c'est a dire en flattant l'orgueil d'un éventail de palme somptueusement glacée qui brasse en rond l'air séparé de soi ; ici fini les périples risqués, dans les régions de l'être aux différentes teintes noétiques, tout n'est que fausse satisfaction de soi, anthropophagie et bibliothèque de la fausse impression de soi, sans solvant pour corroder les murs d'enceintes qui ne renferme que la peur de choir dans l’irreprésentable pourtant imminent ; c'est une vie sans cadavre et sans substance, dont le mur mitoyen sans porte ni fenêtre, jouxte l'impensé de toute part, et aux patères tout un tableau de chasse au-dessus de la cheminée ou sont pendue les fautes et leur repens abattues des l'enfance, comme dans un salon bien arrangé pour les insipides saveurs du désir mort a toute transcendance, les belotes et les tarots des guéridons frappeurs; ceux qui aiment les feux de brousse et le goudron des lacs léchés de flamme blanche, n'y pourront tenir plus d'un instant, l'air est saturé d'auto-satisfaction, d’habile négoce et de transactions trop lisse avec la conscience pour qu'elle soit dans son assiette le plat qu'on servira a table a la fin des temps; c'est le cadre des réalités illégitimes, de celles qui doivent s'effacer et disparaître dans un regain de force anéantie par la culpabilité ; la parole publique fabrique cette innocence bidon, ce sentiment de sécurité qui est une absence de sentiment gonflant le corps réfractaire a la douleur, c'est le lieu des sécheresses d’âmes, des microscopique élan de la conscience artificiellement maintenue en vie, par l'usage, rare parce qu'inconfortable, des grands mots dont l'intelligence plus que le sens nous échappe et nous menace intégralement de totale dégradation; la rubrique nous apprend a devenir une femme parfaite, qu'aucun reproche ne peut atteindre puisqu'elle remplis tous les clichés de l'exigence impersonnelle ; la chose est sa mesure, et quand elle vient a manquer, l'estime de soi est sa règle universelle ; il n'y a aucun relief dans une telle intériorité, tout y est distribué sous le même plan , illuminé sous le même astre d'une absence de reproche ; aucun espace n'est intérieurement dégagé pour ne serais-ce que faire un seul pas dans le sens d'un changement en commençant logiquement par reconnaître que qui veut la perfection doit d'abord se sentir entièrement coupable; c'est l’éternel présent de la félicite tombée dans le temps comme une coquille vide, une coquille du texte que toute grammaire spontané rempli d'incontinence ; la perfection ainsi conçu consiste a ne jamais se sentir coupable, a ne jamais changer, a renoncer a se dresser furieusement contre soi-même, surtout jamais se haïr car on n'imagine pas qu'un être plein de haine pour lui-même puisse jamais s'aimer ; enfin au mur sur le rocking-chair, un pastel sous verre, c'est un centurion qui dors sous son plastron, qui a déposé la seule arme par laquelle une différence peut s'introduire en lui capable peut-être d'absorber les remous de l'impensable qui le trouble tant qu'il ne les a pas digéré et dont il préfère, pour sa damnation tranquille, s'isoler en dressant les hauts murs d'encens de son salon parfumé pour lequel il rêve de faire sa guerre.