27/02/2014
note
L'éther en rhizome siphonne des enfers monadiques de volonté et de souffre astral sous des pluies acide de schiste embrasés de tuiles sensibles qui brûlent mais ne se consument pas, comme les larmes syncopées et spectrales de la pensée des rosses de l'ailleurs, compilant les contes de pâte a modeler dans l'univers marin de la souffrance ou le double sens de la vie sur le corps de l'absolu échoué perce la lymphe lacrymale a travers peau et décors cachés; la souffrance fait le gué, elle reverse tout autour de la plage des jours biseautés, ou temps et espace imposent le secret a la trame inconnue des comètes filant cocon de soi, la dépouille charnellement évidée de l'esprit, et dépèce les augures au ventre creux des douleurs de l'enfantement accomplit; a nouveau la terre boit le cristal vide des larmes qui ont traversé le corps spirituel de la bête refondue, et forme celui parfait de la réflexion médiumnique de la naissance recueillie de l'astre enterré au-dedans de soi; l'eau remonte alors du puits d'orgasme la dépouille illuminée du soleil englouti.
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note
Le temps parcouru dans l'intense suspension des champs barbares et cloqués de gravitation reforme autour du lac de la myopie tous les méandres de pierre ou se posent les mésanges pour boire au synapse de la violente faille, l'eau du silence cardiaque entre deux battement d'ailes sur la cuisse lactaire de la spasmophylie rêveuse du tourment dans la liasse d'or du tigre; la cage de l'inventeur est vide du poids sans mesure qu'attend l'offrande du vent, soufflant chimère depuis l'horizon insoumis a l'espace et au temps, jusqu'au fond des abysses dissolus ou les échos éclatent en berlues aux carrefours descendant des voies intégrées a l'inconnu qui remonte la note tendue, la clefs du compte a songe au règne de l'utopie verdoyante, fouillant encore de vastes espaces chimériques qui souvent soulève les rencontres en lambeaux de bois gris comme les moineaux, les sales guenilles dépouillées des bêtes, l'esprit des vergers pendu aux vestiaires était caché sous le tapis comme la poussière du lendemain.
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26/02/2014
Bitume et labyrinthe (en cours)
La civilisation canine du vote pavlovien, a ces bouffons et ces pitres par millions qui pissent comme des chiens le long d'un réverbère en levant la patte vers la constellation de l'ordure, d'où on distingue a peine le deus ex machina oscarisé d'or fin comme un légionnaire romain sortant d'une Rome fantôme, venir cueillir sa pâmoison de distinctions, en ce lieu totalement humain, ou le « hochet » branle au rubicond des insensées tombées des cormorans et des cigognes le matin même, balbutiant en leur lange que dieu n'existe pas, et pensent tres tres fort, que l'amour ne peut pas vaincre leur chute dans l'ignorance de leur parents ou iils retombent au berceau d'osier flottant sur le courant de leur naissance avorté; les cadavres s'accumulent a la grille d'égout depuis qu'ils ont remplacés les anciens rites païen du mystère qui inoculaient l'inconnu dans le tissu humain, développaient en société l'expansion commune des violences due au malentendu, en même temps que le sens apocalyptique de cette violence nécessaire au langage de paix pour se signifier a un etre vivant, cette impuissance nécessaire pour croire au salut, et le voir venir du fond du temps, tout en remontant depuis le fond secret de la certitude, désormais saturé d'idolâtrie en idolâtrie, recouverte d'algues et de mousse comme une vielle ancre de mer, clouée au piloris, du rejet linéairement organisé en vue du dur et parfait nivelé par le fond commun d'indifférence, dans la tombe de l'insensibilité, dévoilant un monde sans aucun soucis de la vérité qui n'est que la projection de ceux que chacun doit désirer pour lui-même s'il veut y vivre, y entrer et y demeurer desesperé, et se joindre a la bande de ceux qui pensent qu'il est sans importance de n'avoir de dieu aucune idée; il se le représente pourtant dans le mensonge quand il idolâtre le spectacle,écrasant la foule élisant ses astres sans lumière qui la maintienne dans l'hystérique besoin d'un chef (élire un chef est une idée absurde, et pourtant on dit que le coeur a élue un etre cher, substitution democratique des projection de l'intime, redoublement) pour mieux ignorer la raison du refoulement qui les accuserait en entier s'ils se mettaient a vivre un seul instant, hors de la culture du mensonge et de la relativité de l'anthropomorphisme de l'orgueil et de la vanité qui scande entièrement le temps, et indique l'heure des détrousseurs de cadavres sans pays et sans ame; l'incitation suggestive des profanateurs a la relativité généralisée ôte tout espoir a l'énergie psychique des hommes de se reposer dans l'exercice de leurs fonctions; époque de la grande stérilité, l'éthique liée a l'injonction secrète que répand partout le journalisme en terme de traitement du savoir lié a un être sensible et foncièrement ignorant, résonne comme un appel au meurtre mondialisé, et comme le ton de la normalité qui intime d'être absolument sans pitié pour personne pour exister, justifié quand on n'a aucune raison d'être ce qu'on est; poussent, alors pierre et vierge générique, issue du fils défais, coupé nette comme les rires débouchés sur commande, enregistrés pro-jetés sur la bière prévue a cet effet, ou l'on joue sans savoir s'il faut rire ou pleurer du drame cinématographique ou meurt une syphilitique sans avoir connu la formule littérale de la pénicilline, injectée au petit corps de l'enfant, qui n'aura jamais vu le jour, sinon seulement connu celui de son avortement d'amour, de ses peines qui remplissent le monde pour qu'il les recouvre; l'amour vainqueur de la mort, n'est pas un mouvement historique, mais un changement de qualité d'existence en soi, qui s'accomplit en ceux qui vivent vraiment leur vie quand elle née jeté en pitance a la constellation des chiens.
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