18/03/2014
note
Le verbe estomacs du sujet respire les différents noms du souffle. La langue n'est pas le véhicule de l'information, c'est le feu en soi de l'esprit resplendissant des organes de la vie eternelle du sens incarné par le signifié transcendant; c'est la brûlure de l'incommensurable trouée, noué au corps et roulant sa souffrance dans les failles du temps selon le roman d'une idéalité de concrétion granitique peu en vogue ces derniers temps, et qui plébiscite l'organe sensible contre lui-même, jusqu'à la forclosion de l'émotion pure du sismographe de l'idéalité la plus haute sous l'aiguille des hauteurs béantes du créé parfait; ici mon ami, tu iras seul et puant le souffre sur les hauts le coeur en cendre qui retombent en poudre d'une douceur inaccoutumée et surnaturellement confondante d'intégrité; ici tu toucheras de tout ton corps et de toute ton ame ce que être signifit en terme d'intégration a la repulsive conscience de Dieu pure subjectivité sans trace aucune d'objectivité; ici la brèche de l'incommensurable trouve en tes blessures de quoi réduire sa fracture, sans construire aucun pont, mais en acceptant la pure et complète déception qui te fige le sang comme un caillaux de neant; et la faille se referme sur ta faillite qui est Sa gloire, comme une plaie sur le devoir d'aimer qui s'incarne alors dans le corps du texte en mouvement d'agneau parmi les loups; être Sa parole, c'est manger et boire du pain et du vin comme si on absorbait les lettres du livre divin; la pensée n'est ni dans le cerveau ni dans les poumons, elle est partout et nulle part en nous, entièrement innervées a la langue irradiante qui rend la chair radio-activement présente a elle-même, en lui faisant perdre son innocence somnambulique, et la rétablie coupable en la justice de Dieu, dite en elle-même , redoublée et commensurable a la conscience echos de Dieu, comme inconditionnel et absurde obéissance au devoir absolu d'aimer. C'est cela devenir homme, le reste n'est que pure foutaise. Car devenir parlant n'est pas suffisant, il faut encore être ce que l'on dit qu'on est, et il y a de ces mots qu'on ne saurait prononcer plusieurs fois en en modifiant le sens, sans tomber plus bas que la dernière bestialité immonde. Or l'idéalité de l'époque est aux phrases abruties de jeu sacrilége avec le saint paradoxe, aux mots eternels sans lendemain selon l'idiotie de Flaubert qui engage a ne pas conclure pour vivre en sage, alors qu'a priori toute langue commence par cette conclusion, selon laquelle chacun veut exister dans ce qui le comprend absolument, certitude apriorique en laquelle chacun moule son risque absolu de se tromper en devenant apparent devant l'omniscient.
15:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
palabra mi amor
http://www.youtube.com/watch?v=MrLWo2QOsH4
14:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
note (en cours)
Il n'y a vraiment que le pardon qui soit réellement une idéalité entièrement poreuse a son altérité; or le pardon est le retour de la chair dans le concept, c'est l'intelligence de l'amour en acte qui fait du corps une cathédrale pleine de cierge votifs brodant l'espace et le temps d'une niveau a bulle remonté des enfers; le pardon est la coagulation de la poussière dans la virilité fluide du sang battant pulsation de la vision élargie a l'essentiel, vision rognant les différents écueils relatifs au coeur baillant, pas encore tout a fait dialectiquement ouvert; et ouverte, déchirée la sensibilité n'a plus que l'idée pour se comprendre; malgré tout, je lis ici ou la que le vrai roman, la véritable écriture n'a cure des idées et n'a d'yeux que pour la vérité des affects....on ne peut rien dire de plus stupide; la vie est l'aune de l'art et non l'inverse, or la vie est bien affect poreux a l'idée et inversement; c'est donc dans l'équilibre des deux qu'est le chemin et la vérité et non dans l'hypertrophie d'une sensualité aveugle; car sait on ce que peut un corps? et si la chair est pore et souffle a la fois, vérité des affects et vérité des idées plus l'étincelle de transparence surgis de l'os noirs du silex frappés de gestes incertains et indécis, esquissant silhouettes tungstène prolongeant la comateuse élongation de l'ampoule du hasard supprimé par l'inquiétude du ressort singulier de la destinée surprise d'être terrassé la botte du squelette dans la gueule du dragon bouffeur d'ombre; le ciel verbeux dégorge ses rubans de fleur effervescentes comme un coeur bourdonneux qu'une reine nouvelle coagule en un sang réunit; idée et pathos réunis forment concept de ceux qui se redouble dans l'intelligence suivie de leur feu; l'ombre des confettis du brumeux soleil au fond de la caverne, neige encore vierge onyx d'espace vu d'entre les traumatisés, entre les serres des étés lucides de glaise danse, et poudre les vergers houleux des noeuds de la chaire du concept depuis la lointaine proximité du sang fluide de l'appréhension craintive jusqu'à la répréhensible conjuration du lucide ressouvenir des souffrances traversant l'intelligence bue a la fontaine du verger nu et découvert de l'éternel présent qui nous comprend; pouls de l'univers battant l'éther lumineux des trous moires de la condensation fossile des lumières de l'esprit; mais la confusion règne en maître partout sur la planète, ou la guerre interne au concept trouble les coeurs d'un élan de chair a canon.
08:59 | Lien permanent | Commentaires (0)