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25/02/2014

note

 

Dieu au ralenti

c'est divin

c'est le cocase intérieur

toute la Sibérie

la tête dans les plaintes a carreaux

formulant sentiment d'être réellement

un jargon slave pris

comme un joint entre deux pierres

habitant d'austères jurons des maquis

qui fusent les jours de basse besogne audacieuse

et font bouger d'idéal la bête face a l'horreur nécessaire

selon la théorie chirurgicale du scandale absolu

façon boc opératoire du champs d'opération antagoniste;

il convient de toujours stratégiquement faire remarquer de quelle

incise scandaleuse procède toute conscience bâtie dans le ton

archaïque de l'intention première

façon Stravinsky.

Le chant n'est pas ce qu'en disent les profanateurs envahissant

une nuée malléable qui se compresse a son gré

c'est un ciel d'azur imputrescible

qui s'ouvre en se refermant sur son sceau verrouillé.

 

note

L'edda poétique du cheval

réunissant les trois racines de l'être

sensibilité, volonté, entendement

a aussi transporté leur fonction

a travers leur propre mort réelle

mais le savoir acquit diffère

du tout au tout

de la certitude première

qui conclu du savoir

que le néant est partout.

Voici le guide des morts

Tout est calme ce soir; les éléments de la science qui fait mal, sont retombés doucement de leur suspension extatique des affres du déchirement violent et cru comme une crise de conscience, au douceur indescriptibles de la confiance retrouver partout ou était la douleur du sentiment sans conscience; une prise de sang noir du vin mêlé, qui ressemble a un fixe a décanté et quitter l'écran bleue du philtre éclaté comme un ciel vide  empalé sur un pic rocheux un piton a facette retombées des visions en empruntes de neiges au fond  de la mémoire du robinet que conserve la chanson;  chante Orféus! Chante! l'intériorité a sa dimension, chante le vêtement parfait qui n'appartient a aucune mode de passage, son rituel est éternel, aussi long que le colimaçon dans sa coquille libre d'escargot égaré dans les cintres du temps se doit d'être bienvaillant; les lampes de glaises ont feutrées leurs timbres, les briques de feu ont maçonné l'azyme, les poutres a nouveau constellent le ventre de la baleine scintillante, d'immenses mortaises et d'arêtes de poisson-volant; la tension artérielle du moût décore la maison d'un ane pres d'une mer sous les décombres qui repose en elle-même, au plus loin de la houle ; une silhouette vague mortellement, aux contour du vide d'éphéméride l'épidermique s'avance, elle porte une traîne longue de plusieurs années lumière de ressac et d'exposition aux flash comme une antécédence marine qui lui colle a la peau une cote de maille enchainé depuis des millions d'années; c'est le boa du dieu psychopompe qui vient aider a traverser la nuit.