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25/02/2014

Fantaisie

Le monde est en crise depuis si longtemps qu'il a oublié de garder son sang froid face a l'absence de drame; il a perdu le sens du sommeil vierge de l'imagination de la vie des êtres confrontés face a face; l'impermanence des choses se glisse partout et il suffit de suivre une brèche pour remonter jusqu'au talon d'Achille, tirer sur le fil du monde engloutie pour le laisser infuser Ariane sous une forme ou sous une autre, comme un sachet de thé se renverse en désir permanent qu'il se passe quelque chose, comme une excitation que la nouveauté alimenterait en permanence, se constitue en principe, moteur du refoulement de la suppression, impossible directement, du drame toujours déjà établit par le de te fabula narratur, ou la conscience s'émeut comme une vache tout au long de sa vie, sans jamais se douter que son drame ne s'inscrit nulle part ailleurs que dans sa volonté de le croire réel ou de s'en balancer les couilles en le reniant comme un montage artificiel de la conscience, qui sans être accompagné de sentiment énergique envers le signifier du dit jette les mots aussi par la fenêtre, avec le sentiment, et libère l'orientation de l'énergie de toute enclave, se donne libre cours jusqu'à épuisement, au retour au sommeil confit qui dit trop que la conscience n'a pas encore atteins son terme quand elle se plaît au plaisir du changement permanent; pour les températures de cuissons vous vous reporterez au manuel, et pour ceux qui les auront réduits en cendres, donnez des pelles a votre imagination jetée aussi hors d'elle-même par dessus bords; la réalité est voilée par cette lumière imparfaite du soleil de nuit, l'ombre de la coque de noix d'où il sortit, repousse loin d'elle, l'impassibilité de l'esprit qui est au coeur du dévoilement de l'être-vrai ; le doute ne fait que rendre visible une excitation qui se perd en se voyant, qui se perds lorsqu'elle se révèle, s'emporte s'efface en un ravissement dont il faudra dire aussi qu'il capture pour l'éternité, et lire la cause autrement que rattachée a soi, autrement donc transcendante, premier objet de l'esprit, première focale sur la lampe d'angoisse visant a travers sa propre énergie, celle d'un autre, un pouvoir absolu qui l'englobe et  disparaît en elle, la ou les traces de son action sur mon esprit auront brûlé un coeur et un cerveau.

 

Le ravissement de la mort passionnée s'éclaire sensiblement par la fonction du dit qui le recouvre de lumière, mais ne possède la force de l'esprit que puisée dans un corps de bête; le désir est le frottement des silex; l'éclair de conscience naît de la distorsion entre l'atemporalité du dit et la réalité mouvante du saisissable, insaisissable de ce dont il parle; signifié a l'abri de tout prise, fond de commerce de toute conscience, rallonge et principe de toute intentionnalité; l'être en vie se forme au coeur du malentendu conscient; humour, une fois que Ya eut rattachée la langue a l'animal, l'étrange forme se mit a parler de sa queue et d'une nature a tout le moins capable de discriminer le faux du vrai dans la musique d'un baton de pluie offrant la cible de toute une harmonie dégagée;  pour que la conscience devienne toi, efface peu a peu le déséquilibre de l'exigence et cesse de tremper ton linge sale dans l'eau claire du mystère, cesse de mêler ta représentation personnelle du drame a l'absence vierge du Sommeil, et si tu te soucis de conserver intacte ton ignorance de la somme avec les chiffres de la certitude éternelle, sans que l'ignorance n'entame ton énergie, mais la conforte en toute circonstances alors croit contre toute raison que ton histoire,  est une amarre a l'ancre de dieu.

 

Les bouleversements de surfaces perdent peu a peu leur mordant pour enfoncer le coin du salut dans l'avidité des âmes buvant jusqu'à l'impossible satiété toute la substantifique moelle du filtre d'amour ou elles sont tombées sans le savoir ; a la hâte ils voudraient que le monde exprime leur désir, sans que l'esprit ne devienne réel en commençant par son échec, son vide exprimé, et plus un siècle sera spirituel plus le vide sera actif, offensif, plus la mort industriellement sera a l'oeuvre en sa faillite absolue; ils voudraient que le monde reflète immédiatement leur intériorité et les accueille meurtri dans leur propre fort redoublée; ils ont perdu le sens concret du devenir spirituel, qui commence toujours par donner réalité a la perte de ce qu'il y a de plus chére, par ouvrir l'etre au neant ou il peut prendre la place d'un signifié, d'une expression de l'acte absolu de dieu; ils voudraient échapper a l'angoisse, échapper a la confrontation avec leur désir qui les menace en leur confortable intégrité de spores irréelle; la mort est la première rencontre que l'on fait avec la réalité du désir lorsqu'il doit devenir l'unité d'un etre double égaré dans ses reflets; au contraire, toute l'époque se complaît dans le rêve, dans l'énergie sans force, la casusistique de la mobilité sous l'horizon jamais atteind de l'amour rayonnant, époque qui met tout le temps tout a coté et ne parle que pour justifier son efficacité dénuée de syntaxe, ne parle que pour masquer le lieu transcendant ou la révélation se dit et se fait conscience; ils voudraient s'acceuillir immédiatement eux-même dans leur propre désir objectivé, sans peine, immédiatement, comme par télé-portation, sans se rendre compte qu'ils sont dans le monde une nature inversée, insensée qui a besoin de la crise pour éclore en verité; aucun moi n'est réel immédiatement, mais devient tout lui-même quand il a coupé le monde de sa réalité, quand isa silouetteb se precise au trait de l'exclusion, et qu'il a laissé parler son désir, reconnu son être réel comme une étoile de chair , un exprimé du désir, né de l'amour d'un dieu qui a aimé le premier ; en terrassant la mort il réunit face a face les trois racines de l'amour; la grace est un pécheur ôté au monde, conservant le secret de sa métamorphose dans les langes de la douleur , l'insensé n'est vrai que pour les anges culbutés, effaçant du tribunal des effets les souffrances de l'animale séculier.

 

 La performance accomplie par le sentiment n'est sensible qu'au langage.

 

24/02/2014

note (en cours)

La route de la soie est bordée de plantes carnivores qu'aucune science n'a jamais répertoriés, qui claquent des maxillaires et déchirent les mots célestes capable d'édifier sur la langue persane ce ciel éclot entre nous; le malentendu est mort, le jour rené et dilate sa lucide cellule tout autour de nous, ne reste que la pure compassion de l'entente, le lien second de la commotion partagée, la compénétration des forces renouvelées après l'évidement de l'angoisse; comme tu es pale mon amour! exsangue kénose, tes lèvres éblouies par la tourbe du péché, sont une saignée d'horreur transformant en boue l'étincelle divine du sacré-coeur qui ronge tous les êtres consacrés; maintenant ta plaie profonde est remontée a la lumière, et sur le flux de ta douleur, je peux laper ton mal le revêtir de nuit, et le faire disparaître dans l'ultime pardon; voit! déjà tes lèvres se recomposent autour d'un baiser, retrouvent le vermillon éternel de l'astre invisible que l'humus de la décision avait caché; est-ce le nouveau jour brûlant d'espoir qui as rendu ton corps diaphane ou l'évicération de l'angoisse pourfendue qui ta rendue semblable a la lumière du dieu caché de l'invisibilité solaire?

Au loin, la charogne pourrissante, fait encore le régal des vermines qui l'habitent comme des ver l'unique caverne noétique du pourrissement des lueurs ; les cons se battent en foule autour du totem du code barre opaque; la bataille fait rage dans les rangs des abrutis, des gnomes insatiables font des buzzs et des millions d'entrées aux jardins suspendus de l'inculture du fast-food qui engloutissent leur maux, s'en repaissent comme d'un poison qui n'apporte ni la mort, ni le dévoilement du spectre du trésor qui au matin, des qu'il touche la lumière, s'évapore avec les glaires assoiffés de peur de ceux qui jamais ne comprendrons rien a l'épreuve de la vie.

23/02/2014

note

 

Donnez moi une peau, de l'air pur comme un être  poreux auquel je puisse croire de tout mon sang confiant et fier de se confier a plus que la liberté du coeur, a son attachement indéfectible, qui seul rend l'histoire unique et compléte, comme un profond tableau vivant de sa victoire  faite chair, sur le dégoût absolu de tout ectoplasme au ressort sensuel sans tenu qui tourne a tous les vents cardio-vasculaires. La pierre aussi respire les miasmes de la maladie maligne qui tue l'amour, et qui progresse a grand pas entre le lac et l'orée du bois, a la vitesse d'un incendie qui ne laisse qu'une terre brûlée sous les cendres de l'ivraie; un coeur tenu droit, fermement convaincu par la distorsion des apparences, ne craint aucune menace capable de séparer les amants; mais si l'esprit vient a craindre le doute, c'en est fini de lui, l'acide rongera  l'amour jusqu'au bout. Jusqu'au rien, ou a chaque instant, l'esprit se concevant anéanti, constatera que rien n'est écrit d'avance alors que pourtant, il est et reste certain que tout le bien de chaque être est déjà connu de Dieu.