04/11/2013
sans titre
Entre la nature absolument différente de Dieu, et la parfaite icône des permisses de la création, il y a la fosse du cadavre humain, l'abîme de la langue qui ne peut formuler l'informulable sans se perdre, mais aussi s'éveiller absolument a l'effroi, sans désespéré d'elle-même ; et si les hommes sont devenus des êtres qui passent a cotés de leur réalité et s'en accommodent indifféremment c'est peut-être parce que devenus, insensible a la perte crucial du désir d'absolu, la mort se dit dans le monde, être vivant ; et qu'a bien y regarder, vivre c'est peut être tout autre chose qu'une oeuvre sur la matière, mais un devenir qui débouche sur quelque chose qui demande un effort de compréhension.
Siphyl pensa qu'il n'était pas lui-même le parfait redoublement de l'image de Dieu ; qu'il traînait encore trop dans les coursives et les rues a se regarder mourir lentement, aimant voluptueusement se contempler en décomposition dans les intentions vides qui habitaient selon lui nécessairement chaque homme, et dont trop pourtant sur terre, ne faisaient pas un usage entièrement sensé. Groupe électrogène dont il aurait put réduire le voltage, si du nombre il avait su se décomptait. Mais son effort sur lui-même, n'allait jamais jusqu'à s'absoudre.
En outre le monde politique était essentiellement pour Siphyl, un monde irréel, tant que les contraintes que fait peser sur lui la puissance de l'argent rend impossible et scandaleux de supposer un sens divin de l'existence de chaque être ; sous la contrainte absolue de l'argent, l'un disparaissait des consciences, s'effacer de la langue, et l'a-société ne contenait plus aucun être spirituel ; le monde n'était plus qu'une totalité de morts, une accumulation d'échecs etde faillite quant a donner a la vie un sens, et qui masquait sa banqueroute sous la profusion industrielle des toxines mentales demultipliant l'esprit partagé du désir divisé contre lui-meme, sans être sacrificiellement engagé vers nulle part ; ves hommes devennaient peu a peu toujours plus viralement insensible au pitoyable spectacle de leur fausse existence,, dont l'image s'affichait partout, recouvrait tout a mesure même qu'elle etait fausse et vide, recomposable a souhait, sans qu'aucune conséquence éternelle n'en arrete le cours, ni ne les determinent entierement comme ce qui ne peut paraitre devant dieu sans etre complet. Les hommes attiré par la tentation de faire l'un n'importe comment, ne produisaient plus que des bribes immondes de fausses certitudes assemblées a la va vite en lieu et place d'une icone, mais surtout, beaucoup de raisonnements de verbe haut sans engagement, conservant l'irréfléchie comme une excuse, quant aux defaut du poids de transcendance qu'il faut des le début de la vie, pour parvenir a la fin, jetant leur dévolue donc sur toutes les autres façons d'exister qu'on voudra, pourvue que le sens n'engage pas l'etre jusqu'au bout l'existence mais noie tout dans la nuit et le brouillard ; ou les babioles sont des motifs de guerre de crises mondialisée auquel ils avaient réduit le pouvoir adamique de leur désir assassiné. Dans le monde du don excellent et parfait, enraciné dans une intention d'amour qui le transcende, il n'y avait cependant que des individus cherchant sous la motion infinie du désir a répéter en eux la Parole signifiante de l'un qui au terme disait que « cela était bon ».
Créer l'homme c'était pour Dieu une éternelle décision impliquée dès le commencement, dans le redoublement de sa propre conscience qui serait restée insignifiante sans l'existence d'un témoin privilégié en lequel l'image de dieu se redoubla sous la forme d'un coeur, d'un sentiment d'une passion qui habite les êtres comme un secret terrifiant et léger quand l'emporte la certitude que le dernier regard ne se referme jamais qui voit que le drame de la création s'achève dans la vision que cela était bon ; "cela" qui est bon, est fini et infini dans la lecture double de la foi, propre a toute lecture reciproque des oeuvres ou l'un et le multiple se joignent, sont principe l'un de l'autre, et qu'une conscience se forme en l'homme capable de parler de l'etre, de concert avec la voie du père,. Mais l'homme generalement ne veut pas prendre pleinement la mesure de ce qu'il n'avait encore compris qu'imparfaitement sans la Foi.
C'est le besoin d'une langue qui pousse et bruisse comme un torrent derrière les parois d'une galerie sous la peau des hommes ; c'est une langue qui pousse son squelette en eux ; et la cinquième image du créateur n'était pas différente de la première puisqu'ils contemplent tous imparfaitement le même sujet ; parlant de lui a travers lui dans la mesure non encore achevée de la conscience limitée, non encore révélée dans sa toute puissante perfection, en tout cas pas avant de s'être montrer personnellement, et a chcun d'eux personnellement, plus fort que la mort et plus inconcevable que le néant. Est ce a dire que dieu parle dans le monde? Oui s'il est la lecture que j'en fais personnellement du point de vue infinie de mon interet a exister autrement qu'a travers la poursuite du plaisir, mais quand je suis, et me sens infiniment concerné par l'inquiétude du salut ; intérêt qui parfois parle lui, comme un rat crevé qui ne veut pas prendre conscience que c'est en tant que poussière qu'il est le meilleur terreau fertile de la grâce a l'oeuvre dans le corps des images du Père ; l'amour est la déliaison qui se signifie absolument dans la passion qui dure toujours ; que trop souvent l'inattention, ou plus généralement l'apport du temps constamment trouble, interrompt, dévie, et transforme en une rivière ou l'on ne peut plus se voir dedans ; la surface argentée qui se détache du sol écorche le sens du monde, ancien qui disparait (dont on pourrait presque croire qu'il n'est qu'une simple anticipation, de ce qui se joue de plus parfait dans les rapports humains, le lieu toujours en mouvement dans le rouleau du devenir, ou retentit l'annonce de la fin encore a venir, mais qu'il faut visée comme s'il en allait de notre salut). Et la lumière de mon coeur finira par s'arranger dans le pardon composé des muscles froidement raidit de la mort.
Le sens brille métaphysiquement comme le soleil du désir que chaque individu a charge d'entretenir comme une plante sur laquelle il lui sera demandé des comptes ; mais la conscience du phénomène l'homme ne l'a pas vraiment, et ce manque est l'héritage de la langue a la conscience de chacun, qui le ramène au nihilisme et au désespoir de considérer son existence, comme une simple conjonction historique et hasardeuse que le temps effacera sans créer de problème ; en son fort intérieur l'homme sans amour, ne peut rien dire de "bon", résonne comme un airain, il s'est déjà prononcé sur l'irréalité de la fin qui autorise que tout puisse survenir librement et se dissoudre sans conséquence dans l'univers en agitation.
La mort d'un homme qu'est-ce, après tout.? S'il n'existe qu'a proportion de la connaissance qu'on a de lui et que sa présence nuit a notre plaisir souverain.
A peu près au même instant que dans le désir s'ouvrait la possibilité enivrante, vertigineuse et chaotique de se connaître comme une réalité pleine de sens qui serait sur-naturelle, Siphyl sentait que ce même désir se renoncer par principe, des son origine, en lui, pour se concevoir comme une visée vide mais sensée a laquelle manquait la realité qu'il ne pouvait lui conferer tant que la mort obloterait sa conception ; de sorte qu'il etait impossible, immediatement au desir de se croire un être réel, sans aussitot désespérer de sa réalité dont le redoublement infinie lui echappait a la fin, a moins qu'il ne crue que son ordinaire fut de choir en dieu et de se croire a la fin lorsqu'il se redoubler en lui.
Le réel sans image est irréel comme l'est justement le sens lorsqu'il explose ou fond de plaisir dans le désir ; et que le lien avec la grâce se resserre. Siphyl avait sous les yeux des esquisses d'anthropologie virtuelle et très bariolées, toute une encyclopédie d'images, presque autant que la langue pouvait former de phrase a propos des choses vues, mais aucune ne tranchait par la profondeur de son silence quand sur le tableau de Rubens, l'erection de la croix se fait comme une nouvelle profondeur du silence qui est la matiere meme du secret de l'ontologie. Des mondes de sciences fiction tout droits sortie de la gomme et du crayon s'étalaient partout sous ses yeux, recouvrant les meubles et le plancher, noyant tout sous une mer de papier ou le réel n'était plus que signe, vertige de la vitesse dans le tunnel des intentions qu'éclairaient sans fausseté les écrans ou s'affichaient l'erreur fatal des representation en matiere de transparence dans le boyau ; une bouche de pierre s'ouvrait au fond de la piece sur les murs et les poutres, brisant ses fenêtres comme de simple cristaux de sel sur l'échine de Siphyl, sous sa dent, que découvrait une lèvre de la face épiée dans le plus que parfait futur antérieur de l'ontologique d'une anthropologie annoncée du ressuscité ; une bouffée de sens a faire chavirer la tête des chimères, respirait dans l'air comme une décomposition anthropologique de l'être dont l'être est toujours a venir.
Siphyl observait les images sur ses écrans, l'ordre et la taille, les couleurs, la distribution des masses d'une échelle a l'autre ; les effets que produisaient le passage de l'oeil de l'une a l'autre et le ressentie de toute la pensée qui s'y cachée, il voulait le faire sentir en donner une impression ; son esprit correllait ces images dans une septième qui manquait pour que toutes s'effacent dans la même lumière d'un ressouvenir a venir qu'il fallait d'abord projetée puis ensuite vouloir pour qu'enfin l'histoire habite le ressuscité (autre chose qu'une vaine agitation) Mais la lumiere, toujours occulté sa propre origine, pour que a l'epoque de l'immediateté reine, le ressouvenir de soi soit conserver dans l'intention qui traverse la vie issue d'une unique intention, libre de ses mouvements, libre des moments et des lieux différents, possédant, en commun avec Dieu, la narration de tous les drames, et leur clefs dans l'amen final en Christ reconsituant l'image de Dieu en soi comme en Lui.
Et de soi en Lui? On ne sait rien. C'est la règle écrite qu'il nous aime infiniment. Et qu'il faut croire.
Un détail cruel attirait son attention dans le regard de l'enfant dont la mère était en train d'être exécuté froidement ; un cri, une béance absolu qui attisait l'astre du chaos dans le corps de Siphyl ; une énergie sombre ou deja se préparait le sacrifice de soi pour faire la lumière une bonne et unique fois ; un cri qu'ignore le tortionnaire et ui renverse les ténébres en lumiere ; l'enfant est plus vieux d'une éternité que le bourreau qui ne connait de l'Ordre qu'une réalité militaire, une exigence politique du travestissement de la peur en esclavage volontaire, une intention sans contenue réel, un desir d'iréealité réalisée comme une damnation qui s'ignore encore tant elle est refoulé dans la negation des actes scandaleux qui justifie la cécité volontaire, dont Siphyl comprennait maintenant mieux qu'elle soit tenter de redoubler son état presque passé avant même d'avoir commencé, par le pur et simple désespoir sans remède en soi ; l'enfant et la mére liées par les larmes, ont eux une conscience absolue des repères vertigineux du drame et de la passion qu'ignorera eternellement le tortionnaire.
Lorsqu'en apesanteur, l'intelligence n'appartient plus a aucun monde, mais a l'amour des hommes entre eux on peut aisément se prendre pour un homme alors qu'on a seulement le coeur vide ; mais quand les conditions de la vie, ne sont pas a l'abstraction, et que l'atmosphère se couvre, l'intention a vite fait de disparaître si elle n'est pas deja redoublée en elle-même, sérieusement infiniment en soi comme en Dieu.
La fin de l'intention n'est pas la presence réelle de l'immediat, mais le ressouvenir de la vie pleine de sens du desir dans le corps du ressuscité ; aussi elle pourra ne pas etre remplie completement selon l'ideal du desir, et appartenir au etre imparfait qui rencontreront le pardon ; mais lorsque l'acte interdit le ressouvenir meme de l'intention, alors tout est perdu, et le SS enfile la bouche du canon dans la tete de l'enfant ; le ressouvenir de l'absence d'amour ne peut plus être autre chose qu'une virtualité, desesperant de toucher jamais une terre réelle, un accomplissement, une répétition anticipée de l'existence dans la vision dans la parfaite conscience a venir de la toute puissance de dieu dans la résurrection du drame vaincu.
A travers cette nappe de sens illisible, ll'homme, bien plus que le monde est perdu ; et le monde perdu, le monde de la perdition devient inaccessible sous le brouillards de l'illisibilité ; c'est un monde en rebonds et en débords permanent, une symbolique de la masse humaine traitée comme tel dans la plus complete haine a l'egard de tout ce que peut etre un individu, c'est un un grondement sourd de botte dans les flambeau de la nuit ou sont jetés des cris d'alertes et de desespoir secret, informulable dans la grammaire du tout apparent immediatement ; ils fusent dans la nuit d'un bout a l'autre de la planète, faite non pas de creux et de bosse, de colline et de plaine verdoyante, mais d'abîmes et de gouffres qu'un abîme sépare, et qui ne se distinguent pas plus entre eux, que le claquement lointain des explosions sèches de pures terreur quand la lumière tombe jusqu'au fond de l'antre ou le mal trone en vainqueur apparent ; quand la lune et le soleil sont dans le bon axe et que la lumière plonge partout ; quand, entre ce qu'on peut par nous même signifier comme monde, et ce que la Parole signifie il y a le passage , la rupture, la mort assumer amoureusement, du sacrifice, qui renverse le péché en foi, la modulation donné au désespoir de pouvoir jamais y vivre pleinement peut y mourir, comme un desespoir s'eteind dans une flambée de joie.
Le cosmodrame de la synthèse vise l'obtention d'une langue de la révélation ou ce qui tombe constamment de charybde en scylla, (le monde tel que notre langue l'apprehende et le faconne) brûle signifié autrement non comme une tache exigeant de changer le monde, mais de mourir sous son injustice pour que la parole salvatrice de la revelation prenne sens, avec la certitude éternelle qu'il convient au sérieux de la chose, ce ruban de moebus qui échappe au langage, ou la Parole t'apprends a comprendre ce que par toi-meme tu ne pouvais lire comme « cela était bon ». La Parole est de ressurection, qui de révélation englobe dans le secret d'un autre ce qu'on ne peut comprendre par soi-meme ; elle implique de subir l'injustice comme s'il s'agissait de ce promontoire d'ou l'un peut etre vue dans toute la puissance de sa dimension sur-naturelle ; Mais pour cela il faut vouloir se rejoindre soi-même a la fin de sa vie, lnon pas être installé dans la vie, mais viser l'etre dans le devenir et le deroulement anticipé de la mort oun se forme le ressouvenir qui viendra prendre vie en dieu sous la forme d'un homme ; et accepter comme une entière détermination, qui plonge ces radicales dans l'humus de l'histoire, toute l'épaisseur de la lutte contre le réel qui refusa au désir la révélation de sa réalité en son fond, pour qu'il soit le témoin de celle de Dieu auquel il peut ainsi rendre grâce de l'avoir préserver de l'illusion de la collision immediate du devenir et de l'etre ; d'autant plus demystifié qu'il aura eté eprouvé par l'injustice des hommes, et ainsi fondé a croire son désir avorté dans le monde , une part iréel de la vie a laquelle la mort, loin de soustraire, apporte quelque chose, en tirant le rideau de l'innaccomplit qui prend sens autrement devant la Face de celui qui est ce qui est ; car le devenir réel du désir est une fixation dans le flux de toute choses, au moins aussi libre que peut l'être l'inattendu.
Les français ne sont pas le peuple le plus pessimiste pour rien, pensa Siphyl eux qui conservent le désir toujours intact et neuf, d'apprendre a parler ne peuvent prononcer cette phrase avec sérieux : cela était bon. Une telle langue fondé sur la conscience de l'impuissance humaine a dire autre chose que le pur néant, expérimenté dans l'impuissance a retenir éternellement auprès de soi l'aimé, de ce qu'elle révèle n'être que pur chaos dont elle se dit qu'elle ignore la loi qui lui interdit de dire que cela était bon, on ne peut attendre qu'elle forme un peuple autre que pessimiste par essence.
Et de gommer la faute de l'ange, qui laisse dieu se faire connaître lui-même ; l'impuissance dans la faute, pardonne a l'ange de disparaître.
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03/11/2013
sans titre
« C'était trop peu, trop banal, manque de mordant, pas assez incisif », pensa Siphyl quand il eut allumé son ordinateur et affiché sur les écrans démultipliés et montés en deux séries alternatives de trois écrans plat a haute définition qui savaient s'effacer, ou presque derrières les répertoires fichiers, des oeuvres sur lesquelles elles apparaissaient. Mais peu a peu a la question voir quoi? Avait succédé en lui la question : a qui montrer quelle composition de matériaux symbolique, pour qui, organiser le sujet du tableau, a quel spectateur, quel témoin créer par le tableau? celui qui se pose les bonnes questions. Les premiers fichiers qu'il extirpa de la mémoire digitale du laser, il les referma aussitôt ouvert...quelque chose ne collait pas dans l'horizon qu'ils dégageaient au sein de la totalité interrogative ; ils laissaient voir encore trop de choses connues a qui les regardaient, les images manquaient de cette épaississement de la transparence dans la cornet, qui devient comme de l'eau pour le poisson qui nage a contre courant, et retient dans le temps, l'éternité ; Siphyl voulait aller plus loin que l'angoisse qui n'aperçoit l'éternité qu'un instant, et réduit la vie a un état de conscience passager, denué de valeur absolue, instable et sans fond, ou les yeux du spectateur témoin fondent et glissent dans la résorption d'un néant qui a tout vaincu d'avance et n'explique rien du face a face avec l'inconstruit ; il voulait traverser l'angoisse, jeter non pas un pont, mais un vide comme une contraction des rives au-dessus de l'abîme qui sutture d'effroi le basculement possible de la conscience éphemére vers sa valeur indéfectible ; existait-il un discours complet rendant compte de toutes choses? la rive de l'éternité d'où il jetait son regard sur le vrai visage des choses, lui renvoyait toujours le reflet d'un regard vide et menaçant insignifiance semblable au regards fou des tueurs froids propre aux être insensibles ; si bien que Siphyl se sentait transformer en statue de sel, devant la luminescence fractale des pixels, pour s'être retourné ce qu'il ne pouvait pas voir et qui pourtant inquiétait son être au-dela de toute raison ; Siphyl cherchait a peindre l'icône ou en se contemplant il aurait put voir, c'est a dire être certain de son éternité concrète ; mais celle-ci n'etait pas sensible immédiatelment, il lui fdallait d'abord se briser dans le face a face avec l'invisible part du réel non produit, éprouver sa fragilité, et paradoxe supreme reconnaitre dans son néant ce qu'il cherchait a eprouver immediatement ; mais au contraire son angoisse s'insufflait et se rependait entre les choses et leur donnait l'envie de trembler comme si derrière l'image déposée au fond de ses yeux, un grand cratère de feu bouillonnait, comme un immense brasier aveugle et blanc, un foyer effroyable qui dévore tout, allait cloquer la surface des eaux, et laissait transparaître justement cette certitude pure et transparente de l'éternité dont l'oeuvre le faisait manquer ; toute écriture se situe dans l'ailleurs découvert de l'interrogation, dans la présence de l'impensé ; mais toutes ne se de composent pas en une série de cercles kabbalistique, décomposant la construction de l'immediat en une hiérarchie concentrique de concepts ou l'intelligence progresse avec la réflexion dans la pure joie gracieuse ; seule les chefs-d'oeuvre entrelacent la théogonie et la révélation ; l'art est alors, une cosmogonie semblable a l'argument de Saint Anselme, fait non pour prouver l'existence de dieu, puisqu'on ne peut prouver l'existence de quoi que ce soit, mais pour ouvrir a la réflexion les doubles plans de la synthèse réunifiée ; l'art ouvre l'espace de l'intelligence de soi dans la grande disjonction des plans symbolique et insignifiants ou le noeud se realise comme choix et comme decision ; decider pour le temoin de le conforter dans la foi ….non, dis autrement....servir la foi est l'essence de l'art....ou autrement encore...l'art est la forme de l'éternité éthique du sujet existant...la foi est cette certitude éternelle d'être soi, qui porte tous les masques, toutes les identités, tant qu'elle ne se définit pas autrement que de manière éclatée, tant que l'identité n'est pas redoublé en elle-même, prolongée par la racine, la source du bouquet ou la fragilité désespérée de l'être s'accroît de la perte de l'éternité...se dilate dans l'invasion de la déliaison qui laisse la peau nue et la moelle éternelle bruissaient dans les pôles du temps....cet élément tragique, de la mort qu'on ne peut attribuer a dieu comme a une qualité réelle de son être, et qui tient l'humanité dans la distance d'une différence absolue, Siphyl voulait la parcourir, et refermer le lien en donnant l'occasion de penser que la mort n'était pas une réalité attribuable a la conscience de dieu ; que dieu n'avait pu créer des êtres qui soient a son image, pleine conscience d'eux-même, et en même temps marqué du sceau irrémédiable de la mort ; pour Siphyl l'idée de la mort signifiait que l'humanité ne pouvait s'intégrer directement, immédiatement, elle-même ; que l'homme était donc cet être étrange qui doit en passer par l'autre, et une certaine forme de sa négation, pour accéder a son être ; un chat gratta a la fenêtre dans le dos de Siphyl qui se leva pour le faire entrer ; toi au moins tu ignore tout de ce genre de problème, t'as aucun choix ; il renversa quelques croquettes dans un bol qui ouvrait le bec et le regardait comme un oeil de porcelaine, un oeil de verre tombé de la lune sous le rebord de la fenêtre ; il revint s'asseoir devant ses écrans, se releva pris de la distance, recula de quelques pas et vu qu'un des fichiers ouvert correspondait a une photo de Nerey prise en Espagne ; le visage enfouie dans les mains, Siphyl avait oublié les circonstances exactes de la photo et hésita un moment pour savoir s'il se cachait pour rire ou pour pleurer ; la voila justement cette ruse de la raison, cette ambiguïté de toute choses hormis certains événements d'une barbarie criante ou d'une joie indescriptible ; qui rend l'existence aussi opaque qu'un océan de malentendu qu'on ne traverse pas sans un certain aveuglement ; l'humanité était cette forme d'être qui ne peut s'intégrer directement a elle-même, et doit en passer par dieu comme ce repoussoir auquel elle ne peut a la fois rapporter l'idée de la pleine conscience faite a son image, et sa négation , fruit de son impuissance ou viennent se loger les événements les plus décisifs d'une existence ; les fichiers SB6Es 0009 et SB6Es 0010 c'étaient ouvert de part et d'autres du visage masqué de Nérey ; a sa gauche apparaissait la scène de crime ou Shalima avait été assassiné, duement ceinturé par un cordeau sanitaire rouge et blanc qui en interdisait l'accès ; et a sa droite une photo de Célia, sa fille a lui Siphyl, très jeune, encore bébé ; et au dessus du poupon photographié a la maternité, un grand soleil de ciel bleu turquoise sur la crête rougeoyante de Kastoria ou l'on avait retrouvé Baltazar mort aussi ; les deux derniers photos ouvertes sur les deux écrans restant en haut vers la gauche représentaient respectivement, une célèbre mais immonde exécution d'une femme portant son enfant dans ses bras par un SS qui la met en joue a bout pourtant ; et enfin l'image d'un tableau de Rubens représentant l'Erection du christ en croix ; mais sitot que toutes les images furent ouverte, un message d'erreur du hardware s'afficha a l'écran
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...
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le message eut juste le temps de s'afficher avant que l'ordinateur ne plante et qu'un fond bleue apparaisse sur tous les écrans.
Fin de transmission grommela Siphyl en se saisissant du clavier numérique ; Siphyl ouvrit le tableau de bord de commande, lança une requête interrogative et instantanément l'ordinateur afficha qu'un problème de transparence avait causé une erreur fatal du système. Il était somme toutes assez logique que programmé par des hommes la machine elle aussi eut une limite quand son langage devait se replier sur lui-même, et qu'a la place de la pure transparence, l'écran bleu de l'erreur 401 prenne le relais des rupture de communication. Mais a la différence de la machine, Siphyl était encore capable d'imaginer que derrière l'événement tragique de la mort ou se rompt toute langue, il pouvait, il devait bien y avoir encore autre chose ; et que certainement, si la machine ne parlait pas la langue de la pure transparence, peut-être n'en allait il pas de même pour un homme que la mort et la joie avaient mainte fois éprouvé durant l'existence. Cet élément tragique de la mort Siphyl se demandait en quoi il consistait pour son époque? Était-ce un invariant?...la mort d'un enfant, le refus d'exister imposé par l'arbitraire des bourreaux a ce qui n'avaient aucune raison de ne pas être ni d'être autrement que tel qu'il était, lui paraissait la chose la plus tragique ; l'injustice était un invariant en deca duquel les hommes avaient battis un pseudo-monde ou tout était faussé des le commencement ; un monde faux ou cependant ne cesser de filtrer par moment des événements indubitablement douloureux comme l'enfer ou joyeux comme une douceur indescriptible ; et ces deux pôles s'imprimaient et persistaient de leurs vies autonomes dans la conscience qui les nourrissait de son être, comme une mère sacrifie sa substance et sa chair ; aux antipodes l'une de l'autres ses deux confins de la plasticité humaine persistaient de façon encore plus prolongée lorsque qu'elle semblait s'unir comme une unique trajectoire, ou un invariant qui ne devait jamais bouger dans la conscience apparaissait ; c'était de cette dialectique, dans sa continuité vécue que l'art de Siphyl résonnait : la restitution d'une impression absolue de soi-même ; l'objet de l'art.
Éclairer la nature idéelle de la loi qui est la vraie nature de la lumière en nous jaillissant comme une pluie retombe sur le mystère des pierres sans ages, pouvait se faire a partir de sa correspondante lumineuse qu'est le jour...en l'occurrence la nuit pour Siphyl qui gargouillait toujours pleine de clapotis imperceptibles tombant les uns dans les autres sous la touche des sens chaque fois qu'il travaillait, c'est a dire chaque fois que le mot « travail » prenait sens pour lui ; et cela n'arrivait pas a heure complètement fixes mais cependant situables les unes a l'égard des autres, comme des acmés camées répétitives qui étaient de vraies bornes temporelles a l'intérieur de sa vie ; bornes qui ne bougeaient pas et autour de laquelle tout gravitait et changeait constamment, sans que jamais ne change ni l'amour pour sa fille, ni sa haine de l'injustice, ni la responsabilité que Siphyl éprouvait envers sa fille même lorsqu'une fois passé a travers le changement du divorce, il se souvenait d'être le père de cet être... la beauté adresser a un unique spectateur intérieur est la langue de l'être, que parle les philosophes, comme une musique chevrotante et incertaine, qu'ils semblent avoir entendu mais de manière si lointaine, qu'elle ne les soutient pas davantage qu'elle leur pèse, une résonance harmonique de la nature éthique du réel…..c'était novembre, et l'automne en apesanteur alluma le poêle qui attendait le feu depuis l'hiver derniers ; lentement il détendit la fonte, prit, se mis a parler comme tintent des cloches tibétaine ; jusqu'à ce que des flammes s'enroulent autour d'un fil invisible, un siphon cartésien comme un défi, enroulant milles paysages féeriques, milles combinaisons, diagrammes, schéma, rythmé ou pas, derrière la vitre sécurisée des yeux ; en les accrochant au passage, la transparence parfaite de la vitre l'ouvrait comme une vue de coupe tubulaire scindée en deux ; l'intérieur de l'hémisphère que Siphyl observait, possédait nécessairement un contraire dont la vitre effacé l'existence, et rendait possible la vision ; ou disparaît ce que l'on a sous les yeux? Quel en est la part manquante qui se voit ou veut se voir dans chaque évènement qui éventre le monde d'une dilatation du corps souffrant de dieu ; et entre les deux, Siphyl et la certitude éternelle d'être lui-même se donnait une langue, s'exprimait en ce qu'on pouvait bien appeler une éclaircie, une clairière a la manière de Zombrano ; manquait elle encore d'avenir et d'horizon la définition de l'être que Siphyl portait en lui? cet horizon beau comme les falaises rouges de kastoria ou se révèle enroulée sur lui-même l'invisible centre captivant de la vie, qui au matin gît dans les cendres et illumine un monde, on ne sait comment.
L'art met en lumière la nature invisible de l'être contenu dans les sensations et les devoirs le plus simple de l'existence ; il ouvre au désir et l'espace en apesanteur des doubles flux dialectiques ; mais encore fallait il que l'artiste les ait connu suffisamment longtemps dans la forme de décision irréversibles imposé a son existence pour que l'impression de devenir, l'impression de l'être puisse faire le fond de son discours et pour ne pas se perdre dans la dérive esthétique a l'age de la reproduction industrielle, massmédia synchronisé dans l'illusion ; l'ampleur de plus en plus gigantesque du spectacles mondialisé, ses effets de feeds back, d'échos involontaire, de larsens intempestifs ne cachait en rien a ses yeux, la vacuité substantielle du charabia ou la conscience du temps en devenir, de l'époque, restait toujours floue, a ce point qu'on pouvait aussi bien la croire perdu que sauvée, ni , et c'était le défaut de la vie établit sous le règne permanent de la vague, dans le rouleau des surfer, que de se croire une époque vouée au nihilisme parce qu'elle était seulement atteinte d'urgence , d'aspiration sans retenue au néant, sans forcement vouloir volontairement se détruire, aspiré par le gouffre de l'immédiateté, sans plus de retenue pour contre nager en se ressouvenant de l'éternité, mais désirant une apparence d'éternité dans le présent, sans plus conférer de valeur a l'étalement dans le temps et au décisions qui traversent le rouleau pour établir un peu de netteté a travers les matières ; l'époque de l'ultra immédiateté ne laissait pas au désir le temps de se développait, de former les consciences, de rendre un estomacs salariés capables de se posait la bonne question au sujet de la nature de la réalité qui était concerné par le dire , sur quoi s'appuyer la réalité du langage : sur l'éthique éternelle comme lacan avait mis le cap sur la psychologie de la félicité ...mais c'était pas facile a montrer l'hivers entiers qui recule d'un pas, et le chaud réconfort de la justice terrible qui nous créait ( comme des êtres de foudres d'arc électriques fulgurant) et envers laquelle mieux valait se mettre d'accord en apprenant peu a peu que l'éternité paraissait peu a peu a travers les décisions irrécusables de la vie et du sens de l'être qu'on donnait au néant.....tout artiste est un destructeur, et Siphyl ne voulait pas surinterpreter sa propre angoisse en condamnant son époque au feu de l'apocalypse sans penser que son besoin d'ultra instantanéité recelait plus qu'un vain épuisement.
Siphyl se sentait parfois encore mal a l'aise avec l'irrémédiable ; son joug encore lui pesait ; et c'était souvent a ce signe qu'il fuyait toute compagnie et courrait se réfugier dans le travail et l'isolement des sensations de l'intellect agent d'où il puiser la force de s'en tenir a ce qu'il comprenait comme a la plus simple et ample limite de ce qui justifier son fait d'exister en le bénissant d'ignorance et de connaissances limitées ; parce qu'une barbarie évidente et insoutenable nous choque , nous ébranle au plus profondément, l'idée tragique qui éclot dans ce tremblement de terre, est un jour éthique ou l'on se dépasse, se passe a travers constamment un ciel, qui persiste davantage comme durée éternelle du mouvement condensé dans l'instant unique de la vie ; la moelle épinière d'une nuque fracassée contre un mur de béton tellement anonyme que l'on était en plus d'être ému par la violence de l'image, surpris de ne pas voir le cadavre disparaître lui aussi, absorbé dans l'indifférence absolue de l'anonyme substance que le béton signifiait ; surpris de constater que certains événements ne sont pas réabsorbés comme ça, en un clin d'oeil par la conscience, qu'ils persistent, et qu'ils encombrent la conscience, ou la meublent, mais parfois aussi, si la décision a été mûrement prise dans le tremblement absolu de tout l'être, parfois deviennent des événements qui créaient une conscience éternelle parce qu'ils sont irrémédiables éternellement ; aucun oubli aucun sommeil aucun changement, hormis la mort elle-même peut-être, ne sont assez renversant pour en effacer toute trace ; mais le caractère esthétique, interne de ces événements était susceptible de se répéter entre les bornes successives de l'éthique qui rétablissait la réalité sous la discontinuité du temps ; la résonance harmonique de la symbolique dans la conscience du spectateur des toiles de Siphyl, était tout autre chose qu'une mise en image d'idée ; c'était l'image du palimpseste symbolique, et on voyait la main bouger sous la buée de la durée éternelle de l'idée ; en se dépassant constamment devant l'infini de la lecture impliqué dans un espace aussi petit qu'un écran, le spectateur se dépassait constamment, et refaisait l'expérience du devenir ou la conscience n'est pas seulement inscrite au monde, au grès des événements, mais redoubles, rapporte chaque événements comme un chien fidèle a l'idée qui gère tout le tableau (ou l'idée que Siphyl se fait de l'absolu se repent dans sa transparence effroyablement pleine de joie ); le motif suivant s'affirmait dans une photo de sa fille sur son écran ; ou toute angoisse se concentrer et se niée pour que père il paraisse a ses yeux ; Siphyl avait transcrit le rapport dans le monde en oeuvrant sous la motion d'une cohérence qu'il ne portait pas en lui, dont il ignorait tout ; et dont il aurait bien aimer connaître l'existence autrement que sous la forme d'un doute si radical que le réseau synaptique du monde en devenait flou ; sans centre ni circonférence, nulle part partout, comme la qualité dans les babioles ; de l'oeuvre Siphyl attendait qu'elle le mette en position d'incandescence aveuglante qui se consume elle-même , comme elle le ferait si elle se trouvait devant Dieu, expérience reconduite dans le rapport a l'oeuvre ; cet instant ou le schizophrène se fait face, et ou il doit, comme une mère, sacrifier sa substance, pour que du néant prenne vie le nacre et la lumière de la gloire qui doit naître absolument personnellement, comme un événement irrémédiablement solitaire.
On est toujours saisit par les bouts du monde, les promontoires infinis d'où surgit l'extraordinaire, le sublime rouage de l'invisible, la face aveuglante de dieu dans les nuages, les limbes ardentes du soleil, ou il gît comme un trésor enfouie aux cieux ; même si des nuages d'événements possible passent sous nos yeux, nous cachent sa vue parfois en nous rendant témoin de leur science en matière de technologie, imitant la fascination du geste du Dieu qu'elle nous cachent, dans l'acte dont on ignore la mécanique générale, et qui fascine d'autant sa recherche qu'on est a peu pres certain de ne jamais le rencontrer par la voie des sciences ; sinon ces tourbillons qui se figent dans le calme plat de l'émerveillement béat devant un smart phone greffé aux oreilles comme une sculpture d'onde, un lobe supplémentaire pour détacher des flammes, les harmonies et en suivre plus loin la rectitude du distord dans le dessein général, ( de se ressourcer a l'idée de son immuable nature d'avoir fait de la mort d'un homme une offense envers sa propre conscience éternelle) un implant mobile et un prolongement de l'oreille interne s'insinuant dans le monde, fouinant dans ses cendres, a l'écoute des grésillements électriques audible dans le transistor quand le désir est mort d'entendre un être ordonner d'être au néant et que tout le dit en vain.
a la quasi perfection, et ainsi créent les reflets et les images du monde ; aucune chose qui n'ait son image dans notre temps, sortir de son rouleau c'est mettre les pieds sur les bords du monde ou les representations tombent a l'eau, comme les oceans dans les tenebres qui entourent la terre incognita ; l'assiette plate, la jonque renversée, la tortue retourné, l'emprunte des lézards et autres iguane primordial, baleine blanche dont on cherche la trace, ou qui d'en chercher la trace de vie, et l'image, finissent par remuer tellement la poussiere du monde qu'on croit les voir passer sous notre nez a vu de preuve, le corps mystique troué par les balles ;
des pierres une toute autre idée...l'oeuvre illuminée de secret, autour desquelles plane le regards des profondeurs comme sur les faces cachées du miroir ; au fond de l'oeil quelque chose restait intouché, aveugle ; et c'était cette cécité insensible qu'il voulait reveilkler et d'abord etendre sur toute chose autour de la naissance du premier objet sacré.
«Apres tant d'horreur, rendre aux hommes une creetaine impression absiolu d'eux meme ne pouvait plus se faire en peignant des natures mortes...;Siphyl examina attentivement ces toiles avant de se jeter aveuglement dans le travail ...
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29/10/2013
A plus
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