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07/02/2017

Que voyez-vous?

 

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Rorschach

 

 

 

Je ne comprendrai plus ce mot: réalité.
Être n’existe pas. Voici mon rêve ultime:

Nier tout et ne plus concevoir que l’abîme!

Gilbert-Lecomte

 

 

La Lincoln poussiéreuse surgit du monde dissous de la connaissance de l'être; le désert traversé, Imx s'arrête prés de la corne d'abondance en carbone quatorze qui borne la perméabilité du temps et brille du transport allusif des émotions bloquées dans la sève vaporeuse et spectrale d'un bois oublié qui coulait de ses yeux secs en versifiant la jactance lyophilisée des sphincter contractés comme les vessies de larmes ; les pistons d’écorces, soulèvent ses paupières allusives, d'airs paillards de flûtes enjouées comme l'eau frissonnante de la bouilloire d'iris; son voyage aux termes des présupposés factuel, par les trilles du mirage, ne fut qu'un transport en ut majeur, un métabolisme primaire de la vue et du touché liée a la poétisation déridée de l'onde invisible du miracle musculaire ; les hypothèse qui ont désossé son âme et froissé la surface de l’incunable, donnent désormais de l'intelligence au sens doublant l'opaque revers du vêtement transparent ; c'est par la morte chevauchée des vertiges d'intelligence qu'il se retrouve aux pieds des dimensions nouvelles d'une absolue sensibilité a la cristallisation ; la levure du verbe a rogné son corps jusqu'à l'effacement effroyable ou a nouveau il baigne dans la trouée de sable bucolique; l'ampleur du chaos qu'insuffle l'intelligence au verger a violemment secouer les branches de la folie dans tous les pores sans fond du désir sans attache; mais désormais Imx fait du ciel nocturne, une corde qu'il jette dans l’abîme du souffle ; le sol est une tension dont la plante de pieds ne dévoile qu'un arc; lentement il remonte la pente du refoulement ; le chant du monde joue sa musique a l'envers et ces sons ajoutent a l’enveloppe du fruit véreux, la pulpe électrique qui éclate sous la décharge du défibrillateur ; son regard dégorge les fumerolles de la sphère sombre de son cerveau qui tourne sur lui-même d'un demi-ton; l'opacité sonore des étendues arides et désertique ensevelissent le verbe dans le tombeau, et l'enrobe d'un glorieux gazogène de tors juvénile encore innommé ; le paysage autour de lui n'est qu'une énigme naturelle, une forme exilée de son esprit chassé de son corps ; sur une concrète aspérité de l'interrogation, il enjambe un amas de concrétion capitale arraché a la ténèbre hallucinée, avant de se hisser par les borgnes cavités tranchantes et fleuries de ses orbité constellées ; de l'autre coté des prénommés anesthésiques de la jouissance impossible, il goûte la sérénité de la paix organique et se jette sur un tapis de crane ou la matière bourdonne; la mort a précisé les articulations infinies de sa sensibilité profonde ; de toute son effroi son corps vibre au diapason du verbe; il se rend compte maintenant, que la pression de l'huile a remodeler son corps et sa marche sur le chemins des égarés ; une béance refoulée, l'habille de ce dont il était habité ; en robe de gare, la dame aérienne l'aborde en esprit au sortir du verbe muet, elle l’accueille sur une branche de dune, en contemplant à son front les veilles, les nuits inspirées qui ont ouvragé sa transe spirituelle; un scribe l'accompagne ; son parchemin n'est recouvert que de trait; il a un beau visage d’épagneul, flairant la naissance du sens sous la rocaille historique... belle truffe de Rocharch pillant la sensibilité par l'unité des contraires ; Imx perdu a lui-même, a tout retrouvé, en vertu de la panne sèche et du plan d'eau de l'esprit qui ressuscite narcisse dénoyauté; comme ceux de l’extrême sensibilité, il perçoit a chaque instant, la somme des caravanes qui ont foulé les contreforts de l'oasis ; la palmeraie de vert tendre lui renvoie l'impression de parler ; le feu d'artifice éclaire étrangement les angles expressionniste de sa géométrie sauvage; sa sensibilité de toile cirée, coincée par les soupentes du peintre, plonge dans l’épaisse couche de végétation avortée ; il sent la surface d'un rêve craquer sous son poids, et du vierge miroir jaillir l'image inoculée du crocus béant fomenté par une plaque d'airain qu'il ne peut soulever; les semences de fer résistent au néant des forces endormies ; la nuit vient ; les conjurations reflètent sur les parois des lointaines falaises, les mêmes bas reliefs que sur ses joues en sueurs ; les aiguilles qui ont cousu ses totems aux terreurs, scintillent comme les fils incompréhensible du verbe nouant d'amour ce qui ne peut s'expliquer.



 

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01/02/2017

Octopus paxarbolis

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José Roosevelt

 

Qu'est-ce donc maintenant que ce visage
Sanguinaire dans son étranglement de branches ? -

Son sifflement de serpents acides
Pétrifie la volonté. c'est la faille isolée, l'erreur lente
Qui tue, qui tue, qui tue.

Sylvia Plath

Nath glisse sans guide, sur le globe de granit ; elle descend par des encoches de fer, dans l'air immaculée de la composition graphite et cendrée de la lueur des anneaux d'ovaire qui soulèvent une couronne d'intestins; l'ocre d'imposition des paume devins marque les front de mer abandonnés; la joute écrase la pèche sur l'horizon et fait tanguer le globe dans l'ombre de la temporisation ; les barques se soulèvent, la falaise s'affaisse et du flou Nath éclaire le trou grouillant d'obscur fantasmes; après avoir explosé la cotation réflexive des pluies, elle s'attaque la goutte du vin, c'est une mantille de granit qui broda la gerbe des paperasses du globe, au coin de son cristal; le géologue doit naviguer sur la vague pétrifiée, s'il veut explorer tous les fumigènes qui ont été produits ; s'il est polisseur de verre, il complétera sa collection de kaléidoscope en ramassant les sillon dans la roche première; la barque fend la pulpe vermoulue des rivières, mais la croûte aussitôt se referme dans la hâte d'oublier l’abîme et d’à nouveau refléter le soleil; la surface lisse, laisse apparaître l'époque des lentes inquisitions, glaives d'or et casque byzantin gisent sous l'eau comme une schiste prête a reprendre vie ; elle frôle les branches de plusieurs décennies de mètres senteur, gouverne par les racines de baumiers, la quille qui contrarie les remous et les exhalaisons d'encens ; et puis plus rien.

La foret du devers n'est qu'une mascarade de cris d'oiseaux qui favorise les conjugaisons de l’hypothèse et de la coque fendant l'eau; au milieu du vacarme l’ouïe devine le légats sous les jetées des traits irréguliers a l'aventure, et les figures discordantes du coin des eaux ; Os Pére et Mére Eau, sont les voies ordinaires de la cristallisation.

 

 

 

31/01/2017

33/01/7021

 

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eran fowler

 

Pourquoi y a-t-il tant de reniement, tant d'abnégation dans votre cœur ? Si peu de destinée dans votre regard ?

Nietzsche

L'aube pétrifiée défige les lettres du sommeil; Nangul nébule l’arriéré mental jusqu'à la prochaine station d’astéroïdes ceinturant les nectars spiritueux; il tire rageusement sur l'encre qui le rattache a la carte ; halète et crache un mélange de nuit et de feu; la corde trace sur les flocons de ciel insulaire, le signe de la foudre qui le fend ; il erre un instant a travers d'immenses cylindres de lettres en révolution ; il s’écrit muettement, au moment ou le rouleau s’écrase, qu'il ne veut pas perdre l'esprit, que l'impression d'être parlant est une seconde respiration qui vient d’au-delà de la trachée, émane du corps de la pensée éclairant les mœurs de la parfaite porosité; dans les crissements du verre poncé et les étirements de pensée, la finalité de la langue et le moyen d'exister se déforment; porté a blanc de spectre, il entends... je te retire la langue ! Qu'il se cache puisqu'il en est indigne ! Et l'ange des ténèbres lui versa dans la gorge les nœuds indissolubles du ciel fait de molécule d'azote raréfiées ; son âme se déchire entre ses mains impuissantes... Nangul ne s'effondre pas, il titube, touche a l'horreur, a ce qu'au plus il craignait ; il y a la une physique très particulière, ou une phénoménologie inversée de l'objet de la peur ; son irréalité informe est tout a coup en prise avec chaque recoin de la conscience ; il regarde le mat de la tente s'envoler a travers le rideau baissé des phénomènes ; le monde disparaît dans cette nuée informe qui couvre la genèse ; sous un ciel ovipare les éléments du guet sont compilés dans les mains courantes ; les soldats passent de casemate en guérites jusqu'à la frontière ; Imx se retourne sur la langue arrachée et détruite, qui gît a même sa création; au pieds de l'arbre de feu, les cauchemars s’immiscent par les fibres des constellations dans la puissance sauvage d'un temple fait de vie ; son dos s'ouvre et scindé, il accouche de ses cotes, le briscards de la mort roulant sur la brume noire et repue de son esprit ; la fleur d'aquila infestera sa vigueur, polluera son ventre mat, jusqu'à ronger la perle, si la langue ne meurt et ne renée pour le réconforter ; Nagul s'enfonce très profondément dans l'illisible, il se débat comme un noyé que les rides de l’océan effacent et biffent, sous les repousses explosives et verdoyantes de l’exhalation ; la fleur exulte des cendres dans l'encre invisible de l’âme ; s'il dessine avec ses bras autre chose que la panique et l'effroi c'est qu'il a déchiré sa langue comme plus tard il rompit le pain, et noué les coins des tringles de la parfaite intelligence; maintenant, irrésistiblement sa main cherche son image dans le dessin que filent les parties aériennes de sa viande.